L’après-Beaux-Arts

L’influence que Claude avait eue sur lui, persistait : il en restait pénétré, à jamais marqué. Seulement, il le trouvait archi-fou d’exposer une pareille chose. N’était-ce pas stupide de croire à l’intelligence du public ? À quoi bon cette femme nue avec ce monsieur habillé ? Que voulaient dire les deux petites lutteuses du fond ? Et les qualités d’un maître, un morceau de peinture comme il n’y en avait pas deux dans le Salon ! Un grand mépris lui venait de ce peintre admirablement doué, qui faisait rire tout Paris comme le dernier des barbouilleurs.

ÉMILE ZOLA, L’Œuvre