À l’exception des figures historiques bien connues, tous les personnages de ce roman sont nés de mon imagination. La visite de sir Gerald Templer et de son épouse à la plantation de thé de Majuba et à Yugiri est une invention.
L’état d’urgence imposé à la Malaisie se termina en juin 1960, douze ans après son début. Grâce aux efforts combinés des forces de sécurité locales, des civils et des troupes du Commonwealth, la Malaisie est l’un des rares pays au monde à avoir triomphé d’une insurrection communiste. Dans son livre, The War of the Running Dogs, Noel Barber y voit « le premier combat au monde contre le communisme de guérilla ».
L’expérience de pilote kamikaze du professeur Tatsuji parut à l’origine, sous une forme différente et plus longue, dans l’Asian Literary Review (automne 2007, volume 5).
Les versions pour orchestre de chambre des deux concertos pour piano de Chopin ont été enregistrées par le quatuor Yggdrasil en 1997.
Pour écrire Le Jardin des brumes du soir, je me suis aidé des livres suivants :
The War of the Running Dogs : How Malaya Defeated the Communist Guerrillas 1948-1960, de Noel Barber.
In Pursuit of Mountain Rats : The Communist Insurrection in Malaya, d’Anthony Short.
Prisoners of the Japanese : POWs of World War II in the Pacific, de Gavan Daws.
The Journey Back from Hell: Conversations with Concentration Camp Survivors, d’Anton Gill.
The Comfort Women : Japan’s Brutal Regime of Enforced Prostitution in the Second World War, de George Hicks.
Blossoms in the Wind : Human Legacies of the Kamikaze, de Mordecai G. Sheftall.
Sakuteiki : Visions of the Japanese Garden, traduction moderne de Jiro Takei et Marc P. Keane.
The Japanese Tattoo, de Donald Richie et Ian Buruma.
Gold Warriors: America’s Secret Recovery of Yamashita’s Gold, de Sterling Seagrave et Peggy Seagrave.
Je suis reconnaissant à Tristan Beauchamp Russel de m’avoir décrit la vie qu’on menait dans sa plantation de thé des Cameron Highlands pendant l’état d’urgence.