CAMARON n. m. est un emprunt (1812) au portugais camaraõ « crevette ». Le mot est courant en français de l'océan Indien, pour désigner les crustacés comestibles d'eau douce, crevettes ou écrevisses.
❏ voir
CAMEROUNAIS.
CAMBER v. tr., altération (1808) de gamber (1790), attesté en France et en Suisse, vient du radical latin camba (→ jambe). Il se dit en français de Suisse pour « enjamber ».
CAMBISTE n. m. est emprunté (1675) à l'italien cambista « banquier spécialisé dans les opérations de change » (seulement attesté au XVIIIe s. av. 1764), dérivé du radical de cambio, correspondant du français change*, avec le suffixe -ista.
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Ce terme de bourse s'emploie en concurrence avec changeur et agent de change.
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CAMBOUIS n. m., d'abord cambois (1393) puis cambouis (1690), est d'origine inconnue. Wartburg l'interprète comme une altération de °camboil, °cambouil, substantifs issus du verbe lyonnais cambouillir « bouillir à gros bouillons » dérivé de bouillir* avec le préfixe péjoratif ca-, mais cambouis n'est pas attesté dans la même aire géographique. Pour P. Guiraud, il viendrait, au sens initial d'« amas de boue », du wallon cabouiller « enduire de boue », composé du pseudo-préfixe ca- (idée de « creux » → 1 cave) nasalisé, et de bouiller « faire des bulles » (→ bouillir).
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Le mot désigne une graisse oxydée ou chargée de poussières métalliques ou terreuses quand elle a servi un certain temps à lubrifier les axes des machines.
L
CAMBRER v. tr. est dérivé (XIIIe s.) de l'ancien français cambre « courbé, replié » (1350), encore répertorié en 1611, forme normanno-picarde du francien chambre (1204), issu du latin camur, camurus « recourbé vers l'intérieur (en parlant des cornes des bœufs) ». Celui-ci est un terme rare et technique, attesté depuis Virgile, peut-être emprunté à l'étrusque (hypothèse accréditée par des noms propres étrusco-latins comme Camurius, Camuremus).
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Le sens pronominal « se détourner, faire un détour » a disparu au XVIe s., tandis que le mot prenait son sens moderne courant de « courber la taille en arrière » (1530), dont procède un emploi transitif (1798, cambrer les reins, la taille). Le sens de « courber » a reçu quelques applications techniques depuis le XVIe s., spécialement en charpenterie, en cordonnerie (1611, au p. p.) et en reliure (1751).
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CAMBRURE n. f. (1537) désigne en général la courbure de ce qui est arqué, d'où spécialement en cordonnerie le soutien de la voûte plantaire d'un soulier (1680). Il a développé tardivement le sens de « courbure de la taille quand les reins sont portés en avant » enregistré en même temps (1867) que le sens figuré de « pose, affectation », à la mode autour de 1900.
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CAMBREMENT n. m., avec une valeur plus dynamique, exprime l'action de courber (1636), tout en empiétant sur cambrure pour désigner l'état de ce qui est courbé (1832).
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CAMBRE n. m. (1751), jugé superflu comme synonyme de cambrure a été repris dans le vocabulaire sportif pour dénommer l'espace formé par la cambrure de deux skis placés semelle contre semelle.
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CAMBRAGE n. m. est, avec le nom d'ouvrier CAMBREUR n. m. (1838), une création de la langue technique du XIXe s. pour l'opération consistant à donner une cambrure à un objet (1867).
CAMBRIEN, IENNE adj. et n. m. est un emprunt (1838) à l'anglais cambrian, de Cambria, nom latin d'origine celte du pays de Galles. Il qualifie et désigne la première période de l'ère primaire, aussi appelée paléozoïque.
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PRÉCAMBRIEN, IENNE adj. (1886), comme l'anglais pre-cambrian, qualifie les terrains antérieurs au cambrien, sans fossiles, et la période qui leur correspond (comme n. m., le précambrien).
CAMBRIOLEUR, EUSE n. est dérivé (1828-1829) de l'ancien mot d'argot cambriolle (1790), cambriole « chambre, petite boutique », formé à partir du provençal cambro « chambre » (→ cambrousse) avec le suffixe -iole.
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Le mot désigne celui qui pénètre par effraction chez qqn pour le dévaliser. La popularité du héros de Maurice Leblanc, Arsène Lupin (1914), a fait entrer dans l'usage l'expression gentleman-cambrioleur, référence au mélange de mondanité et d'illégalité du personnage. Le mot, usuel, est concurrencé par casseur, plus moderne.
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Cambriole est aussi à l'origine de CAMBRIOLER v. tr. (av. 1847) d'où sont dérivés le déverbal CAMBRIOLE n. f. « activités du cambriolage » et « ensemble quasi corporatif des cambrioleurs », mot argotique relevé dès 1821 mais sorti d'usage, et CAMBRIOLAGE n. m. (1898, dans l'argot des journalistes), devenu usuel à l'égal du verbe et de cambrioleur.
CAMBROUSSE n. f., d'abord cambrouse (1821), cambrouze (1844) puis cambrousse (1866) sous l'influence de brousse*, est emprunté au provençal cambrousso « bouge, cabane » de cambro, correspondant au français chambre*.
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Le mot, d'abord attesté (1821) dans l'expression garçon de cambrouse « voleur de grand chemin », a développé d'une manière peu claire son sens moderne de « province » (1836), « campagne » (1844) en argot puis dans le langage familier. Ce sens serait peut-être né dans l'argot des saltimbanques à partir de celui de « baraque de forain » (à comparer à cambrousier « marchand forain », 1837) dans des expressions telles que courir la cambrouse ou par garçon de cambrouse, qui aurait d'abord signifié « garçon logé dans un bouge ». Un croisement avec cambuse* est vraisemblable. La finale en -brousse évoque en français moderne le sens figuré de bled.
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CAMBROUSIER n. m. (1841), d'abord
cambrouzier (1836), a désigné en argot un voleur de campagne et un marchand forain (1837). Sans subir l'attraction graphique de
cambrousse, il a pris le sens de « provincial, campagnard » (1841), mais est quasiment sorti de l'usage.
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CAMBROUSSARD, ARDE n. (1915) désigne familièrement le paysan, le provincial, avec une nuance péjorative.
CAMBUSE n. f. est emprunté (1773) au néerlandais kombuis « cuisine de navire, chaufferie », du moyen néerlandais cabuse, emprunt au moyen bas allemand kabuse, kambuse désignant un réduit situé sur le pont supérieur du navire, servant de cuisine et de lieu de repos (1422). L'étymologie en est obscure mais le sens de ces mots, ainsi que le bas allemand kabuus (1767) « cœur d'un fruit, trognon », soutient l'identification du second élément avec le nom germanique de la maison (allemand Haus, anglais house, néerlandais huis) ; l'élément initial ka-, kam- n'est pas expliqué.
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Terme de marine désignant la réserve contenant les vivres d'un équipage, cambuse s'est répandu dans l'usage comme dénomination argotique, puis familière, d'une cantine, d'un domicile (1828), d'un local quelconque (1869-1891).
1 CAME n. f. (camme, 1751), est emprunté à l'allemand Kamm « peigne », employé spécialement comme nom d'un mécanisme permettant de réaliser une transformation de mouvement. Ce mot remonte, par le moyen haut allemand kamp, kambe, kamme, déjà employé techniquement à propos d'une roue dentée, à l'ancien haut allemand chamb. Lui-même, avec ses correspondants, dont le vieil anglais camb (anglais comb), provient d'un germanique °Kambo-z qui pourrait se rattacher à la même racine indoeuropéenne que le grec gomphos « cheville (de fer ou de bois) », peut-être à l'origine « dent », et avec le sanskrit gambha-s « dent ».
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Le mot, entré en français comme terme de métallurgie, désigne une pièce destinée à transmettre et à modifier le mouvement d'un mécanisme. Il entre dans des syntagmes techniques usuels, notamment arbre à cames.
2 CAME, CAMÉ... → 2 CAMELOTIER
CAMÉE n. m. est emprunté (1752) à l'italien cameo ou cammeo, attesté depuis 1295 à Rome comme nom d'une pierre fine que l'on sculpte en relief pour mettre en valeur ses couches diversement colorées. Le mot est comme camaïeu*, qui lui est certainement apparenté, d'origine obscure. Il s'applique à une technique pratiquée par les Anciens qui l'englobaient sous la désignation plus vaste de lithoi en grec (→ -lithe) et de gemma en latin (→ gemme).
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L'introduction du mot en français correspond à une époque où de nombreux artistes italiens se consacraient à la gravure sur pierre fine et où, en France, l'art du camée connaissait son apogée.
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Par analogie, le mot a rejoint le sens de camaïeu (1819) ; il est courant, surtout au XIXe s., pour désigner un bijou de petite taille, sculpté en camaïeu.
CAMÉLÉON n. m. d'abord cameleon (XIIe s.) et camelion (1268-1271), est emprunté au latin chamaeleon (Sénèque), emprunt au grec khamaileôn (Aristote). C'est le nom d'un reptile saurien et, par analogie, d'une plante dont les feuilles ont des couleurs changeantes. Le mot signifie littéralement « lion nain, bas comme le sol » ; il est formé de leôn « lion », apparenté au latin leo (→ lion), et de khamai « sur terre, à terre », employé comme premier terme d'une cinquantaine de composés ; ce khamai est, dans la conception traditionnelle, l'ancien locatif ou le datif (à sens local) de °khama, forme disparue ; c'est le degré réduit du nom de la terre représenté par khthôn (→ tectonique).
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Le mot, probablement passé en français par la Vulgate, désigne un reptile saurien analogue à un grand lézard orné d'une crête dorsale, ayant la propriété de changer de couleur. Cette caractéristique, connue dès l'Antiquité, fonde la symbolique et les emplois du mot, qui par métaphore désigne une personne qui change d'attitude, d'opinion au gré des circonstances non sans une valeur péjorative (1678-1679, La Fontaine), connotant l'irresponsabilité ou l'intérêt personnel, alors que girouette donne l'idée de légèreté.
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Les dérivés datent du XIXe s. : CAMÉLÉONESQUE adj., employé par Balzac (1835), qualifie une personne changeante comme peut l'être le caméléon ; il sert de doublet à CAMÉLÉONIEN, IENNE adj. lui aussi chez Balzac (1831), substantivé au pluriel comme nom de la famille de sauriens dont le caméléon est le type.
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CAMÉLÉONISME n. m. est également attesté au figuré chez Balzac (1850).
CAMÉLIA n. m. est une création de Linné, qui baptisa cet arbuste en latin scientifique camellia (1764) en hommage à G. J. Kamel, jésuite morave, botaniste de la fin du XVIIe siècle. La forme latine explique la francisation en camellie (1819) et la préférence longtemps accordée à camellia (Littré, Larousse encyclopédique), avant que camélia (1829) ne s'impose définitivement.
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Le nom de l'arbuste est devenu par métonymie celui de la fleur ; il évoque irrésistiblement l'héroïne du roman d'A. Dumas, La Dame aux camélias dont le succès fut amplifié par les adaptations cinématographiques et théâtrales et que R. Barthes analyse comme une mythologie petite-bourgeoise de l'amour.
1 CAMELOT n. m. est emprunté, sous la forme camelos (1168), à l'arabe ḫamlāt, pluriel de ḫamla « peluche de laine » avec substitution du suffixe -ot à la finale arabe -at : les formes en cha-, très anciennes, indiquent probablement un rapprochement avec chameau, le camelot étant fabriqué de poils de chèvre ou de chameau. L'hypothèse d'un étymon grec formé de mêlôtê « peau de mouton » (lui-même du groupe de mêlon « mouton, chèvre »), et de kamêlos « chameau » (→ chameau) fait difficulté du point de vue géographique, l'étoffe ayant été fabriquée en Orient et importée en Occident en même temps que le nom.
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Le mot désigne une grosse étoffe faite originellement de poils de chameau puis de poils de chèvre seuls.
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Par substitution de suffixe, il a donné CAMELIN n. m. (1244), encore employé par les historiens du moyen âge en parlant d'une étoffe de poils de chameau ou de chèvre mêlés de laine ou de soie.
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1 CAMELOTER (v. 1530) a disparu au sens ancien de « façonner grossièrement comme on fait de l'étoffe dite camelot » ; il est tombé dans l'attraction de 2 camelotier* et de 2 camelot. 1 CAMELOTIER n. m. désigne couramment jusqu'au déb. du XIXe s. le tisserand qui fabriquait du camelot (à côté de termes comme étaminier). Le mot a dû être éliminé par la valeur péjorative de 2 camelotier.
2 CAMELOTIER, IÈRE n., d'abord camelottier (1612), est la forme altérée, d'après 1 camelot*, de coesmelotier, ancien terme d'argot désignant un mercier, un marchand (1596). Lui-même est dérivé, avec une double suffixation en -elot et -ier, du moyen français coesme « gros mercier » (1596), mot d'origine incertaine. Sainéan le rapproche du terme dialectal couème « niais, sot, poltron » d'après une association d'idées particulière au jargon : le mercier aurait simulé la niaiserie pour mieux attraper les dupes. Dauzat préfère procéder au rapprochement de coesme et de l'ancien français caïmand « mendiant » (→ quémander), hypothèse phonétiquement peu vraisemblable.
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Jusqu'au XIXe s., le mot a désigné un voleur, un trafiquant sans scrupules (1612), spécialement, dans le parler lyonnais, un contrebandier (1723). D'après son dérivé camelote, il a pris en argot puis dans le langage familier ses sens modernes de « marchand » (v. 1821), « fabricant de marchandises de pacotille » lesquels peuvent être rapportés au verbe 1 cameloter (→ 1 camelot).
❏
CAMELOTE n. f. est en effet probablement dérivé avec apocope de
camelotier, dans l'expression
reliure à la camelote dite d'une reliure bon marché (1751). Avant la fin du
XVIIIe s., il a pris en argot les sens modernes de « butin, marchandise illicite » (1790), puis de « marchandise bon marché et de piètre qualité » (1800) ; par extension, il a immédiatement pris le sens de « marchandise » en général (1800) avec une valeur dépréciative ou familière.
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À son tour, il a donné 2 CAMELOTER v. intr. (v. 1821), d'abord d'usage argotique pour « marchander », entré dans le langage familier avec le sens de « fabriquer de mauvaises marchandises » (1845) ; le verbe signifie aussi « vendre sur la voie publique » (1849). Il se confond plus ou moins avec son homonyme dérivé de 1 camelot*. Camelote a donné par apocope la forme argotique 2 CAME n. f. (1883) d'abord relevée à propos de bijoux volés et employée de manière plus générale à propos de toute marchandise illicite (1925), spécialement la drogue. Il désigne comme camelote une marchandise sans valeur (1899, mais plus ancien selon Esnault).
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Le sens de « drogue » est à l'origine de SE CAMER v. pron. (1953 [trans. 1952]) « se droguer », dont le participe passé CAMÉ, ÉE est employé comme adjectif et comme substantif (att. 1971).
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Le verbe
2 cameloter a pour déverbal
2 CAMELOT n. m. (1821) « marchand ambulant qui vend des articles de pacotille ». Il a pris ensuite (1888) le sens de « vendeur de journaux à la criée », d'où procède l'expression
camelots du roi (1910) désignant les jeunes militants royalistes qui, au départ, diffusaient les feuilles de cette tendance, et notamment l'Action française (dep. 1917).
CAMEMBERT n. m. est le nom (attesté par écrit en 1867 ; camemberg [sic] en 1862 [D. D. L.]) donné à un fromage résultant de perfectionnements des procédés de Marie-Christine Fontaine, née en 1761, épouse Harel, fermière de la commune de Camembert (Orne), grâce aux conseils d'un prêtre briard. Sa fille Marie (née en 1787) épouse Paynel, et ses descendants en développèrent la fabrication.
❏
Le fromage s'est attaché une image populaire devenant un symbole de la francité.
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Par analogie de forme, le mot désigne une demi-bobine de papier dans l'argot des imprimeurs et (v. 1970) une représentation visuelle, un schéma en forme de cercle ou de demi-cercle découpé en parts destiné à visualiser des proportions, le chargeur de certaines armes automatiques (1940). La boîte à camembert caractéristique, circulaire, en bois léger, a donné lieu à un renforcement plaisant de ferme ta boîte « tais-toi », qui devient ferme ta boîte à camembert, abrégé en camembert ! « ta gueule !, tais-toi ! » (années 1990).
❏
De l'initiale de camembert, avec resuffixation argotique, on a formé CAMEMBJI n. m., altéré en calendji, peut-être d'après caler.
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Quant au synonyme populaire CALENDO, CALENDOS (s prononcé), attesté en 1934, sa forme est obscure, le rapprochement avec des mots régionaux rattachés à calendes ne convainc pas ; en revanche une influence de caler « emplir le ventre », est possible.
CAMÉRA n. f. est emprunté (1838) à l'anglais camera, lui-même emprunt spécialisé dans le vocabulaire de l'optique, au XVIIe s., du latin camera qui a donné chambre*. Le mot anglais apparaît en 1668 dans l'expression latine camera obscura « chambre noire », empruntée à Johannes Kepler (1571-1630) qui l'applique à une boîte (dont les dimensions pouvaient aller jusqu'à la taille d'une salle) utilisée pour former des images à partir d'un simple trou ou d'une lentille, selon un principe connu depuis l'Antiquité (Aristote). Symétriquement à camera obscura, l'anglais employait l'expression camera lucida « chambre claire » (1668), qui servit à nommer l'instrument mis au point par William Hyde Wollaston (1766-1828), formé d'un petit prisme à quatre faces qui réfléchissait les objets sur le papier du dessinateur. De l'optique, le mot anglais, abrégé en camera (1727-1751), passa dans le vocabulaire de la photographie (1840) et désigna l'appareil de photo mis au point par Louis Daguerre en France et W. Fox Talbot en Angleterre.
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Le mot est apparu en français dans l'expression camera lucida, dénommant un procédé optique aujourd'hui abandonné ; il s'est aussi employé pour camera obscura « chambre noire » (caméra, 1891 l'Amateur photographe). Le sens moderne de « appareil de prises de vues photographiques animées sur film », qui a évolué avec la technique en « appareil de prises de vues cinématographiques » (1900), est réemprunté à l'anglo-américain movie camera, formé avec movie « film de cinéma », issu par réduction du syntagme moving picture « image mobile », de to move « bouger », de même origine que mouvoir*. Ce sens a supplanté en France celui d'« appareil de photo » (1894), correspondant à l'usage courant de l'anglo-américain camera. En revanche, cet emploi est courant en français du Québec et aussi du Proche-Orient.
❏
CAMÉRAMAN n. m. est emprunté (1919) à l'anglais
cameraman (1908), proprement « homme à la caméra », de
camera et
man « homme ». Le français tend à préférer à l'anglicisme le terme français
opérateur et, notamment en télévision, celui de
cadreur (1952). L'introduction du féminin
camerawoman n'a pas rencontré de succès.
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WEBCAM n. f., emprunt à l'anglo-américain, composé de
web (→ web) et de l'abréviation de
camera (→ caméra), attesté en français en 1999, désigne une caméra numérique reliée à un ordinateur, et permettant de filmer, de diffuser des images sur internet.
❏ voir
VÉRITÉ (CAMÉRA-VÉRITÉ).