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Le mot est apparu avec son sens usuel de « mouvement par lequel un corps en heurte un autre » et a aussi celui de « choc qui divise, sépare » (d'où
couper*). Il est souvent qualifié dans des syntagmes du type
coup de, au propre et au figuré. Il s'applique spécialement aux diverses façons de toucher l'adversaire dans les exercices de combat et notamment en escrime où des syntagmes, du type
coup fourré, ont pris une valeur métaphorique (1585). De même, l'expression moderne
coup bas, courante au sens figuré d'« attaque déloyale », vient du vocabulaire de la boxe où elle désigne le coup porté au-dessous de la ceinture (1927). Le mot est devenu un des termes-clés dans de nombreux sports, notamment de balle ou de ballon, avec des spécifications en tennis, au football (où le sens se marie à celui de
coup de pied). Dans le langage du base-ball, on distingue au Québec le
coup sûr, qui permet d'atteindre le premier but, du
coup de circuit qui permet au joueur de faire le tour des buts sans être arrêté.
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Par métonymie,
coup désigne aussi l'effet produit par le heurt au propre et au figuré (v. 1250), ainsi dans
coup au cœur (1606) « blessure morale ».
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D'après le même sémantisme de base, qui met en œuvre les notions de « mouvement rapide » et de « choc qui en résulte », coup a reçu de nombreuses valeurs concrètes et abstraites, auxquelles correspondent chaque fois de nombreuses locutions.
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Depuis le XIVe s., il désigne la décharge d'une arme à feu, sens réalisé dans l'expression figurée coup double, issue du vocabulaire de la chasse au sens de « coup qui abat deux pièces de gibier ».
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Par métaphore de ce sens, il a pris familièrement le sens de « rapport sexuel (expéditif) », surtout du point de vue du mâle (tirer un coup).
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Plus généralement, il se dit d'une action brusque, soudaine, violente, en parlant d'un élément ou du temps (1200, coup de tonnerre), dans des syntagmes comme coup de soleil, de foudre, etc. également utilisés avec une valeur figurée. En français québécois, recevoir un, son coup de mort, « attraper une maladie mortelle ».
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Pris abstraitement, il désigne un événement subit, heureux ou, plus souvent, malheureux (v. 1190) dans des locutions (1538, coup du sort) appartenant quelquefois à l'usage familier (en prendre un coup).
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Un coup de..., en français néo-calédonien, s'emploie pour « une certaine quantité, un peu de » (un coup de café) et vaut comme un article (un, des).
Une seconde série de sens exprime l'idée d'un « mouvement (allant du geste à l'acte) », sans impliquer nécessairement l'idée d'un choc. Elle a fourni son contingent de syntagmes nominaux figés, dont
coup de chapeau (1634) et
coup de main* avec une valeur figurée.
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Coup désigne aussi (
XIIIe s.,
coup [de dés]) un acte effectué selon les règles d'un jeu, d'un sport, en dehors des exercices de combat (ci-dessus), dans des emplois parfois plus ou moins démotivés, comme c'est le cas pour
à coup sûr (lexicalisé en locution adverbiale),
attraper le coup (1841) ou
valoir le coup « valoir la peine, l'effort ».
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Il s'applique également à une action due à une force extérieure, dans
coup de chance, coup d'essai (1532),
coup de théâtre (1743). Très souvent, le mot désigne particulièrement une action ou suite d'actions nuisibles, notamment dans un contexte politique, une manœuvre violente
(coup d'État*) et, dans l'usage général, une manœuvre malveillante
(un coup tordu).
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En outre, avec une acception très restreinte, coup signifie couramment « quantité de liquide que l'on boit en une fois » (v. 1375) ; il entre alors dans des expressions, du type boire, payer un coup, un petit coup, un coup de rouge, etc. En français québécois, prendre un coup « se soûler » ; en Nouvelle-Calédonie, lever un coup.
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Avec l'idée d'entreprise, souvent délictueuse (monter un coup), le mot entre au XXe s. dans des expressions très courantes, comme être dans le coup (1926), hors du coup (milieu XXe s.) ; mettre (qqn) au coup reste plus marqué.
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À partir de l'idée confusément temporelle de « fois », qui émerge dès le XIIIe s., il a produit de nombreuses locutions adverbiales d'un seul coup (v. 1320), tout à coup (v. 1450), après coup (v. 1470, après le coup).
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Le mot est l'un des plus fertiles en locutions, souvent traitées au second élément. Voir, après la série de couper, les composés de coup et, à l'ordre alphabétique beaucoup*.
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Le dérivé
COUPER v. tr. (
XIe s.,
colper), dont le développement sémantique est riche, est surtout remarquable par l'écart dont il témoigne par rapport au nom. Ce dernier correspond au sémantisme du choc, du heurt, alors que le verbe, dès l'origine, évoque la division ou l'entaille avec un instrument tranchant. Son succès vient de ce que le français avait besoin d'un verbe usuel de ce sens, le latin
secare (→ section) s'étant spécialisé dès l'époque latine
(→ scier).
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À partir de l'idée de « diviser, morceler », couper a développé plusieurs valeurs concrètes qui vont de « blesser en entamant la peau », d'où se couper, à « séparer en plusieurs parties », « récolter, cueillir en sectionnant » (couper des fleurs), sens dont procède la locution couper l'herbe sous le pied (1611). Couper s'emploie pour « cueillir », d'usage courant en français de Belgique (par exemple couper des haricots).
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En français d'Afrique, couper un palmier, « l'inciser pour recueillir la sève ».
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Malgré la fréquence de syntagmes où coup a pour complément un instrument tranchant (couteau, sabre, épée), couper est rapidement démotivé de coup et ne transmet plus que l'idée de trancher, avec de nombreuses spécialisations. Une des plus anciennes concerne la chirurgie (déb. XIIe s.), un sens plus spécial étant « châtrer » (1678), d'autres la taille des cheveux et diverses tailles techniques. Absolument, le verbe signifie « être tranchant » (1539).
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Les extensions concernent l'intersection, l'interruption, la traversée (absolt couper à travers champs, couper au plus court, spécialement « prendre un virage court, en conduisant »), le fait de supprimer, d'enlever, comme transitif (couper un texte) et intransitif (couper dans un texte).
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Avec un nom signifiant « voie, chemin, passage », couper correspond à « arrêter, interrompre », d'où la locution figurée couper les ponts (v. 1300, couper le pont) et, avec un complément exprimant une idée financière, « supprimer » (couper les vivres, les fonds...).
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Couper a pris le sens d'« interrompre [une communication téléphonique] » (1911), par exemple dans l'injonction ne coupez pas !, qui ne s'emploie plus, alors qu'on dira encore ça a coupé, pour une communication interrompue.
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Couper à (qqch.) correspond à « éviter, ne pas subir » (1861) ; couper dans, à « croire, en étant dupe ». Couper court à qqch., dès le moyen français, s'emploie pour « mettre un terme, de manière tranchée » (v. 1460).
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En contexte concret, le verbe a pris par extension diverses valeurs liées à un domaine précis : couper, « donner à (une balle) un effet qui la ralentit et en modifie la trajectoire », s'emploie au jeu de paume (1637) puis en tennis (1903). Le sens de « diviser (un jeu de cartes) » apparaît au début du XVIIe s. (1606) ; celui de « mélanger (un liquide) » semble plus récent (antérieur au début du XIXe s., où est attesté le dérivé coupage).
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Outre ses valeurs concrètes, le pronominal se couper correspond au figuré à « se contredire » (1567) avec l'image de l'interruption de la logique d'un récit par un élément incompatible.
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Couper a de nombreux dérivés et composés. Le dérivé le plus ancien semble être
COUPON n. m. (v. 1223), employé couramment au sens de « ce qui reste d'une pièce d'étoffe qui a été débitée » (1466). Il ne semble pas être spontanément rattaché au verbe
couper.
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Depuis 1718, le mot désigne spécialement en finance le feuillet détaché d'un titre et, dans divers domaines, la carte correspondant à l'acquittement d'un droit (1911,
coupon-réponse). En français de Belgique, il était utilisé jusqu'aux années 1970 pour désigner le billet de chemin de fer.
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Le mot s'applique aussi à une carte correspondant à l'acquittement d'un droit. L'expression
coupon-réponse (1911) désigne la partie détachable d'une annonce publicitaire, à remplir et à renvoyer à l'annonceur pour une commande. C'est dans ce sens qu'apparaît le dérivé
COUPONNAGE n. m. (années 1970), pour le procédé commercial qui consiste à envoyer des coupons-réponses pour obtenir une certaine proportion de commandes, d'abord exprimé par l'anglicisme
COUPONING, ou
COUPONNING n. m.
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Le préfixé
RECOUPONNER v. tr. est formé sur
coupon au sens boursier (1923), pour « regarnir de coupons (une valeur monétaire), lorsque ses coupons ont été tous utilisés ».
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COUPEUR, EUSE, nom d'agent, apparaît dès le
XIIIe s. (
coupeeur, v. 1230) mais n'est plus employé en français moderne que dans des syntagmes spéciaux (
coupeur de bourse, à côté de
coupe-bourse, coupeur de têtes) et avec des valeurs professionnelles, la plus connue étant « personne qui coupe les étoffes, les cuirs, etc., en confection » (1845).
◆
Coupeur de canne, « ouvrier agricole qui récolte les cannes à sucre », s'emploie en français des Antilles où l'instrument utilisé s'appelle
coupe-cannes (ci-dessous, en composé).
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Le déverbal
2 COUPE n. f. (1283) compte de nombreux emplois lexicalisés issus de son sens courant d'« action d'abattre les arbres dans la forêt », de
coupe sombre et
coupe claire (aujourd'hui mal compris) à
coupe réglée (1690). En français de Madagascar, de la Réunion, de l'île Maurice,
coupe désigne la récolte de la canne à sucre et son produit
(une belle coupe).
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Il est employé spécialement en couture (1640) et en coiffure (
coupe des cheveux, 1763) et au figuré, à propos de versification (1549).
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Par métonymie, il désigne ce qui a été coupé, notamment la représentation graphique d'un objet que l'on suppose coupé par un plan (1732), sens en rapport avec la vogue des coupes des bâtiments en montrant l'intérieur, à la suite du roman de Lesage,
Le Diable boiteux (1707).
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La spécialisation au jeu de cartes (1660), qui correspond au sens équivalent du verbe, est à l'origine de la locution
être sous la coupe de qqn (1690), proprement « être le premier à jouer après celui qui a coupé le paquet », qui a pris son sens figuré moderne au siècle suivant (av. 1755), et n'est plus comprise aujourd'hui.
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Couper a produit deux autres noms d'action. L'un, COUPAGE n. m. (1364, « action de couper »), s'est spécialisé dans l'usage moderne (1836) au sens de « mélange de liquides (vins) pour en atténuer ou en augmenter la force ».
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L'autre, COUPEMENT n. m. (v. 1350) est réservé au sens technique d'« action de couper à la scie ».
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COUPURE n. f., d'abord
copeure (v. 1279),
coupeure (1393), a plusieurs sens se rattachant à l'idée d'« action de couper à l'aide d'un instrument tranchant » et de « résultat de cette action », au propre (en parlant d'une blessure, d'une ouverture géologique) et au figuré, en parlant d'une séparation nette et brutale.
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Par abstraction,
coupure désigne (v. 1580) la suppression d'une partie (dans un texte, une œuvre) et, par métonymie, un passage supprimé dans une œuvre (1834). Une autre métonymie, moins prévisible, l'emploie pour « billet de banque d'une valeur relativement faible, correspondant à une fraction de la somme de référence » (1792).
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L'idée de séparation a produit, dans l'usage populaire, le sens de « tromperie, mensonge » (1890), « fausse apparence » (saisir, comprendre la coupure, début XXe s.), parfois aussi « information confidentielle ».
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Couper a également produit les deux noms d'instruments
COUPERET n. m. (
XVIe s.) et
COUPOIR n. m. (1690), ce dernier plus technique.
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Deux noms d'usage spécialisé viennent par substantivation du participe passé coupé : COUPÉ n. m. (1661), d'abord « pas de danse » (d'après couper pris comme terme de danse), a servi à désigner un carrosse à deux places, par ellipse de carrosse coupé (v. 1660). À partir de là, il s'est dit d'un compartiment de chemin de fer à une banquette, emploi disparu, et (1906) d'une voiture à deux portes ressemblant à une voiture de sport, sens aujourd'hui usuel.
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En français d'Afrique, un coupé peut désigner une culotte courte, un short.
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Le féminin COUPÉE n. f. (1783), apparu au sens d'« ouverture dans la muraille d'un navire », est également employé au sens de « lieu où l'on a coupé les arbres ».
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La famille de
couper s'enrichit depuis le moyen français de nombreux composé en
COUPE-, d'abord avec le sens concret du verbe, « trancher », puis avec l'une ou l'autre de ses valeurs extensives ou figurées.
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COUPE-CHOUX n. m. apparaît (mil. XIVe s.) dans frère coupechou « moine travaillant au potager » ; il sera repris (1831) pour désigner un sabre court et familièrement (XXe s.) un rasoir à lame.
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COUPE-GORGE n. m., attesté au XIIIe s. comme nom de lieu (v. 1210, cope-gorge), concernant un passage fréquenté par des malfaiteurs, a désigné (XIIIe s.) un coutelas, mais c'est le sens de « lieu dangereux » (XIIIe s.) qui a prévalu.
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Une formation voisine COUPE-TÊTE n. m. (copeteste, déb. XIVe s. ; forme moderne, 1660), « bourreau », a disparu de l'usage.
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COUPE-JARRET n. m. (1587, -jaret) s'est spécialisé pour désigner un bandit, un assassin, puis une personne cruelle ; il est archaïque.
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Dans un registre voisin, COUPE-BOURSE n. m. (XIVe s., copeborse) « voleur », pourtant bien motivé, est lui aussi sorti d'usage.
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Les composés plus récents désignent des instruments qui coupent : COUPE-RACINES n. m. (1832) est technique. COUPE-PAPIER n. m. (1842) est demeuré usuel, alors que COUPE-LÉGUMES n. m. (1845) est rare ; COUPE-CIGARE n. m. (1869) est encore en usage. COUPE-ONGLES n. m., COUPE-PAILLE n. m., COUPE-PÂTE n. m. — celui-ci pour un instrument de boulanger —, plus techniques, ne semblent pas en usage avant le XXe siècle. COUPE-CANNES n. m., nom de l'instrument employé pour couper les tiges de canne à sucre, avant broyage, est en usage en français des pays producteurs (Antilles, océan Indien).
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D'autres composés des XIXe et XXe s. utilisent des valeurs extensives du verbe. COUPE-VENT n. m. désigne (1893, en sports) un dispositif pour réduire la résistance de l'air.
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Ailleurs, couper est pris au figuré, par exemple dans COUPE-FILE n. m. (1869) « carte officielle de priorité », COUPE-FEU n. m. (1861) « espace, obstacle pour empêcher un incendie de se propager », ou encore COUPE-FAIM n. m. « produit alimentaire conçu pour supprimer la faim ».
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COUPE-FROID n. m. s'emploie au Québec à propos d'une bande faite d'un matériau isolant et garnissant le cadre d'une porte ou d'une fenêtre.
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Avec le sens de couper « interrompre (le courant électrique) » ont été formés COUPE-CIRCUIT n. m. (1890), COUPE-BATTERIE n. m. (XXe s.).
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Sur un modèle différent, par un redoublement évoquant le « français colonial », on a formé COUPE-COUPE n. m. (1895) « sabre pour couper la végétation, machette ».
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L'informatique associe le verbe avec
coller (qui sert aussi à former
copier*-coller) pour désigner l'opération qui consiste à détacher un élément pour le placer dans un nouveau contexte ; mais
COUPER-COLLER n. m. semble moins employé que
copier-coller.
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Couper a produit un dérivé verbal avec le familier
COUPAILLER v. tr. (1870). Il a aussi donné naissance à des verbes préfixés qui ont leurs dérivés propres.
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DÉCOUPER v. tr. (1150,
descolper), « couper en morceaux » et (1268) « couper en suivant un tracé », a pris au pronominal
se découper le sens de « (se) détacher sur un fond » (1803) ; depuis 1917, il est utilisé comme terme de cinéma, d'après
découpage.
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Son dérivé DÉCOUPAGE n. m. (1497, decoppaige) est rarement attesté avant 1838 ; il désigne par métonymie une figure découpée (1868) ou destinée à l'être et, spécialement (1917), la division d'un scénario de cinéma en scènes numérotées.
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Dès l'ancien français, le verbe est doté d'un nom d'agent, DÉCOUPEUR, EUSE n. (XIIe s. ; selon Bloch et Wartburg, 1268) « ouvrier qui découpe » (découpeuse, au féminin depuis 1754), et d'un nom d'action, surtout affecté à la désignation du résultat, DÉCOUPURE n. f. (1379, décopure).
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PRÉDÉCOUPÉ, ÉE adj. se dit (années 1960) d'un produit qui a été découpé avant d'être commercialisé.
◈
RECOUPER v. tr. (1549 ; v. 1150, « réduire »), proprement « couper de nouveau » et « retrancher, enlever en coupant » est, de même que
couper, employé comme terme de jeu (1690, absolt) et techniquement au sens de « mélanger un vin par un coupage » (1832). Son sens figuré courant de « coïncider en confirmant » est récent (
XXe s.). Le dérivé
RECOUPEMENT n. m. (v. 1190, « action de retrancher un membre ») est employé techniquement en construction (1676). Depuis 1873, il exprime également le fait de se recouper, en parlant de lignes, de tracés et, de là, au figuré, la rencontre de renseignements coïncidants, de sources différentes (1923).
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Le déverbal RECOUPE n. f. (1225, « morceau coupé ») a développé de nombreux sens techniques encore usités : « morceau qui tombe lorsqu'on taille une matière » (1379), « farine grossière qu'on tire du son remis au moulin » (XVIe s. ; recoppe, 1398), « seconde coupe de foin » (1832) et « eau-de-vie issue d'un mélange d'alcool et d'eau » (1869).
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RECOUPETTE n. f., diminutif (1732) de recoupe, désigne la farine tirée du son des recoupes, qui servait à fabriquer l'amidon.
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ENTRECOUPER v. tr. (v. 1175), d'abord employé à la forme pronominale
s'entrecouper « se couper mutuellement », a pris ses sens actuels de « interrompre par intermittence » (1240-1280) et, ultérieurement, « entrecroiser » (1622 ; 1674 à la forme pronominale).
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ENTRECOUPEMENT n. m., employé par Ronsard (1564) avec le sens d'« arrangement de choses entrecoupées », a aussi une valeur active (1864) mais est peu employé.
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SURCOUPER v. tr., terme de jeu de cartes (1730), a pour déverbal
SURCOUPE n. f. (1875).
◈
À ce très important groupe de
couper s'ajoutent les composés de
coup, tels
CONTRE-COUP n. m. (1561) au propre et (1665) au figuré « événement contraire en retour » ;
COUP-DE-POING n. m. (1783) désignant une arme ;
À-COUP n. m. (1835) « secousse », au concret et à l'abstrait.