Octobre 2019

Beaux-Arts Magazine

 

Alors que se prépare l’ouverture de la Foire internationale d’art contemporain au Grand Palais, n’ayons pas peur de le crier sur tous les toits, et même de le chanter : Paint is back !

C’est le retour de la peinture !

Après une si longue absence sur la scène française, la jeune génération a repris les pinceaux et le chemin de l’atelier…

Betty Fromental, qui dirige cette nouvelle édition, est euphorique : « La peinture est l’outil idéal pour questionner le réel, elle a réussi à s’approprier toutes les avant-gardes. »

Les galeristes les plus prestigieux ne s’y sont pas trompés. Il suffit de regarder du côté de la galerie Weist, qui consacre son solo show à Salwa Orabi. Avec ses très grands formats pleins de fougue, la jeune Syrienne, fraîchement diplômée des Beaux-Arts de Paris, fait le buzz.

Quant à la fondation Saint-Germain, elle défend un jeune talent, Luc Chancy. Sa palette fauve, d’un expressionnisme sous acide, suscite l’enthousiasme et les collectionneurs s’enflamment : la cote de ce peintre flirte déjà avec les sommets.

La French Touch va-t-elle reprendre des couleurs ?

En regardant les toiles de Luc Chancy, on l’espère, même si l’artiste, disparu il y a quelques mois, ne saura rien de son fulgurant succès.

Ainsi va le marché de l’art, broyant les uns et portant les autres aux nues. Mais réjouissons-nous à l’approche de cette nouvelle foire : tant qu’il y aura des hommes, il y aura de la peinture !

 

Tu jettes la revue sur la table basse.

Luc !