SIGNES CONVENTIONNELS

+Mot dont la dérivation ménage des surprises, la famille historique qui en découle ayant pris des valeurs et assumé des fonctions et des significations imprévisibles. Exemple : +BAN, +2 BILLE.
LMot d’origine « populaire » latine, c’est-à-dire mot français issu par une lente évolution phonétique et par voie orale, du latin parlé en Gaule à partir des IVe-Ve siècles. Ces mots « hérités » constituent le véritable fonds historique du français, son terroir propre. Ils étaient plus nombreux en ancien français; beaucoup ont disparu, souvent remplacés par des emprunts, mais ceux qui subsistent sont en général très fréquents dans l’usage et désignent des réalités essentielles (ex. EAU, qui vient, de manière aujourd’hui méconnaissable, du latin aqua).
GMot du fonds germanique, le plus souvent francique. Ils représentent l’apport des Francs qui, ayant envahi la Gaule et fondé la « France », ont adopté la langue romane non sans y apporter leur contribution (ex. BLEU).
GMot dont l’origine gauloise est établie.
?Mot d’origine obscure ou tout au moins controversée. Ce symbole concerne tous les mots français dont l’« étymon » n’est pas assuré, mais non pas tous ceux dont l’étymon est lui-même obscur. En effet, les mots latins, plus souvent encore grecs, dont nos vocables sont issus ou empruntés, sont eux-mêmes inégalement expliqués. Il en va de même pour les sources d’emprunt à des langues variées, comme l’arabe, dont l’étymologie est loin d’être toujours claire. Le symbole concerne donc l’étymologie du français et seulement elle, et signale une catégorie passionnante de mots, souvent propres à l’espace national et isolés dans la Romania. Ces mots font l’objet d’hypothèses combattues; ils se réduisent peu à peu, mais beaucoup résistent aux efforts des étymologistes.
Début du paragraphe concernant l’histoire du mot en français (le premier paragraphe, qui suit l’entrée, traite l’étymologie).
Début du traitement des mots de même famille que l’entrée (dérivés français, emprunts à des dérivés latins, etc.).
Division du texte, le plus souvent annonçant une sous-entrée à l’intérieur de la famille de l’entrée ou encore une subdivision importante dans le traitement d’un mot complexe.
Division inférieure à la précédente séparant des nuances de sens, etc.
Précède, en fin d’article, les mots en relation étymologique avec ceux qui viennent d’être traités.