HAGARD, ARDE adj., attesté sous la forme hagart comme terme de fauconnerie (v. 1393), est d'origine incertaine. On l'a considéré comme dérivé de hague (1341), forme normande de haie. Hague a donné le dialectal hague « palissade » (1780) et « bâton, trique ». Un faucon mué de haie « sauvage » s'opposait à mué de ferme « domestique ». Le mot pourrait être emprunté à un moyen anglais °hagger « sauvage », dérivé de hag « sorcière » (Cf. allemand Hagerfalk « faucon sauvage »).
❏
Hagard s'est dit en fauconnerie de l'oiseau qui, capturé adulte, restait trop farouche pour être apprivoisé (opposé à niais « pris au nid », et à sors « en plumage brun de jeune »). Le mot s'applique ensuite aux personnes (fin XIVe s.), mais cet emploi au sens de « farouche » est aujourd'hui littéraire.
◆
On ne retient ensuite que le sens de « farouche » en parlant du sentiment : cueur hagart « sauvage » (déb. XVe s.), puis de l'expression regard hagart (1577) et oil (œil) hagard (1585). Le mot, surtout à partir de son emploi par Hugo à côté de farouche, fauve, etc., se dit de ce qui rend l'homme hagard.
HAGGIS n. m. est un emprunt à l'anglais médiéval, où il désignait une sorte de pudding, puis qui fut adopté en Écosse. Le mot ne s'emploie en français (s prononcé) qu'à propos de la cuisine écossaise ; il désigne un plat à base d'abats de mouton ou de veau et d'avoine — un peu à la manière du kikafar ou kig ha farz breton —, bouillis dans l'estomac de l'animal. On parle en français de « panse de brebis farcie ».
HAGIOGRAPHE adj. et n. est un emprunt savant (fin XVe s., agyographe, n. m.) au bas latin hagiographa, pluriel neutre, emprunté au grec ecclésiastique hagiographa (biblia) « les livres hagiographes de la Bible », composé de hagios « saint, sacré », et de -graphos « ce qui est écrit », de graphein « écrire » (→ graphe).
❏
Hagiographe a eu ce sens étymologique comme nom et comme adjectif (1704, livre hagiographe). Le mot s'emploie ensuite (déb. XVe s.) au sens d'« auteur qui écrit la vie des saints », composé alors de hagio-, de hagios, et de l'élément -graphe. Par extension le mot a pris la valeur de « biographe qui embellit la vie de son héros ».
❏
En dérive
HAGIOGRAPHIE n. f. (1813), d'où vient
HAGIOGRAPHIQUE adj. (1840), souvent employé par extension pour « absolument laudatif ».
◈
HAGIOLOGIE n. f. (1840 ; composé savant du grec
hagios, et de
-logie) est un terme didactique désignant l'étude de la sainteté.
HAÏDOUK, d'abord francisé en HEÏDUQUE n. m. (haiduc en 1516, heidouque, 1660, heiduk 1664, flottements dus à la prononciation), est un emprunt d'origine turque (hajduk « brigand »), passé par le hongrois hajduk, « militaire », devenu heiduck en allemand. Le mot désigne en histoire un soldat d'une milice hongroise, puis, en France, un domestique vêtu à la hongroise. Enfin, au XIXe s., le nom échoit aux patriotes chrétiens de Serbie, Bulgarie, Roumanie, opposés aux musulmans. L'écrivain roumain Panaït Istrati a écrit une « Présentation des Haïdoucs » (l'orthographe demeurant flottante).
G
HAIE n. f. est issu (v. 1120) du francique °hagia « haie » (d'arbres, etc.), qui correspond à l'ancien haut allemand hegga « pieu, palissade », au moyen néerlandais hegge « haie, clôture » ; le latin médiéval haja est attesté au sens de « haie » au IXe siècle.
❏
Haie conserve le sens étymologique, avec les syntagmes haie vive et haie morte (1600).
◆
Le mot prend le sens d'« obstacle » (fin XIIIe s.) en parlant d'une file de choses qui interdit le passage, d'où son emploi en hippisme (1853) et en athlétisme (1884).
◆
Par analogie et au figuré, haie désigne (v. 1360) une file de personnes bordant une voie, notamment dans les locutions faire, former la haie.
◆
Par ailleurs, haie est un synonyme vieilli (1280) de flèche (en parlant d'une charrue).
❏
Le dérivé HAYON n. m. s'est employé dialectalement pour « étal, échoppe » (1280), c'est-à-dire « claie sur laquelle on place les marchandises » ; le mot a encore dans des dialectes le sens de « claie formant abri » (relevé par Littré en 1877). Hayon prend ensuite le sens de « panneau amovible » (1872, pour une charrette, mais antérieur ; 1926 pour un camion). De ce sens vient (1867) la forme agglutinée avec l'article layon (pour l'hayon).
HAÏK n. m. est emprunté (1725 au féminin, 1830 nom masculin), d'abord sous la forme francisée heque (1654), à l'arabe maghrébin ḥayk, issu du verbe ḥāka « tisser » et désignant une longue pièce d'étoffe dans laquelle les femmes musulmanes se drapent. Le mot a connu de nombreuses variantes, suivant les transcriptions des voyageurs : hayque (1667), alhaique (1670), eque (1675), haïque (1683), hayc (1686).
HAÏKAÏ, HAÏ-KAÏ ou HAÏ-KU n. m., attesté chez Paul Eluard (1920) dans un titre de recueil (Pour vivre ici, onze haïkaïs), est la translittération d'un mot japonais, attesté en 905, comme titre d'une section d'une anthologie, sous la forme haïkaï-ka. C'est un terme d'origine chinoise signifiant « poème mettant en œuvre les jeux de l'esprit » ; associé avec ce sens au renga (1356, haïkaï renga), le haïkaï devient un genre autonome à partir du XVIIe s., en particulier avec l'école de Bashô (1644-1694) ; œuvre collective, les haïkaïs sont construits à partir d'un thème, lors de séances qui réunissent plusieurs poètes, et ils s'enchaînent. Chaque haïkaï se compose, comme le renga, d'une strophe de 17 syllabes (5/7/5) issue d'un genre ancien, le tanka (5/7/5/7/7).
❏
En français, le mot conserve le sens du japonais et désigne par ailleurs un poème construit selon la structure syllabique du haïkaï.
❏
HAÏKU n. m., autre emprunt (attesté 1922) au japonais, représente la contraction de haïkaï-hokku, hokku désignant d'abord le verset initial d'une séquence, puis un verset détaché. Ce mot a été proposé en 1891 par l'écrivain Masaoka Shiki (1867-1902) pour désigner un poème de même structure que le haïkaï, mais composé hors de toute préoccupation d'enchaînement. En français, les mots haïkaï et haïku sont employés, hors du cercle des spécialistes, indifféremment avec le même sens.
HAILLON n. m. a été emprunté (1391) au moyen haut allemand hadel, variante de hader, « lambeau, guenille », ou bien dérivé (suffixe diminutif -on) de hailles « guenilles », emprunt au moyen haut allemand. Hailles est relevé seulement au XIXe s., avec divers sens, dans plusieurs dialectes (wallon, picard, champenois) mais est beaucoup plus ancien, comme l'indique son aire d'extension très large et celle de ses dérivés.
❏
HAILLONNEUX, EUSE adj. « qui tombe en lambeaux », vieilli aujourd'hui, se trouve chez Ronsard (1569) ; le mot s'emploie ensuite au sens de « vêtu de haillons » (1580).
G
HAÏR v. tr. est issu (1080), antérieur sous la forme préfixée enhadir (v. 1050), de l'ancien francique °hatjan « haïr », restitué d'après l'ancien haut allemand hâzen, hazôn, le moyen haut allemand hazzen (Cf. allemand hassen, anglais to hate).
❏
Haïr, « éprouver un sentiment de haine envers (qqn) », s'emploie d'abord en parlant de personnes (1160, en construction absolue), ensuite de choses (1165) ; les constructions haïr à et haïr de, courantes à l'époque classique, sont aujourd'hui tombées en désuétude.
❏
Le dérivé
HAINE n. f. (v. 1360) apparaît sous la forme
haïne (v. 1150) puis
hayne (1283). La locution
en haine de (1644, Corneille), vieillie aujourd'hui, tend à être supplantée par
par haine de (
XXe s.).
Avoir la haine « être furieux, en colère » a donné lieu à un emploi elliptique,
la haine ! (années 1980), à propos du ressentiment social.
◈
De
haine vient
HAINEUX, EUSE adj., à l'origine « détesté, haï » (1155,
haïnus) ; l'adjectif prend aussi (v. 1165) le sens de « naturellement porté à la haine », d'où « qui exprime la haine, est inspiré par la haine » (1365).
◆
L'adverbe dérivé
HAINEUSEMENT est aujourd'hui d'emploi littéraire (fin
XVe ; mil.
XIVe s.,
haingneusement).
■
HAÏSSABLE adj. a été construit (1569) à partir du radical du participe présent et de l'imparfait de haïr (la forme haable, XIIIe s., vient de haïr).
■
Le dérivé HAÏSSEUR, EUSE adj. et n. est aujourd'hui d'emploi rare (1566) ; il s'est substitué aux formes hayor (déb. XIIIe s.), haere (v. 1245), de haïr.
G
HAIRE n. f. vient (1re moitié Xe s.) de l'ancien francique °harja « vêtement grossier fait de poil », restitué par l'ancien haut allemand harra et qui a abouti à l'allemand Haar et à l'anglais hair « cheveu ».
❏
En français, la haire est d'abord une chemise faite de crin, que l'on porte par esprit de mortification ; le mot s'emploie ensuite (v. 1170) par extension pour désigner un tissu grossier qui n'a pas été soumis au foulage (1723, drap en haire).
◆
Par figure, haire a signifié en ancien français (v. 1150) « tourment, peine », d'où l'adjectif haire « malheureux » (v. 1250).
HAÏTIEN, IENNE adj. et n. est dérivé du nom de Haïti, île partagée en deux États, Haïti et la République dominicaine (où l'île est appelée Hispaniola). Le français d'Haïti, parlé par environ 1% de la population, coexiste avec la langue majoritaire, l'ensemble des créoles haïtiens.
HAKA n. m. est l'emprunt par les langues européennes d'un mot maori signifiant « danse », appliqué à une danse guerrière. Le mot, diffusé dans les années 1980 en français, s'est imposé avec les chants et mimiques d'intimidation de l'équipe de rugby néo-zélandaise, empruntés à la culture maorie.
HALAL ou HALLAL adj. est emprunté à l'adjectif arabe signifiant « licite, permis », et s'applique à la nourriture permise par la loi musulmane. Le mot est connu en France, à propos de la viande et de la boucherie, à partir des années 1980. Il correspond au kasher juif.
HALBRAN n. m. est un emprunt (v. 1393, halebran) au moyen haut allemand halberant, proprement « demi-canard », parce que le jeune canard sauvage est petit ; on trouve la forme albran chez Rabelais (1552) et la forme moderne est attestée en 1636.
❏
Le dérivé
HALBRENER v. intr. (
XVIe s. ; 1373 au participe passé) « chasser le halbran » est sorti d'usage.
■
HALBRENÉ, ÉE adj. (v. 1200), ancien terme de fauconnerie (faucon halbrené, « qui s'est brisé des plumes en halbrenant »), s'est employé au figuré au sens de « rompu de fatigue » (XVIe s.), « en mauvais état » (1694).
L
HALEINE n. f. représente, d'abord sous la forme aleine (1080), le déverbal de l'ancien verbe alener (ci-dessous).
❏
Haleine signifie d'abord « air qui sort des poumons » et par métonymie « souffle » (1080) ; par analogie, il désigne plus généralement ce qui s'exhale comme un souffle (déb. XIIIe s., « souffle du vent »), en particulier une odeur qui se dégage (1690).
◆
Haleine a pris, surtout dans des locutions, le sens figuré (1595) de « capacité de soutenir un effort intellectuel prolongé », littéraire aujourd'hui. Haleine « respiration » entre dès le moyen âge dans la formation de locutions : reprendre haleine (XIIIe s. ; prendre haleine est archaïque), au propre et au figuré ; en haleine (1456), c'est-à-dire dans un état tel qu'il n'est pas nécessaire de s'arrêter pour reprendre haleine, surtout au figuré dans tenir qqn en haleine (1580) ; d'une haleine « sans s'arrêter pour respirer » (v. 1460) d'où au figuré « sans pause » (1677) ; hors d'haleine (v. 1460) ; de longue haleine (1595) « qui dure longtemps » et aujourd'hui « qui demande beaucoup de temps ». La locution adverbiale à perdre haleine (av. 1634) est toujours en usage ; à perte d'haleine (1673), de même sens, est archaïque, comme être sans haleine « sans force », et perdre haleine, d'abord au sens de « mourir », et qui signifie depuis le XIXe s. (av. 1834) « ne plus pouvoir respirer, à la suite d'un effort trop soutenu ».
◆
Les métaphores familières de la mauvaise haleine sont nombreuses. Parmi les plus fréquentes, une haleine de chacal (1961), de cheval, de coyote... ou encore à tuer les mouches.
❏
HALENER, HALEINER v. tr., à l'origine du nom, est issu du latin populaire
°alenare, altération du latin classique
anhelare « respirer difficilement, exhaler », par métathèse de
n et
l (Cf. italien alenare, ancien provençal alenar) ; le
h initial vient d'une réfection orthographique, d'après le latin
halare « souffler ».
◆
Le verbe a été repris à la fin du
XIXe s. par Moréas, Huysmans et reste d'usage littéraire.
Halener, tr. (
aleiner, v. 1165), a signifié « exhaler son haleine » et, par extension, « souffler » (
XVIe s.) ; comme
v. intr., halener a eu le sens figuré (
alainer, v. 1170) de « deviner, pressentir »
(Cf. flairer).
■
Le dérivé HALENÉE n. f. (1180-1190, alenee) « souffle, respiration » est aujourd'hui seulement d'usage littéraire (Cf. haleinée dérivé de haleine chez Giono).
❏ voir
HALETER.
1 HALER v. tr. est emprunté (déb. XIIe s.) au germanique occidental °halôn « amener, aller chercher » restitué par l'ancien haut allemand halôn, holôn, le moyen haut allemand halen, holen « faire venir, chercher à atteindre, tirer hors de » et le moyen néerlandais halen « aller chercher, aller prendre » ; en normand, haler a gardé le sens général de « tirer ».
❏
Le verbe, terme de marine, signifie d'abord « tirer sur (un cordage, un câble, etc.) », puis (v. 1180) équivaut à « tirer au moyen d'un cordage » et, par extension, à « remorquer (un bateau) au moyen d'un cordage qu'on tire du rivage » (XIIIe s. ; se haler, 1833).
◆
Le sens général de « tirer » ou « traîner » s'est conservé au Québec. En acadien, haler se dit pour « se dépêcher » (emploi issu d'un usage de marins).
❏
Les dérivés de
haler appartiennent au vocabulaire de la marine :
HALAGE n. m. (1488) « action de haler » est usuel dans
chemin de halage (1691).
■
HALEMENT n. m. (1660 « action de haler »), emploi disparu, a été repris (1676) comme terme de charpenterie.
■
HALEUR, EUSE n. (1680), « personne qui hale », a été repris comme nom masculin (1931) pour « treuil pour remonter les filets ».
■
Enfin, HALIN n. m. « cordage » (1679) est sorti d'usage.
◈
Le composé
DÉHALER v. tr., terme technique (de
1 dé-) au sens de « déplacer (un navire) au moyen de ses amarres » (1529,
deshaler), s'est employé au pronominal pour « avancer, marcher » dans l'argot des marins (1883, Corbière).
■
Il a fourni DÉHALAGE n. m. (XXe s.).
◈
De nombreux composés ont eu cours en marine, tels
HALE-À-BORD n. m. (1691),
HALE-AVANT n. m. (1772),
HALE-DEDANS n. m. (1836), etc.
?
HÂLER v. tr. est d'abord attesté (v. 1180) comme participe passé adjectivé (baston halé, « sec, desséché ») et au XIIIe s. (v. 1225-1230) à l'infinitif ; on relève au moyen âge les formes harler, haller, hasler. L'origine du mot est incertaine, peut-être un latin populaire °assulare, altération du latin classique assare « rôtir », le h provenant d'un croisement avec le néerlandais hael « desséché » (ou un autre mot de la famille du francique °hallôn « sécher ») ; le verbe pourrait être issu directement de °hallôn.
❏
Hâler a eu pour premier sens « dessécher (les végétaux) », en parlant du soleil ; le verbe s'emploie ensuite pour « rendre (la peau, une partie du corps) plus ou moins brun » (v. 1225-1230 ; 1690 au pronominal, peau qui se hâle).
❏
Le déverbal
HÂLE n. m., sous cette forme au
XVIIe s. (1176,
hasle ; XIIIe s.,
halle, puis
hale, du début du
XVe jusqu'au
XVIIe s.), a eu une évolution sémantique parallèle à celle de
hâler, le sens de « couleur prise par la peau exposée au soleil et à l'air » étant attesté en 1690.
■
HÂLOIR n. m. est un terme technique, lié au premier sens du verbe, qui désigne un séchoir (pour le chanvre, 1752, pour les fromages à pâte molle, 1895).
■
HALETTE n. f., mot régional (Lorraine) attesté en 1903, désigne une coiffe protégeant du hâle ; helot, nom masculin (1876), a le même sens.
◈
Le préfixé antonyme
DÉHÂLER v. tr. (1690,
dehasler) « faire perdre son hâle à (qqn) » est demeuré rare.
?
HALETER v. intr., attesté au XIIe s. (v. 1165), a été considéré (Bloch et Wartburg) comme un dérivé d'aile, sur le modèle voler / voleter, signifiant proprement « battre des ailes » (Cf. en Anjou et en Poitou, daleter « battre des ailes »), appliqué par métaphore au cœur ; le h serait d'origine expressive. Haleter pourrait être aussi un dérivé d'un ancien verbe haler de même sens, maintenu dans les dialectes, et issu du latin classique halare « exhaler (une odeur, un souffle) » d'origine incertaine, dont un composé a donné haleiner (→ haleine).
❏
Le sens de « palpiter » demeure aujourd'hui dans quelques emplois. Haleter prend au XVIe s. le sens de « respirer bruyamment, être essoufflé » (1538) et s'emploie au figuré pour « aspirer ardemment » (1559), usage archaïque auquel s'est substitué celui d'« être tenu en haleine ». Par analogie, haleter s'emploie aussi (1873) au sens de « faire un bruit qui évoque un halètement ».
❏
HALÈTEMENT n. m. (1495), très peu employé jusqu'au milieu du XIXe s. puis assez usuel, et HALETANT, ANTE adj. (1539) ont eu une évolution sémantique parallèle à celle du verbe.
HALF-TRACK n. m. est un mot emprunté (1946) à l'américain half-track, littéralement « semi-chenillé » de half « demi », et track au sens de « chenille ».
❏
Le mot a désigné une semi-traction par chenilles (les roues avant restant libres), puis le véhicule militaire lui-même.