VAUCHÉRIE n. f. est un terme de botanique tiré (1805) du nom du naturaliste suisse J. Vaucher (1763-1841) pour désigner une algue verte filamenteuse, ramifiée, qui croît dans les eaux douces et sur la terre humide, en climat tempéré.
VAUCLUSIEN, IENNE adj., du nom géographique Vaucluse, donné en 1793 à un département français, et qui dénommait le site appelé en provençal Font de Vau cluso, c'est-à-dire « source de la vallée close » (en latin vallis clausa, 1034). Ce « val » est celui de la Sorgue, qui ressort au pied d'une barre rocheuse. Un autre Vaucluse existe dans le département du Doubs. Depuis 1946, le site se nomme Fontaine-de-Vaucluse. C'est là que Pétrarque, vers 1330, écrivit les Rimes, sonnets célébrant Laure.
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La géologie a nommé (1904) fontaine vauclusienne les résurgences de rivières souterraines comparables à celle de la Sorgue.
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VAUDEVILLE n. m., contraction (1549) de vault de ville (1507), représente une altération, d'après ville*, de vau de vire « chanson de circonstance » (XVe s.). Le mot est traditionnellement rattaché à vau (val*) de Vire, région de Basse-Normandie dont les chansons eurent du succès du XVe s. au début du XVIIe s. (1610, livre des vaux de Vire).
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Pour P. Guiraud, qui conteste cette origine géographique, vaudevirer est un composé tautologique de vauder, mot normand signifiant « tourner », « aller d'un côté et de l'autre » (→ galvauder) et de virer*, le déverbal désignant une ritournelle. Quoi qu'il en soit, le mot, sous l'influence de ville, a été interprété comme une chanson satirique de circonstance.
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Le mot est sorti d'usage avec son premier sens de « chanson populaire à thème satirique ou bachique », sauf en histoire littéraire où l'on emploie aussi la forme ancienne.
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Il désigne (1721) une chanson insérée dans une pièce de théâtre, d'où l'expression pièce en vaudevilles (1776) pour une pièce de théâtre mêlée de chansons et de ballets, et spécialement (1811) l'emploi de vaudeville à propos d'une comédie légère, fertile en rebondissements. Par figure, il se dit de ce qui a le caractère léger, l'intrigue complexe et burlesque du vaudeville (1844 ; 1830, de vaudeville).
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En dérivent
VAUDEVILLISTE n. (1735) « auteur de vaudevilles (pour le théâtre) » et
VAUDEVILLESQUE adj. (1891 ; succède à
vaudevillique, 1832 Stendhal), qualifiant surtout au figuré une situation ridicule et compliquée.
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VAUDEVILLISÉ, ÉE adj. (1826 ; 1832 comme verbe) est sorti d'usage.
1 VAUDOIS, OISE n. et adj. est un emprunt (v. 1265 dans Rutebeuf) au latin médiéval Valdenses (n. m. pl.), tiré du nom de Petrus Valdus ou Valdesus, en français Pierre Valdo, marchand lyonnais dont le patronyme signifie « de la vallée », fondateur d'un groupe évangélique apparu à la fin du XIIe siècle. L'adjectif qualifie ce qui est relatif à ce groupe, prônant la pauvreté et pratiquant la prédication évangélique, qui fut combattu et pourchassé comme hérétique, parfois confondu avec le catharisme, auquel il était pourtant opposé. Au XVIe s., les Vaudois rejoignirent la Réforme.
2 VAUDOIS, OISE adj. et n., attesté vers la fin du XVIIIe s., est issu du latin médiéval (pagus) Valdensis. Le canton de Vaud, ancien pays de Vaud, est une terre gauloise conquise comme le reste de la Gaule par les Romains, puis occupée par les Germaniques burgondes, et qui devint avec les Francs un comté de l'Empire carolingien, le Comitatus Valdensis, nom attesté en 835. L'origine de valdensis pourrait être valdum pour validum « fort, puissant », désignant une place fortifiée (→ valide). À Vaud correspond l'allemand die Waadt et das Waadtland, l'italien Vaud, le romanche Vad. Une origine germanique est peu vraisemblable.
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Vaudois, oise qualifie comme adjectif ce qui est relatif au pays de Vaud, et désigne comme nom ses habitants. Une partie notable de la littérature en français de la Suisse est consacrée au pays de Vaud et aux Vaudois (Ramuz, Chessex).
VAUDOU n. m. et adj. a été emprunté (1797, vaudoux) à vodu, mot d'une langue de Bénin utilisé en créole haïtien et aux Petites Antilles.
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Le mot a désigné, par une interprétation superficielle et erronée, une danse des Noirs.
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Repris vers le milieu du XIXe s. (1864), il s'applique plus correctement au culte animiste, originaire du Bénin, répandu chez les Noirs des Antilles et de Haïti et, par métonymie, les divinités de ce culte et ceux qui le pratiquent. Le vaudou, étudié en Haïti par Alfred Métraux (Le Vaudou haïtien, 1958) a inspiré les écrivains francophones (J. Price-Mars, J. Roumain, J. S. Alexis, R. Depestre). Il a pour équivalent brésilien le candomblé. Le mot, substantif, désigne aussi une divinité de ce culte.
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Vaudou est aussi employé comme adjectif (1868), par ex. dans une cérémonie vaudou, rites vaudous.
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VAUDOUISANT, ANTE adj., écrit VODOUISANT en français d'Haïti, désigne un ou une adepte du culte vaudou. VAUDOUISME n. m. s'applique à l'ensemble des croyances et des rites du vaudou.
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VAUDOUESQUE, VODOUESQUE en Haïti, est l'adjectif de vaudou, synomyme de vaudou, adj.
VAUTOUR n. m. est attesté sous diverses formes en ancien et en moyen français, parmi lesquelles voltur (fin XIe s., Raschi), voltour (v. 1265), vouteur (1352-1356), voultour (1546) ; la forme moderne en vau- (1553) est probablement une forme dialectale du Sud-Ouest. Le mot est un emprunt au latin classique voltur ou vultur, « oiseau de proie de grande taille », employé aussi au figuré pour « personne avide, dure ». Ce mot serait apparenté à vellere « arracher, extirper » (→ laine, révulsion) ; cependant, on a aussi évoqué un mot étrusque signifiant littéralement « l'oiseau de dieu vel ». On relève aussi des formes qui reprennent le dérivé latin vulturius de même sens, comme voutoir (XIIIe s.), voultoir (v. 1375).
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Le mot conserve le sens propre du latin et prend plus tard, peut-être par réemprunt (1577) le sens figuré déjà attesté en latin. Désignant l'oiseau, le mot s'applique spécialement aux vautours d'Europe, d'Afrique et d'Asie, le vautour d'Amérique étant appelé condor. Par extension, on appelle
vautour moine un percnoptère.
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Au XXe s., par calque de l'anglais vulture, vautour désigne (1967) un partisan des solutions de force dans un différend international, moins courant que faucon* et opposé à colombe.
L
VAUTRE n. m. est la réfection (v. 1180, aussi veautre) de veltre (1080), forme issue du latin impérial vertragus « sorte de lévrier », mot d'origine gauloise.
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Terme de chasse archaïque, vautre désigne un chien courant, utilisé pour la chasse au sanglier, à l'ours.
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Parmi les dérivés encore vivants, mais devenus rares :
VAUTRAIT n. m. (1655) « équipage de vautres », antérieurement
vautroy (1405),
vautray (1554),
vautret (mil.
XVIe s.).
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1 VAUTRER v. tr. (1690) « chasser avec des vautres », auparavant veautrir (v. 1390), vaultrer (1573).
L
2 VAUTRER (SE) v. pron. est la réfection (v. 1636) de formes comme voutrer (v. 1190, jusqu'au XVIIIe s.), voltrer (XIIIe s.), etc., en concurrence jusqu'à la fin du XVIIIe s. avec la forme veautrer (1538), par attraction de veau. Le verbe est issu du latin populaire °volutulare « se coucher, s'étendre (sur, dans qqch.) en se roulant », qui a donné l'italien voltolare « se rouler », voltolarsi « se vautrer ». °Volutulare est dérivé du latin classique volutus, participe passé de volvere « tourner » (→ volute, évoluer, révolution...).
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Le verbe a d'abord conservé le sens de l'étymon dans les constructions se vaultrer parmi (1534), se vautrer sur (1636), se vautrer dans (qqch.).
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L'idée de « se rouler » a progressivement cédé la place à celle de « s'abandonner mollement », par influence probable des métaphores sur veau (et vache : s'avachir). Il s'emploie au figuré pour « se complaire, s'abandonner », par exemple dans se voutrer en péchié « s'abandonner au péché » (v. 1300), se vautrer dans la débauche (1675).
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L'emploi transitif (XVe s., voutrer son corps) a disparu.
VAVANGUE n. f., francisation probable du malgache voa vanga, désigne en français de l'océan Indien un petit fruit rond, de couleur verte ou brun rougeâtre, comestible, à goût assez fade, provenant du vangueria madagascariensis (VAVANGUIER n. m., 1811), arbrisseau de la famille des Rubiacées.
VÉ ! interj. est un emprunt à l'occitan provençal vé, impératif de la 2e personne du verbe vedeir, issu du latin videre comme le fançais voir. Vé ! se trouve en français, par écrit en 1892 à Marseille, en 1885 dans A. Daudet. En Provence, dans l'est du Languedoc, vé ! comme vaï ! peut renforcer une affirmation, attirer l'attention, appeler, parfois marquer la surprise ou simplement ponctuer le discours. Il est souvent associé à té ! (« tiens ») et a parfois la valeur plus précise de « vois ! ».
L
VEAU n. m. (fin XIIe s.), d'abord vedel et veel (v. 1120), veal (v. 1300), viaul (fin XIVe s.), est issu par évolution phonétique du latin classique vitellus, mieux conservé dans les langues romanes (par exemple l'italien vitello) que vitulus dont il est le diminutif et qui correspond à « veau » pour le sens (le vitellus est donc un jeune veau). Vitulus, « petit de l'année », est aussi employé dans vitulus marina « veau marin, phoque » et, au figuré, comme terme d'affection. Le mot dérive de vetus, veteris « de l'année précédente », qui a abouti en français à vieux*. Vetus est généralement rattaché à une base indoeuropéenne °wet- désignant l'année, qu'on retrouve dans le sanskrit vatsah « veau », le gotique withrus « agneau » (animaux de l'année).
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Le mot conserve le sens latin de « petit de la vache » ; il entre dans des locutions, où est spécifié le mode d'élevage,
veau de lait (1640 ; d'abord
viaul, 1396), dit aujourd'hui
veau fermier ou
veau sous la mère. Veau montgane (1690), de l'italien
vitello mongano, se disait d'un veau élevé dans la ménagerie royale, nourri du lait de plusieurs vaches, de sucre et d'œufs ; par altération, cette expression est devenue
veau de montagne (1694), peut-être mis en rapport avec
veau de rivière « élevé sur des pâturages en bordure de cours d'eau ».
Veau (élevé) sous la mère, locution répandue après 1950 par les guides gastronomiques, se rencontre déjà au
XVIIIe s.
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L'expression
veau d'or (1485 ; v. 1170
veel d'or) désigne l'idole d'or représentant un jeune taureau, adorée par les Hébreux, puis s'emploie par figure pour « homme qui n'a pas d'autre mérite que sa richesse » (1690), sens disparu, alors qu'on connaît encore
adorer le Veau d'or (1694) « avoir le culte de l'argent ».
Veau fait partie de nombreuses locutions ou expressions figurées, où l'on a retenu des caractéristiques physiques de l'animal, et des comportements qui lui sont attribués traditionnellement, dans notre culture : « lourdeur », « maladresse », « paresse », « sottise », etc. Le mot s'emploie familièrement (1480) pour « imbécile, sot », en adjectif au XVe s. (1485) et au XVIIe siècle ; l'idée d'inexpérience se trouvait dans jeune veau « jeune étourdi » (1433), disparu ; on relève chez Rabelais veau cornart « docteur pédant », veau escorné « poltron », veau de disme (1532 ; 1701, de dîme) « lourdaud », rire comme un veau « comme un sot », sortis d'usage.
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Faire le veau, qui ne s'emploie plus pour « faire le nigaud » (1594), signifie « s'étendre nonchalamment » (1668, La Fontaine ; aussi 1654, s'étendre comme un veau) par la même image que s'avachir, et a pu influencer se vautrer* ; pleurer comme un veau est attesté en 1606, avant s'amuser ainsi qu'un veau, disparu. On a aussi employé faire le pied de veau « faire mal la révérence » (1669).
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Tuer le veau gras (en anc. franç. occire le cras veel, v. 1225), allusion à la fête donnée en l'honneur du retour de l'enfant prodigue dans l'Évangile, a signifié « faire bonne chère en l'honneur d'un succès remporté » (1640) ou « en l'honneur de qqn » (1690).
Au XIXe s., le sémantisme des emplois figurés se modifie et devient nettement plus péjoratif, cette tendance est analogue à celle de l'italien vitellone « grand veau » ; en français, grand veau (1823) ou veau (1842) est toujours en usage familier pour « fainéant », mais les emplois argotiques du mot pour « jeune prostituée » (1840) ou pour « femme qui a des manières trop libres » (1876) ont disparu, ainsi que veaumorné « femme ivre » (1840, pour veau mort né).
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Au début du XXe s., avec l'idée d'« indolence », veau s'emploie par figure pour « mauvais cheval de course » (1901) puis en parlant d'une automobile peu nerveuse (1917) sens très vivant, et d'un bateau.
Par ailleurs, le mot désigne depuis le XVIe s. la viande de l'animal (v. 1480, pasté de veau), d'où bouillon de veau (1800) et en cuisine fond de veau, ainsi que le cuir fait avec sa peau (1462).
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De là, la locution figurée ancienne se faire relier en veau « être auteur » (1680), à cause de l'abondance des reliures en veau aux XVIIe et XVIIIe siècles. Dans cette acception, le mot s'est employé en argot militaire (1832) pour « sac (du soldat) », (Cf. vache).
Veau s'emploie par analogie pour nommer d'autres animaux — souvent des jeunes — :
veaulx de biche (1530), disparu,
veau de mer (1538) puis
veau marin (1562) « phoque » ;
veau marin ou
veau des Chartreux « thon ».
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Régionalement, veau se dit de la partie d'un champ mal labourée (1551) où le blé n'a pas poussé (1842, Académie).
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Par une métaphore analogue à celle de poutre, chèvre, etc., le mot a désigné (1701) une poutre en charpenterie (→ ci-dessous 2 vau).
❏
Le dérivé
VÊLER v. tr. a été formé à partir de la forme ancienne de
veau ; le verbe, qui s'est écrit
veller (1328,
p. p.),
vesler (1482),
véler (1680), avant
vêler (1688), signifie « mettre bas », en parlant de la vache. Il a eu aussi les sens de « mugir » (
XVe s.,
veeler), « gémir » (1842) et dans les dialectes le sémantisme général de « crouler, s'ébouler ».
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Des dérivés de vêler, deux sont encore en usage : VÊLAGE n. m. (1834), synonyme de VÊLEMENT n. m. (1841).
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Vêlage est par ailleurs un terme didactique (1891 ; J.-B. Charcot l'emploie en 1910) désignant la désagrégation d'une partie de la banquise qui produit les icebergs ; ce sens vient de la valeur figurée et dialectale du verbe, « s'ébouler ».
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VÊLE ou
VELLE n. f., attesté au
XVIe s. en Poitou (1530,
vesle), forme féminine de
veau, n'a pas été pris en compte dans les dictionnaires français, alors qu'il s'employait dans de nombreuses régions en milieu rural pour « veau femelle » ou « génisse ». Ce mot a perduré en Auvergne, dans le Rhône, dans le Sud-Ouest et, au sens de « génisse », en Limousin, en Aquitaine.
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VELOT n. m., dérivé (1611) de la forme ancienne
ve(e)l, a d'abord désigné un petit veau puis (1785) la peau de veau mort-né.
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VAU n. m. est la graphie altérée (1888) de
veau* employé métaphoriquement (1701) comme terme de charpenterie, pour désigner la pièce porteuse de la ferme d'un cintre, utilisée pendant la construction d'une voûte.
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Le composé
SOUS-VAU n. m. est formé au
XXe siècle.
❏ voir
VÉLIN, VITULAIRE.
VECTEUR adj. et n. m. est un emprunt savant (1596) au latin classique vector « passager » et « celui qui transporte », dérivé comme vectura (→ voiture) du supin du verbe vehere « transporter par terre ou par mer » et « porter sur ses épaules » ; ce verbe, apparenté au sanskrit váhati « il transporte en char », au vieux slave vezo, se rattache à la racine indoeuropéenne °wegh- « aller en char », « transporter en char » (→ véhicule, voie).
❏
Le mot s'est d'abord employé au sens latin de « conducteur d'un bateau ou d'une voiture », disparu.
◆
Il est repris au
XVIIIe s. au figuré comme adjectif dans
tourbillon vecteur, « qui transporte avec soi », en parlant d'une planète (1752), puis dans
rayon vecteur désignant en astronomie (1760) un segment de droite joignant un foyer (en général, le centre du Soleil) à une planète en une position quelconque de son orbite ;
rayon vecteur s'emploie également en géométrie (1761).
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Le nom, en mathématiques (1862), est emprunté à l'anglais vector (créé en 1865 par W. R. Hamilton, employé par Maxwell en électromagnétisme). Il se dit d'un segment de droite caractérisé par sa longueur, sa direction et son orientation. On parle de vecteur axial (1901), polaire, (1901), tous deux d'après W. Voigt (av. 1900), libre et lié, glissant (1909, Appell).
◆
Au XXe s., avec la valeur étymologique, vecteur désigne en médecine l'hôte d'un agent infectieux qui le transmet (1910).
◆
Enfin, il se dit (v. 1960 ; anglais vector, 1941) d'un engin capable de transporter une charge nucléaire.
❏
VECTORIEL, ELLE adj., terme de mathématiques signifiant « relatif aux vecteurs », semble avoir été formé (1885) d'après l'anglais
vectorial (1882), dérivé de
vector. En informatique, qualifie un codage des images par description vectorielle et non point par point
(mode vectoriel).
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VECTORISER v. tr. et
VECTORISATION n. f. concernent la transformation d'une image « en mode point » en image vectorielle. Les deux mots sont très probablement pris à l'anglais.
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Un élément
VECTO- résulte de composés créés en anglais, notamment
vectocardiogram (1938, Wilson et Johnston) ou
vectocardiography (1946) d'où
VECTOCARDIOGRAMME n. m. abrégé en
VECTOGRAMME n. m. « courbe résultant de l'addition d'électrocardiogrammes en mode vectoriel » et
VECTOCARDIOGRAPHE n. m. ou
VECTOGRAPHE n. m., VECTOCARDIOGRAPHIE n. f. ou
VECTOGRAPHIE n. f. qui s'appliquent à l'appareil et à la méthode d'électrocardiographie où chaque cardiogramme est traité comme un vecteur et où plusieurs sont soumis à une addition vectorielle. Ces mots sont attestés en français vers 1950.
❏ voir
INVECTIVE, VÉHICULE, VOITURE.