DÉCI-, élément préfixal, a été tiré arbitrairement du latin decimus « dixième » (→ décime) pour l'opposer à déca-* dans les noms de mesure lors de l'établissement du système métrique.
❏  Il sert à former des noms savants où il indique la division par dix d'une unité de mesure, par exemple dans DÉCILITRE n. m. (1795), DÉCIMÈTRE n. m. (1795).
■  DÉCIBEL n. m. est probablement emprunté (avril 1932) à l'anglo-américain decibel (1881) composé de deci- (→ déci-) et de bel « unité de mesure acoustique », terme proposé par les Américains en l'honneur du physicien écossais A. Graham Bell (1847-1922), inventeur du téléphone. ◆  Le dérivé DÉCIBÉLITÉ n. f., « intensité en décibels », est une création plaisante de R. Queneau (1959), fondée sur l'emploi de l'unité pour mesurer les sons intenses et gênants.
DÉCI n. m., au sens de « décilitre » est une unité d'un dixième de litre, pour la consommation du vin, en français de Suisse.
DÉCIDER v. tr. est emprunté (1403) au latin decidere, composé de de et caedere « couper » (→ césure), proprement « trancher », employé au sens figuré de « trancher moralement », souvent dans la langue juridique « régler un différend ».
❏  Le verbe est d'abord employé dans la construction décider de « se prononcer sur une chose par une décision, un jugement », revêtue ultérieurement de la valeur figurée « être la cause déterminante de (qqch.) », en parlant d'un événement (av. 1704). Au XVIe s., il développe son sens juridique « régler un différend par un jugement », en construction transitive directe (1546), transitive indirecte (1580) et pronominale (1595, Montaigne), se décider devenant ensuite usuel pour « trancher après avoir hésité ». Les autres sens remontent à la fin du XVIIIe s. : Mme de Staël utilise la construction décider que, emploie le verbe au sens transitif pour « amener (qqn) à faire qqch. » et dans la construction se décider pour « opter pour (une chose, une personne) » (1786).
❏  C'est également au XVIIIe s., mais plus tôt, que le participe passé DÉCIDÉ, ÉE est adjectivé (1725) pour qualifier un être résolu, une chose tranchée, et qu'il donne DÉCIDÉMENT adv. (1762) « d'une manière décidée ». Ce sens est aujourd'hui supplanté par le sens de « en définitive » (1807).
INDÉCIDABLE adj. est probablement calqué (1957) sur l'anglais undecidable, pour qualifier en logique une proposition qui n'est pas DÉCIDABLE adj., c'est-à-dire dont on ne peut déterminer par un procédé dit méthode de décision que cette proposition est démontrable, dans un système hypothético-déductif. Décidable et indécidable qualifient les propositions, les questions, les problèmes en cause. Les dérivés DÉCIDABILITÉ et INDÉCIDABILITÉ n. f. sont également en usage. Tous ces termes ont été créés sous l'influence de la terminologie anglaise.
❏ voir DÉCISION (et, sous cette entrée, DÉCISIF, DÉCISOIRE, INDÉCIS, INDÉCISION).
DÉCIMAL, ALE, AUX adj. a été formé à deux reprises : il a d'abord été emprunté (fin XIIIe s.) au latin médiéval decimalis (960) « qui possède le droit de lever la dîme », dérivé de decima (→ 2 décime). Dans un deuxième temps, il a été dérivé savamment (1520) du latin decimus « dixième » (→ 1 décime), de decem (→ dix).
❏  Le sens de « soumis à la dîme », lié à la féodalité, est sorti d'usage. Une autre acception, « qui concerne un sur dix » (1520), latinisme introduit par le traducteur de Suétone, ne s'est pas maintenue. Décimal est resté courant comme terme du système numérique avec le sens de « qui procède par dix, a pour base le nombre dix » (1680), substantivé pour désigner une fraction décimale (1798) et spécialement le chiffre qui entre dans une fraction décimale. C'est également sous la Révolution que le système décimal entre en vigueur, avec son vocabulaire propre (formé sur mètre, gramme, etc. avec des préfixes multiplicateurs et diviseurs) qui éliminera au cours du XIXe s. la plupart des anciens termes de mesure. Lié au système métrique, le système décimal s'est répandu dans le monde, avec des résistances, notamment de la part des pays anglo-saxons. Ces derniers l'acceptent progressivement, dans la seconde moitié du XXe siècle.
❏  Cette évolution a contribué à l'emploi des dérivés DÉCIMALISER v. tr. (1895, dictionnaire de Guérin) et DÉCIMALISATION n. f. (1897), repris v. 1960 sous l'influence des mots anglais correspondants (to decimalize, decimalization). Un autre dérivé, DÉCIMALITÉ n. f. (1877), est didactique.
1 DÉCIME n. m. est emprunté (1611) au latin decimus « dixième », au figuré « gros, considérable », substantivé au masculin au sens de « dixième livre », « dixième jour » (respectivement par ellipse de liber et de dies) et dérivé de decem (→ dix).
❏  Le mot est enregistré par Cotgrave (1611) au sens de « dixième partie » ; il est employé pour « dixième partie d'un franc » dans la loi du 18 germinal de l'an II (1795). Le sens de « dixième ajouté au principe de certains impôts » remonte lui aussi à la Révolution, qui instaure par décrets un décime sur les spectacles (1796) et un décime de guerre (1799).
❏  Quant à 2 DÉCIME n. f., il s'agit d'un emprunt (déb. XIVe s.) au latin decima (sous-entendu pars « partie »), féminin substantivé de decimus employé pour désigner la dixième partie, spécialement un impôt d'un dixième et, en latin médiéval, le dixième des revenus des produits agraires versé par les fidèles à l'Église (volontairement, puis comme dîme obligatoire).
■  En français, la décime correspond à cet impôt avant de céder la place à dîme*, de même origine ; le mot s'est ensuite spécialisé pour désigner l'impôt levé par le roi sur les revenus du clergé, équivalant au dixième des revenus d'une année (1511).
❏ voir DÉCIMAL, DÉCIMER, DÎME.
DÉCIMER v. tr. est emprunté (1559) au latin decimare « punir de mort une personne sur dix désignée par le sort », châtiment surtout infligé aux soldats d'une troupe qui avait failli à son devoir. Le verbe est dérivé de decimus (→ 1 décime).
❏  Le mot est passé en français avec l'acception du mot latin, le sens figuré courant de « faire périr un certain nombre de personnes, exterminer » n'apparaissant qu'au XIXe s. (1830).
❏  Le nom correspondant, DÉCIMATION n. f., a été emprunté avec le sens ancien de « dîme » (1209) au dérivé bas latin decimatio qui signifiait à la fois « action de punir une personne sur dix » et « dîme ». Au XVIe s., par réemprunt au latin, il désigne une peine militaire consistant à tuer une personne sur dix (av. 1505), d'après l'évolution de sens de décimer.
DÉCISION n. f. a été emprunté (1314) au latin decisio, nom fait sur le supin de decidere et désignant l'action de trancher une question, la solution, l'arrangement, la transaction.
❏  D'abord employé dans un contexte juridique, le mot s'est répandu au XVIIe s., prenant la valeur psychologique de « qualité d'une personne qui n'hésite pas » (1676), laquelle a dû devenir usuelle plus tard (elle est absente de Furetière, 1690), puis le sens courant de « parti que l'on prend, acte volontaire » (1791). En logique et en épistémologie, le mot a pris d'après l'anglais decision un sens technique spécial (voir décidable et indécidable).
❏  Décision a pour dérivé DÉCISIONNAIRE adj. (XVIIIe s.) « qui tranche rapidement et d'autorité », et le néologisme DÉCISIONNEL, ELLE adj. (1958), créé au sens de « qui ressortit à la décision ».
■  DÉCISIF, IVE adj. est emprunté (1413) au latin médiéval decisivus (1291) « qui tranche, qui apporte une solution », formé sur decisum, supin de decidere (→ décider). L'adjectif, introduit dans le langage juridique, a suivi le développement sémantique du verbe décider et de décision, prenant au XVIIe s. le sens de « prompt à se décider, à prendre une décision » (de qqn) [av. 1679] et sa valeur moderne « qui dénote de l'autorité » (d'une abstraction) [1689].
■  Un autre adjectif, DÉCISOIRE, est emprunté (1380) au latin médiéval tardif decisorius « résolu, décisif » (1311), formé sur le supin de decidere. Employé au sens juridique de « qui détermine la décision d'un procès », décisoire est devenu au XXe s. un terme de logique (1945) et de méthodologie, signifiant « qui est posé par une libre décision de l'esprit », « qui apporte une décision définitive ».
■  Ces adjectifs ont servi à former les adverbes DÉCISIVEMENT (XVIe s.) et DÉCISOIREMENT (quasiment synonymes l'un de l'autre).
INDÉCIS, ISE adj. est emprunté (1467) au latin médiéval indecisus « non tranché, non résolu » (VIe s.), comme terme juridique (cause... pendant indécise). Par extension, il qualifie et désigne couramment une personne qui ne prend pas de décision (1747).
■  D'après décision, il a produit INDÉCISION n. f. (1611) qui correspond à l'état de ce qui est non tranché et au caractère psychologique d'une personne (av. 1742).
DÉCLAMER v. tr. est emprunté (1542) au latin declamare, de de (→ 2 de) et clamare (→ clamer), verbe à la fois transitif pour « exposer qqch. dans un exercice préparatoire, dans une déclamation », et intransitif pour « s'exercer à la parole » (quelquefois par péjoration « invectiver, criailler »).
❏  Le verbe est également employé transitivement pour « exposer (qqch.) en marquant le sens par les intonations », et intransitivement pour « s'exprimer avec emphase », ou encore « parler avec véhémence » (déclamer contre, sur qqn, qqch.).
❏  Les mots du même groupe ont été empruntés au latin. DÉCLAMATION n. f. (1375) est emprunté à declamatio « exercice de la parole » (Declamationes de Quintilien), en particulier « thème, sujet pour cet exercice oratoire » et « discours banal », du supin de declamare. Le mot désigne un exercice oratoire, en particulier en référence à l'éloquence romaine (1404, à propos de Sénèque). Par extension, il est employé avec le sens, souvent péjoratif, de « discours emphatique » (1669, Racine).
■  DÉCLAMATOIRE adj. est emprunté (1549) au dérivé latin declamatorius « qui se rapporte à la déclamation, à l'exercice de la parole ».
■  DÉCLAMATEUR, TRICE n. est un emprunt (1519) à declamator « celui qui s'exerce à la parole », tous deux formés sur le supin de declamare. Déclamatoire et déclamateur ont développé au XVIIe s. une valeur péjorative commune à tous les mots du groupe.
DÉCLARER v. tr. est emprunté (v. 1250) au latin declarare, formé de de- (→ 2 dé-) et de clarare « clarifier », dérivé de clarus (→ clair). Declarare signifie « montrer, faire voir clairement », puis, sur le plan du langage, « proclamer, nommer », « exprimer, signifier des sentiments, des émotions » et « traduire un fait ».
❏  Le mot a signifié jusqu'au XVIe s. « éclaircir, expliquer » (v. 1350), d'après le moyen français desclairier (1170), issu d'un latin tardif °disclariare, lui aussi dérivé de clarus « clair », au sens de « rendre clair, lumineux ». Desclairier disparaît vers le XVe s. devant éclairer, après avoir donné naissance à déclairer, forme hybride, fréquente au XVIe s. et encore vivante dans les patois, tant au sens ancien (« éclaircir ») qu'à celui de « faire connaître par la parole », repris à déclarer. Déclarer est cependant attesté dès les premiers textes avec la valeur de « faire connaître ouvertement », en particulier dans le domaine des sentiments. La forme pronominale se déclarer « se montrer ouvertement comme tel » (1606) a reçu deux valeurs particulières au XVIIe s. : « faire l'aveu formel de son amour » (1634, Corneille) dans un contexte amoureux, et « commencer à se manifester clairement » (1676) en parlant d'une maladie. À partir du XVIe s., le mot s'emploie pour « signifier l'existence d'un fait, d'un état » (1580, déclarer qqn roturier), toujours en référence à des règles religieuses, juridiques, administratives, etc., par exemple dans l'expression déclarer la guerre (1668). La construction avec un sujet inanimé (concret ou abstrait) au sens de « révéler » (1540) est aujourd'hui sentie comme archaïque ou littéraire.
■  Le participe passé DÉCLARÉ, ÉE adj. (1559) signifie « avéré comme tel ».
❏  Le seul dérivé est le terme juridique DÉCLARATOIRE adj. (1483), demeuré rare.
DÉCLARATION n. f. (1290) représente le latin classique declaratio « action de montrer, manifestation », à basse époque « explication », dérivé du supin de declarare. Le mot français correspond à l'action de déclarer, concrètement à l'écrit par lequel on fait publiquement connaître qqch. et, en particulier (1600), à l'aveu de sentiments amoureux. Par métonymie, il désigne l'énumération détaillée de ce que l'on déclare (1680, déclaration des biens). En relation avec le second sens de déclarer, il exprime l'action de faire connaître officiellement l'existence d'un fait (1690, dans déclaration de guerre, d'après l'emploi correspondant du verbe). ◆  Le préfixé TÉLÉDÉCLARATION n. f. désigne une déclaration, notamment d'impôts, par télécommunications.
■  DÉCLARATIF, IVE adj., mot didactique emprunté (XVe s.) au dérivé bas latin declarativus « qui montre, qui manifeste clairement », a dès les premiers textes le sens philosophique de « qui développe, qui explique ». Il a reçu des sens techniques, en droit et en grammaire (av. 1892) où il s'applique aux verbes qui énoncent une simple communication.
DÉCLASSER → CLASSE
DÉCLENCHER → CLENCHE
DÉCLIC → CLIQUE
DÉCLINER v. est emprunté (1080) au latin declinare, verbe transitif et absolu, signifiant « détourner, éloigner, écarter » et « s'éloigner, s'écarter » avec une idée accessoire de chute (d'où « tomber »), « dévier » ainsi que « parer, éviter », spécialement en grammaire « dériver, conjuguer, donner les flexions d'un mot ». Le mot est composé de de et clinare, verbe essentiellement attesté en composition (→ incliner) et appartenant à une racine indoeuropéenne °klei- « incliner, pencher » (→ cliver).
❏  Dès ses premières attestations, le verbe s'applique au soir qui tombe, et (1119) à l'astre qui décroît à l'horizon. Par figure, il signifie « perdre des forces, pencher vers sa fin » (1200) en parlant d'une personne, puis également d'une entité abstraite. À partir d'un sens repris au latin, « s'écarter de » (v. 1120), il a pris la valeur transitive de « refuser » (av. 1350), d'usage courant et juridique dans l'expression décliner une juridiction (1397) « la rejeter pour s'en remettre à une autre ». ◆  Dès les premiers textes, décliner est aussi un verbe de parole, probablement avec le sens ancien de « dire, réciter, composer, raconter » (1080) puis, plus techniquement, « énoncer, exposer » (1223), sens aujourd'hui restreint à des locutions comme décliner son identité, et, en grammaire (1236), « énoncer les formes variables des éléments d'un syntagme nominal selon leur fonction grammaticale (dans une langue à flexion) ».
❏  Le déverbal DÉCLIN n. m. (1080) exprime, en relation avec le premier sens du verbe, le fait de décroître (en parlant d'un astre) et, au figuré, une perte de vitalité.
DÉCLINAISON n. f. est l'adaptation semi-populaire (1236) du latin declinatio dont les sens correspondent à ceux de declinare. ◆  Le mot, employé en grammaire pour « ensemble des flexions d'un nom », puis en astronomie (1583) et en métrologie à propos de la variation de l'aiguille aimantée (1690), se limite à des usages didactiques, exceptionnellement concurrencé par le type savant déclination.
■  DÉCLINATOIRE n. m. (1380) est apparu en droit à propos des refus, de l'acte de procédure par lequel une partie décline la compétence d'un tribunal. L'emploi adjectif (av. 1502) correspond au même sens, « qui refuse ».
■  DÉCLINABLE adj. (XIVe s.) et son antonyme INDÉCLINABLE adj. (1380) sont empruntés au bas latin declinabilis et indeclinabilis, tous deux spécialisés en grammaire.
❏ voir DÉCLIVE, INCLINER.
DÉCLIVE adj. et n., d'abord declifs au masculin pluriel (1492) et, à même date, déclive pour les deux genres, est emprunté au latin declivis « en pente », au figuré « sur son déclin ». Le mot est le dérivé préfixé de clivus « pente », souvent « montée », et au figuré « difficulté », lequel se rattache comme °clinus « pente » et clinare (→ les composés décliner, incliner) à la racine indoeuropéenne °klei- « incliner, pencher » (→ cliver).
❏  Le mot qualifie ce qui est incliné, en pente et, par extension, en position basse, spécialement en médecine. Il est substantivé au féminin pour désigner une pente et au masculin pour désigner un des lobules du cervelet.
❏  DÉCLIVITÉ n. f. (1487), emprunté au dérivé latin declivitas « pente », est plus courant que l'adjectif.
❏ voir CLIVER.
DÉCOCHER → 1 COCHE
DÉCOCTION n. f. est emprunté (1256) au bas latin médical decoctio « action de faire bouillir », « préparation obtenue par cette opération », et au figuré « déconfiture, banqueroute ». Le mot est formé sur le supin decoctum de decoquere « faire cuire entièrement », de de marquant l'achèvement et coquere (→ cuire).
❏  Le mot, introduit en pharmacie, a conservé le sens du latin et a pris quelques valeurs généralement péjoratives, désignant un mélange liquide peu attirant, au figuré un assemblage sans génie et, en argot militaire, ce qui tombe sur quelqu'un. Dans l'usage familier, il correspond à « grande quantité (de ce qui est assimilé à un liquide) ».
DÉCOLLATION n. f. est emprunté (1227) au bas latin decollatio, terme juridique dérivé de decollare « ôter du cou » puis spécialement « décapiter ». Ce verbe est formé sur collum (→ cou) au moyen de la particule de indiquant la séparation (→ de) et de la désinence -are des verbes de la première conjugaison.
❏  Le mot, introduit dans un contexte hagiographique (la décolation saint Jehan), a décliné sous la concurrence de décapitation. Il se maintient dans ce contexte, et spécialement en référence à la section du cou d'un fœtus mort, pratiquée in utero pour faciliter son extraction.
❏  Le verbe latin a été emprunté sous la forme 2 DÉCOLLER v. tr. (v. 980), encore employé en terme de pêche pour « trancher la tête de la morue avant le salage ».
1 DÉCOLLER → COLLE
DÉCOLLETER → COL
DÉCOMBRE n. m. est le déverbal (1404) de l'ancien verbe décombrer (av. 1150) « débarrasser de ce qui gêne ; décharger », formé par changement de préfixe sur encombrer*.
❏  Le mot a eu le sens actif d'« action d'enlever ce qui encombre » puis s'est fixé, par métonymie, au sens de « débris d'un édifice écroulé » (1572), presque uniquement au pluriel, avec des emplois métaphoriques.