Le Moniteur universel,
21 octobre 1852

EXCURSION EN GRÈCE

Le Pirée

Ce feuilleton est le deuxième de six fragments seuls publiés d'un Voyage en Grèce jamais édité en volume, et dont Gautier n'acheva pas la rédaction. Il venait de passer trois jours à Athènes et aux environs lors de son retour de Constantinople (début septembre 1852).

Le jour se levait lentement avec un crescendo de teintes plus délicatement ménagées encore que le fameux crescendo de violons du Désert de Félicien David348 : à mesure que le ciel s'éclairait, les lignes de la côte lointaine se dessinaient plus fermement et sortaient de la neutralité des vagues teintes crépusculaires. Tout ce rivage a l'air d'avoir été sculpté au ciseau dans une large veine de marbre, tant les lignes des montagnes sont harmonieuses et pures, heureusement proportionnées pour le regard ; rien de heurté, rien d'abrupt, rien de sauvagement grandiose ; mais partout une fermeté nette, une précision élégante, une belle teinte azurée et mate comme d'une fresque peinte sur la frise d'un temple blanc.

Au fond de ce golfe, Munychie et Phalère composaient avec Le Pirée la trilogie des ports d'Athènes349. Le Pirée, dans lequel nous ne tardâmes pas à entrer, est un bassin arrondi en coupe, suffisant pour les birèmes et les trirèmes antiques, mais où une flotte moderne serait singulièrement à l'étroit, quoique cependant il soit assez profond pour admettre des frégates et des vaisseaux de haut bord. Ce port se fermait autrefois par une chaîne reliée aux piédestaux des deux lions de grandeur colossale emportés comme trophée par le doge Morosini350, et placés maintenant en vedette près de la porte de l'arsenal de Venise. Sur la droite, près d'un phare, on nous fit remarquer une espèce de tombeau ruiné où entrent les vagues de la mer ; c'est le tombeau de Thémistocle, du moins la tradition le dit ; et pourquoi la tradition aurait-elle tort ?

Le port était presque désert, à part quelques légers bâtiments à la flamme verte et blanche, couleurs du pavillon de Grèce, car Syra351 détourne à elle tout le mouvement et tout le commerce. La pure lumière du matin éclairait le quai de pierre, les maisons blanches et les toits de tuiles quadrillés de bandes symétriques du Pirée, bourgade complètement moderne, malgré son nom antique. Ces bâtisses, d'un aspect plus suisse qu'athénien, contrarient l'œil et l'imagination ; mais, si l'on néglige le premier plan un peu vulgaire, on est amplement dédommagé, et la magie du passé renaît tout entière.

Au fond se découpent en ondulations bleuâtres, à gauche, le mont Parnès ; à droite, le mont Hymette ; puis le Lycabette et le Pentélique un peu en recul et teintés par l'éloignement d'un azur plus faible352. Dans l'espèce d'échancrure que forment à l'horizon les pentes des deux montagnes, un rocher soudain s'élève comme un trépied ou un autel. Sur ce rocher scintille, doré avec amour par le baiser du soleil levant, le triangle du fronton. Quelques colonnes se dessinent, laissant apercevoir l'air bleu à travers leurs interstices ; une large touche de lumière ébauche une haute tour carrée ; c'est Athènes, l'Athènes antique, l'Acropole, le Parthénon, restes sacrés, où tout amant du beau doit venir en pèlerinage du fond de sa terre barbare. Sur cette étroite plate-forme, le génie humain brûla comme un pur encens, et les dieux durent copier la forme inventée par l'homme.

Les noms de Périclès, de Phidias, d'Ictinus353, d'Alcibiade, d'Aspasie354, d'Aristophane, d'Eschyle, tous mes souvenirs de collège me bourdonnaient sur les lèvres comme un essaim doré des abeilles de l'Hymette voisin, lorsqu'un Grec, en costume de pallikare355, me tira par la manche et me demanda la clef de ma malle, qu'il visita, du reste, avec une négligence tout athénienne. Ô vicissitude des temps ! ô splendeurs évanouies ! ô poésies disparues ! Un douanier sur le rivage où Thésée posa le pied en revenant vainqueur de l'île de Crète ! Rien n'est plus simple, pourtant ! Mais, dans ces pays classiques, le passé est si vivace qu'il permet à peine au présent de subsister.

Une émeute de calèches démantelées, de berlingots séculaires, de berlines invalides attelées d'haridelles356 efflanquées, se disputaient les voyageurs et les emportaient au grand galop dans des nuages de poussière ; car ce ne sont pas des quadriges antiques, mais des fiacres numérotés qui vous conduisent du Pirée à Athènes. Je laissai partir les plus pressés, ayant déjà mon logement retenu à l'hôtel d'Angleterre, tenu par Elias Polichronopoulos et Yani Adamantopoulos, gaillards revêtus de magnifiques costumes grecs, qui entretiennent un émissaire non moins pittoresquement costumé sur le paquebot de correspondance de Syra.

J'avais très faim, et l'idée de déjeuner deux heures plus tôt me détermina à commander mon repas dans une espèce d'hôtellerie-café située sur une place ornée d'une fontaine en marbre blanc, en forme de borne gigantesque, ne vomissant aucune eau par ses mufles de lion sculptés, mais surmontée d'un buste du roi Othon, œuvre sans doute de quelque ciseau bavarois357. Cette absence d'humidité ne me surprit pas, elle est habituelle dans les pays chauds ; seulement, j'aurais voulu une architecture d'un goût moins massif. La terre de Grèce supporte difficilement la médiocrité en ce genre. Une demi-douzaine de rues se coupant à angles droits, et aboutissant bien vite à la campagne, composent tout Le Pirée actuel. Des noms mythologiques rayonnent au coin de ces rues et contrastent avec leur prosaïque physionomie. Les maisons n'offrent rien de particulier que ce bariolage des toits dont j'ai déjà parlé, et qui s'obtient avec des lignes croisées de toiles blanches tranchant sur les tuiles rouges.

Pour quelqu'un qui vient de Constantinople, où les rues ne peuvent se comparer qu'à des lits de torrents pierreux, c'est un plaisir de marcher de plain-pied sur les larges dalles de ces rues grecques, auxquelles l'édilité la plus susceptible ne saurait faire aucun reproche. En quelques minutes j'atteignis la campagne où miroitaient au soleil des flaques d'eau de quelques pouces de profondeur, qui exhalent des miasmes fiévreux. Trois ou quatre gamins, si ce terme irrévérencieux peut s'appliquer à de jeunes naturels de l'Attique, ayant de l'eau jusqu'au jarret, cherchaient dans la boue noire d'une rigole des vers rouges pour la pêche. C'étaient les seules figures qui animassent le paysage désert. Quant à la rigole vaseuse, je suis fâché de dire que c'était le Céphise, mais, comme Magnus dans LesBurgraves, « la vérité m'y pousse358 ». Heureusement, l'Acropole s'élevait radieux au fond et rachetait la pauvreté des premiers plans.

Je revins à l'auberge où l'on me servit, dans une grande salle badigeonnée à la manière italienne et décorée de lithographies, pour la plupart indigènes, qui faisaient plus d'honneur au patriotisme qu'au talent des artistes : c'étaient les portraits de Marco Botzaris, d'Ypsilanti359 et autres héros de la guerre de l'indépendance, des allégories représentant le réveil et le triomphe de la Grèce foulant aux pieds des Turcs aussi laids que le fanatisme, l'envie et la discorde dans les plafonds mythologiques, des scènes de la révolution du 15 septembre 1843360, le tout dessiné dans le goût des images de la rue Saint-Jacques361 et d'un style peut-être inférieur ; mentionnons aussi les portraits du roi et de la reine en costume national, portraits qu'on retrouve partout.

La salle inférieure, consacrée spécialement à la buvette, était garnie, au fond, d'un long comptoir derrière lequel s'élevait un buffet plein de bouteilles de raki, de marasquin, de rosolio362 et de liqueurs aux teintes transparentes. Sur les tables flânaient quelques journaux grecs où l'arrivée et le départ des navires, la mercuriale363 des denrées tenaient la plus grande place. Si je mentionne ces détails, peu intéressants d'ailleurs, c'est à cause du contraste qu'ils présentent avec les imaginations qu'on se fait en dépit de soi sur la Grèce : on s'attend à trouver, bien que la plus simple réflexion vous démontre la nécessité du contraire, des boutiques d'oinopolos364 dans le goût de celles de Pompéi, avec des colonnes peintes d'ocre ou de minium jusqu'à mi-hauteur, des tablettes de marbre blanc, des fresques murales égayées de satyres, d'ægipans365, de thyrses, de guirlandes de lierre, des amphores de tout volume, des cratères, des cyathes et des conges366, un cabaretier et des buveurs contemporains d'Axiochus367 ou d'Alcibiade. Ce mirage involontaire vous rend injuste pour le présent.

Pour compensation au parfait amour368 et au ratafia du comptoir, il y avait dans la cour des jarres de terre cuite d'une capacité et d'une forme tout antiques, destinées à contenir l'huile, et dont la forme n'a pas varié depuis le jour où Pallas aux yeux céruléens donna l'olivier à l'Attique. Des plantes grasses s'épanouissant sur une terrasse blanchie à la chaux et se découpant sur un ciel de lapis-lazuli rétablissaient un peu la physionomie grecque de ce café peu attique.

Le Pirée exploré de fond en comble, ce qui n'est ni long, ni difficile, je fis rapprocher une calèche, sur laquelle on chargea ma malle, et dont les chevaux, quoique bien dégénérés pour la forme de leurs ancêtres sculptés sur les frises du Parthénon, m'emportèrent du côté d'Athènes avec une rapidité qu'on n'était pas en droit d'attendre de leur piteuse apparence.

La route du Pirée à Athènes est rectiligne : elle raye de sa chaussée poussiéreuse une plaine aride couverte d'herbes desséchées assez semblables à des joncs marins. Au loin, à droite et à gauche, s'étagent des collines montagneuses, brûlées par le soleil et revêtues de ces teintes splendides que prend la terre, sous la lumière des pays chauds, lorsqu'elle est dépouillée de végétation. Ceux qui aiment le paysage épinard ne seraient pas contents de ce site de Thébaïde ; mais moi, qui n'ai pour les arbres qu'un goût très modéré, trouvant qu'ils altèrent la beauté des lignes et font tache dans les horizons, je fus assez satisfait de la nudité sévère et mélancolique de cette campagne : un désert stérile, blanchâtre et silencieux fait bien à l'entour des villes mortes. Ne seriez-vous pas contrarié d'arriver à Rome, la ville éternelle, en traversant des carrés de choux, de betteraves et de colza ? Le présent doit laisser un espace vague autour de ces cités, spectres où le passé s'assoit sur un socle encore debout, et où l'histoire conserve des formes visibles.

On évite ainsi la brutalité de la transition, et l'esprit a de l'espace libre pour la rêverie.

À égale distance à peu près de la mer et de la ville, on rencontre, de chaque côté de la route, un cabaret de planches et de pisé qu'ombragent quelques maigres arbres enfarinés de poussière. Les conducteurs s'arrêtent là quelques minutes, sous le prétexte d'abreuver les chevaux, mais, en réalité, pour s'abreuver eux-mêmes, non de vin, le peuple grec n'est pas ivrogne, mais de verres d'eau blanchie de mastic de Scio369 ; ils roulent dans leurs doigts une longue cigarette, font grimper sur le siège, en lapin370, quelque ami ou quelque pratique qui les attendaient là, et l'on repart grand train.

Le bouquet d'oliviers traversé, on se trouve dans une espèce de plaine bosselée, cerclée de montagnes, au milieu de laquelle se dresse, solitaire, le grand rocher de l'Acropole : tous ces terrains sont fauves, arides, pulvérulents, dévorés de lumière et de soleil ; les ombres que projettent leurs rugosités sont bleuâtres et tranchent fortement avec le ton jaune général. La ville moderne ne se montre pas encore : on n'aperçoit que les escarpements décharnés de l'Acropole couronnée d'une muraille turque à fondations grecques et cyclopéennes. L'ancienne Athènes se développait entre l'Acropole et Le Pirée, l'Athènes actuelle semble se cacher derrière la citadelle, comme par une espèce de pudeur de cité déchue. L'œil ne la découvre que lorsqu'on a contourné l'Acropole et longé le temple de Thésée, situé non loin de la route et remarquable par l'intégrité de sa conservation.

Une grande rue se présente, bordée de maisons blanches à toits de tuiles, à contrevents verts, de l'aspect le plus bourgeoisement moderne, et qui ressemble, à faire peur, à une rue des Batignolles371. Les constructions démontrent, de la part des maçons qui les ont bâties, une envie naïve de faire une Athènes à l'instar de Paris. Comme tous les peuples récemment sortis de la barbarie, les Grecs actuels copient la civilisation par son côté prosaïque et rêvent la rue de Rivoli à deux pas du Parthénon. Ils oublient humblement qu'ils ont été les premiers artistes du monde, et ils tâchent de nous copier, nous Welches, nous Vandales, nous Kimris372, qui étions tatoués et portions des arêtes de poisson dans les narines quand Ictinus élevait le Parthénon et Mnésiclès les Propylées !

Une foule bigarrée se promenait dans cette rue, coupée à angles droits de plusieurs autres moins importantes ; les femmes étaient en très petit nombre. Les mœurs des Turcs, longtemps possesseurs du pays, ont influé sur celles des Grecs, qui n'avaient besoin, du reste, que de continuer les traditions du gynécée pour trouver le harem naturel. Ce n'est pas qu'aucune loi astreigne les femmes à la réclusion ; mais elles sortent peu, et toutes les affaires extérieures, même les emplettes du ménage, sont faites par les hommes. Parmi les fracs européens, modelés sur ceux de Londres ou de Paris, étincelait, de loin en loin, un beau costume d'Albanais, de Maïnote373 ou de Pallikare, d'une élégance théâtrale, et tranchant bizarrement sur le fond prosaïque d'une devanture de magasin remplie d'articles de Paris.

Le roi Othon devrait bien faire un décret pour exiger de tous ses sujets qu'ils portassent le costume national ; il n'en est pas assurément de plus charmant au monde, et ce serait dommage de le voir disparaître de la vie réelle pour ne plus figurer que dans les armoires des Babin et des madame Tussaud de l'avenir374. Le chapeau de paille porté à la place de la calotte grecque rouge à houppe de soie bleue est déjà une altération fâcheuse qu'excuse à peine un soleil chauffé en moyenne à trente ou trente-six degrés.

La calèche s'arrêta devant l'hôtel d'Angleterre dont la vaste façade blanche donne sur une esplanade où est établi, à l'abri d'un hangar, un parc d'artillerie gardé par des soldats en fustanelle, en cnémides375 et en vestes bleu d'azur galonnées de blanc, très propres et très pittoresques.

Plus loin, ayant à ses pieds un tas de masures et de bicoques formant la Setiniah376 des Turcs, l'Acropole montrait son flanc taillé à pic, et découpait avec une fermeté incroyable d'arêtes son diadème mural de temples sur l'air transparent et léger du ciel attique le plus pur qui soit au monde. Une lumière aveuglante inondait d'or et d'argent tous les pauvres détails, toutes les mesquineries du temps présent, et les cachait sous un voile radieux.

Sans prendre le temps de faire monter mon bagage dans ma chambre, j'aurais voulu courir tout de suite au Parthénon, si un domestique ganté et cravaté de blanc ne m'eût fait observer qu'il fallait une permission pour visiter l'Acropole, permission que, du reste, on ne refuse jamais. Force me fut donc de modérer mon impatience et de me laisser conduire au fond d'un jardin plein de myrtes, de lauriers-roses et de grenadiers, jusqu'au logis que je devais occuper, et des fenêtres duquel on découvrait, ô bonheur ! le sommet de l'Acropole et quelques colonnes du Parthénon377 !

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348 Félicien David (1810-1876) a fait jouer cette « ode symphonique », admirée par Berlioz, en 1844.

349 À l'époque du passage de Gautier en Grèce, Le Pirée est nettement séparé d'Athènes par plusieurs kilomètres de chemin de campagne. Munychie (aujourd'hui Tourkolimano) où se trouvait l'annexe de l'arsenal, et l'ancienne Phaleros, à l'est du Pirée, forment aujourd'hui un ruban urbanisé ininterrompu.

350 Francesco Morosini (1619-1694) s'empara de ces lions en 1687 après sa victoire sur les Turcs.

351 Aujourd'hui Syros, île des Cyclades.

352 Gautier associe à trois petits massifs montagneux situés aux alentours d'Athènes la colline du Lycabette qui s'élève en son plein centre.

353 Ou Ictinos, un des architectes du Parthénon au Ve siècle av. J.-C., avec Mnésiclès cité plus loin.

354 Compagne de Périclès.

355 Les Pallikares (miliciens grecs, au temps de l'occupation ottomane) avaient participé à la guerre contre les Turcs.

356 Sic (normalement le « h » est aspiré).

357 Parce que l'Allemand Othon ou Otton Ier (1815-1867), roi de Grèce depuis 1832, est le fils de Louis Ier de Bavière.

358 « Je déclare ici, la vérité m'y pousse, / Que voici l'empereur Frédéric Barberousse » (2e partie, scène 6). Le Céphise prend sa source au nord d'Athènes ; son cours, aujourd'hui souterrain, se confond avec les égouts.

359 Démétrios Ypsilanti (1793-1832) termina la guerre d'indépendance après la mort de Botzaris (1823).

360 Date d'un coup d'État dirigé par Kallerghis, qui contraignit Otton, jusqu'alors roi absolu, à accepter une constitution.

361 Quartier de Paris où se trouvaient plusieurs imprimeurs d'images populaires qui se vendaient à l'unité.

362 Ou rosoglio, liqueur turque à base de roses.

363 Bulletin donnant les cours des marchandises.

364 Mot grec signifiant « marchand de vin ».

365 Satyres.

366 Gautier se divertit à étaler son érudition. Le cratère et le conge sont deux types de vases dans lesquels on faisait les mélanges de vin et d'eau, ou de liqueurs. Le cyathe, muni d'un long manche, servait à puiser le vin ainsi mélangé pour le servir.

367 Personnage éponyme d'un dialogue faussement attribué à Platon.

368 Liqueur à base de cannelle, cédrat et coriandre.

369 Résine qui sert à aromatiser le raki, d'où le raki lui-même.

370 Le « lapin » était le voyageur que le cocher faisait monter en fraude à côté de lui sans le faire payer.

371 Village alors indépendant de Paris (au nord de la gare Saint-Lazare actuelle).

372 Ou Kymris, peuple d'origine scythe qu'on a assimilé aux Cimbres. Welches et Vandales : voir p. 41, note 1.

373 Habitant du Magne (sud du Péloponnèse).

374 Le musée de cire de Marie Tussaud, fondé en 1835 à Londres, existe toujours. La veuve Babin, elle, est parisienne : elle tenait un magasin de costumes de théâtre rue de Richelieu.

375 Jambières protégeant le tibia.

376 Nom donné par les Turcs à Athènes.

377 Le récit de Gautier se poursuit par la description des Propylées (article du 27 octobre 1852) et, avec un grand retard, du Parthénon (12 avril 1854, toujours dans Le Moniteur universel).