Le Jour de l’Héritage [Heritage Day en anglais, Erfenisdag en afrikaans], qui se fête chaque année le 24 septembre, célèbre les coutumes de chacun des groupes qui constituent la population sud-africaine. [N.d.T.]
« Lieu de mémoire » en français dans le texte. [N.d.T.]
Le mot signifie « fleur ». [N.d.T.]
Nous indiquons ici, dans le corps du texte, le nom généralement donné en français à ces statues dans les guides de voyage. [N.d.T.]
http://www.anglo-boer.co.za./virtual-tour/ ; voir aussi A. M. Grundlingh, « L’instrumentalisation politique de la commémoration du centenaire de la guerre sud-africaine de 1899-1902 », Politique africaine, 2, 2003, no 90, p. 162-176.
Jan van Riebeeck (1619-1677) travailla pour la Compagnie des Indes orientales comme administrateur à Batavia (actuelle Djakarta) avant d’occuper le poste de chef du comptoir commercial du Tonkin (actuel Vietnam). Il fut ensuite chargé d’établir au cap de Bonne- Espérance une station de retraitement pour permettre aux navires de la compagnie de s’approvisionner en eau et en nourriture. Il fonda en 1652 le premier établissement néerlandais du Cap. [N.d.T.]
Cette date est celle de la déclaration de la deuxième guerre des Boers. [N.d.T.]
Dans l’histoire néerlandaise le mot « Gueux » (Geuzen) désigne l’ensemble de ceux qui, sous la conduite de Guillaume d’Orange, se révoltèrent en 1566 contre les Espagnols. Les Gueux étaient en grande majorité de confession protestante. Ce terme fut revendiqué par les insurgés eux-mêmes en référence à une remarque (« Ce ne sont que des gueux ! ») faite par un conseiller à la régente Marguerite de Parme qui représentait le souverain espagnol. [N.d.T.]
Allusion à la parabole du fils perdu (ou prodigue selon les traductions), Évangile de Luc, chap. XV. [N.d.T.]
La Randstad est une des plus importantes conurbations d’Europe occidentale, réunissant les villes d’Amsterdam, de Rotterdam, de La Haye, d’Utrecht ainsi que leurs banlieues. [N.d.T.]
Il s’agit plus précisément de l’archipel indonésien, mais le désigner ainsi serait un anachronisme, car cette appellation n’existait pratiquement pas à l’époque. En néerlandais, indisch renvoie en général à ce qu’on appelait les Indes néerlandaises. Le mot continue à s’imposer largement aujourd’hui dans la vie quotidienne : un restaurant indonésien s’appelle toujours indisch restaurant. D’autre part, l’expression « archipel indien » pour désigner ces colonies hollandaises est d’ailleurs attestée en français, à la même époque. Nous conservons le mot indisch en italique dans cette traduction lorsqu’il n’est pas possible, pour des raisons syntaxiques, d’utiliser la périphrase « des Indes néerlandaises » ou « des Indes orientales » ou lorsque le mot « indien » risque d’être ambigu en français. [N.d.T.]
La guerre d’Aceh (Atjeh en néerlandais) qui se déroula de 1873 à 1904 fut l’une des plus longues de l’histoire des Indes néerlandaises, Elle permit aux Pays-Bas, qui l’emportèrent contre le sultanat d’Aceh, de dominer l’ensemble de l’archipel. Cette guerre fut très violente et suscita d’importantes critiques aux Pays-Bas.
La guerre de Lombok (nom d’une île située entre celles de Bali et de Sumbawa) eut lieu en 1894 et résulta de la révolte de la population sasak contre ses princes balinais. Les insurgés demandèrent l’aide du gouvernement colonial qui utilisa ce prétexte pour contrôler Lombok. Le roi contre lequel la population sasak s’était révoltée se suicida, ce qui fit disparaître la raison initiale du conflit. Mais celui-ci continua, car les Néerlandais entendaient profiter de la situation. Après des négociations, interrompues par les Balinais qui se sentirent floués par les colonisateurs, les autorités centrales de Batavia envoyèrent des renforts à Lombok et entreprirent de « pacifier » l’île, au prix de violents combats. Les forces néerlandaises commirent des exactions et détruisirent de nombreux villages et plusieurs villes. [N.d.T.]
Voir note 11 p. 561.
P. Warwick, Black People and the South African war 1899-1902, Londres, New York, Melbourne, Cambridge University Press, 1983.
Ce mot afrikaans, formé sur la préposition agter qui signifie « derrière » ou « en arrière », s’applique ici à des serviteurs qui accompagnaient les troupes. [N.d.T.]
Voir p. 11.
P. Warwick, Black People and the South African war 1899-1902, op. cit. Voir aussi B. Nasson, Abraham Esau’s War. A Black South African War in the Cape, 1899-1902, Londres / New York / Melbourne, Cambridge University Press, 1991 ; J. Wassermann, « “Sowing the seeds of rebellion.” Chief Bhambatta kaMancinza and the Anglo-Boer War, 1899-1902 », African Historical Review, 39, no 2, 2007, p. 91-106.
Titre d’une chanson traditionnelle composée en 1899 sur un texte en afrikaans et popularisée durant la deuxième guerre des Boers. Elle devint en 1953 la marche des Royal Marines Commandos britanniques. Ses paroles évoquent la nostalgie des Boers pour « le(ur) bon vieux Transvaal » (die ou Transvaal). [N.d.T.]
L’expression est employée pour la première fois dans le discours historique prononcé le 10 mai 1994 à Pretoria par Nelson Mandela, qui voit dans l’Afrique du Sud une « nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde ». [N.d.T.]
Cf., pour l’allocution de Thabo Mbeki : http://www.unisa.ac.za/contents/colleges/docs/tm1999/tm100909.pdf. Et pour celle de Jakob Zuma : http://www.polity.org.za/polity/govdocs/speeches/1999/sp1010b.html.
F. Pretorius, Historical Dictionary of the Anglo-Boer War, Plymouth, The Scarecrow Press, 2009, p. 107-108. Voir aussi http://www.measuringworth.com/calculators/ukcompare/relativevalue.php. M. Meredith, Diamonds, Gold and War. The Making of South Africa, Londres, Simon & Schuster, 2007 ; T. Pakenham, The Boer War, Londres, Weidenfeld and Nicolson, 1979 ; H. L. Wesseling, Le Partage de l’Afrique - 1880-1914, Paris, Gallimard, 2002.
Cf. K. Wilson (dir.), The International Impact of the Boer War, New York, Palgrave, 2001.
A. Van Deventer, « Gebruik van rolprent as ‘n massa-medium tydens die ABO », conférence donnée au Musée anglo-boer le 24 septembre 2011 ; S. Badsey, « The Boer War as a Media War », in P. Dennis et J. Gredy (dir.), The Boer War. Army, Nation and Empire, Canberra, Army History Unit, 2000, p. 70-83 ; S. Bottomore, « Filming, Faking and Propaganda. The Origins of the War Film, 1897-1902 », thèse de doctorat soutenue en 2007 à l’université d’Utrecht ; V. Kuitenbrouwer, A War of Words. Dutch Pro-Boer Propaganda and The South African War (1899-1902), Amsterdam, Amsterdam University Press, 2010 ; K. O. Morgan, « The Boer War and the Media (1899-1902) », Twentieth Century British History, 13, 2002, p. 1-16.
S. B. Spies, Methods of Barbarism ? Roberts and Kitchener and Civilian in the Boer Republics : January 1900-May 1902, Le Cap, Human & Rousseau, 1977.
G. Cuthberson et A. M. Grundlingh (dir.), Writing a Wider War. Rethinking Gender, Race, and Identity in the South Africa War, 1889-1902, Athens, Ohio University Press, 2002 ; H. Giliomee, The Afrikaners. Biography of a People, Le Cap, Tafelberg, 2003 ; A. De Jong, « Wil de ware Afrikaner opstaan ? De Boerenoorlog als ijkpunt van nationalisme in Zuid-Afrika (1815-1925) », mémoire de maîtrise d’histoire, université d’Utrecht, 2012 ; L. Korf, « D. F. Malan, A Political Biography », thèse de philosophie soutenue à l’université de Stellenbosch, 2010 ; P. Limb, The ANC Early Years. Nation, Class and Place in South Africa before 1940, Pretoria, Unisa Press, 2010 ; S. Marks et S. Trapido (dir.), The Politics of Race, Classe and Nationalism in Twentieth-Century South Africa, Londres, Longman, 1987 ; D. Omissi & A. S. Thompson (dir.), The Impact of the South African War, Basingstoke / New York, Palgrave Macmillan, 2002 ; H. E. Stolten (dir.) History Making and Present Day Politics. The Meaning of Collective Memory in South Africa, Uppsala, Nordiska Afrikainstitutet, 2007 ; C. Van der Westhuizen, White Power. The Rise and Fall of The National Party, Le Cap, Zebra Press, 2007 ; N. Worden, The Making of Modern South Africa. Conquest, Apartheid, Democracy, Oxford, Wiley-Blackwell, 2012.
B. Nasson, The War for South Africa. The Anglo-Boer War (1899-1902), Le Cap, Tafelberg, 2010 ; T. Pakenham, The Boer War, Londres, Weidenfeld & Nicolson, 1979 ; H. L. Wesseling, Le Partage de l’Afrique, 1880-1914, Paris, Gallimard, 2002.
Expression utilisée pour désigner l’ensemble des réseaux et des liaisons officielles ou plus ou moins informelles entre colons néerlandais ou entre Boers et Néerlandais des Pays-Bas. [N.d.T.]
Voir p. 176.