Monteregie(6076).ai

Les Montérégiennes de la région, soit les monts Rougemont, Saint-Bruno, Saint-Grégoire, Saint-Hilaire et Yamaska, ainsi que la montagne de Rigaud constituent les seules dénivellations d’importance de la Montérégie. Disposées ici et là sur le territoire, ces collines massives, qui ne s’élèvent qu’à environ 400 m, furent longtemps considérées comme d’anciens volcans. En réalité, ce sont plutôt des roches métamorphiques qui devinrent apparentes à la suite de la longue érosion des terres avoisinantes.

On séjourne en Montérégie pour explorer les collines montérégiennes et la superbe vallée du Richelieu, pour voir le riche héritage du passé et pour se remplir les poumons de l’air frais de la campagne. On y vient aussi pour cueillir les pommes, l’automne venu, dans les vergers de Rougemont.

Les transports

En métro

Terminus de Longueuil : métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke,450-670-3422

En autobus

Réseau de transport de Longueuil (RTL) : 450-463-0131, www.rtl-longueuil.qc.ca

En autocar

Longueuil : 120 Place Charles-Le Moyne, métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke, 450-670-3422

Saint-Jean-sur-Richelieu : 700 rue Boucher, 450-359-6024

Saint-Hyacinthe : 1330 rue Calixa-Lavallée, 450-773-3287

Sorel-Tracy : 191 rue du Roi, 450-743-4411

En navette fluviale

Entre Montréal (quai Jacques-Cartier du Vieux-Port) et l’île Sainte-Hélène ou Longueuil (port de plaisance): 514-281-8000, www.navettesmaritimes.com

Entre le parc de la Promenade Bellerive (dans l’est de Montréal) et l’île Charron, qui donne accès au parc national des Îles-de-Boucherville : 514-871-8356, www.navark.ca

Entre la promenade René-Lévesque de Longueuil (le quai d’embarquement se trouve à l’extrême est de la promenade, sur le bord du fleuve Saint-Laurent) et l’île Charron, qui donne accès au parc national des Îles-de-Boucherville : 514-871-8356, www.navark.ca

Entre Boucherville (angle rues Marie-Victorin et Montarville) et les îles de Boucherville : 514-871-8356, www.navark.ca

Entre Lachine (marina) et Châteauguay (parc de la Commune) : 514-871-8356, www.navark.ca

En traversier

Traversier Hudson–Oka : 450-458-4732, www.traverseoka.ca

Les principaux centres

Parc Michel-Chartrand Sentier courtFlocon

Le parc Michel-Chartrand (anciennement le parc régional de Longueuil) offre de nombreuses activités pour les amateurs de plein air et d’écologie. Petits lacs, colline et balades en forêt attendent les randonneurs. Une centaine d’espèces d’oiseaux y ont été répertoriées à ce jour, et, en hiver, quelques chevreuils viennent s’y balader!

Parc Michel-Chartrand : 1895 rue Adoncour, Longueuil, 450-468-7619, www.longueuil.ca

Accès

Le parc est situé entre la rue Adoncour et les boulevards Curé-Poirier, Jean-Paul-Vincent et Fernand-Lafontaine. Pour vous y rendre au départ de Montréal, prenez le pont Jacques-Cartier et les boulevards Roland-Therrien et Curé-Poirier Est, ou l’autoroute 20 et les boulevards Marie-Victorin et Jean-Paul-Vincent.

Services et installations

Stationnement, centre d’accueil, toilettes, casse-croûte, premiers soins, aires de pique-nique.

Le réseau

Le réseau compte 16,2 km de sentiers de randonnée pédestre, dont un sentier écologique de 3 km. Se balader à travers la forêt, dans un réseau de sentiers bien balisés et bien entretenus, ou se faire distraire par le chant de quelques oiseaux, permet d’oublier pour quelques instants le rythme de la ville... pourtant si proche. Petits lacs, colline et espaces gazonnés attendent le randonneur. Du haut de la colline, la vue sur Montréal et le mât du Stade olympique est très jolie.

L’observation de la nature est possible sur presque l’ensemble du territoire. À ce jour, plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux ont été identifiées. Plusieurs mangeoires sont installées dans le parc. D’ailleurs, le Club d’ornithologie de Longueuil y est très actif, organisant des sorties de sensibilisation et des conférences.

Label Ulysse
Parc national des Îles-de-Boucherville Sentier courtSentier avec point de vueSentier historiqueSentie au file de l’eauObsevation oiseauFlocon

Le parc national des Îles-de-Boucherville fut créé en 1984. Niché au milieu du fleuve Saint-Laurent, à quelques minutes du centre-ville de Montréal (10 km), ce parc constitue un havre de paix pour tous les amoureux de la nature. Bosquets, bois, prairies, champs, chenaux et fleuve composent le décor. On y offre une vaste gamme d’activités de plein air et de découverte pour toute la famille.

Les îles de Boucherville ont depuis longtemps attiré l’attention des habitants de la région. Elles avaient d’excellentes terres agricoles et l’on y amenait aussi le bétail au pâturage. L’île de la Commune offre de superbes paysages, selon la saison.

Le parc national des Îles-de-Boucherville est composé de cinq îles reliées les unes aux autres. On y retrouve les îles Sainte-Marguerite, Saint-Jean, à Pinard, de la Commune et Grosbois. Pendant la construction du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine (1964-1967), des tonnes de béton et de pierre ont été déposées sur les abords des îles Charron et Sainte-Marguerite, modelant ainsi passablement le décor.

L’eau est un élément important dans ce parc. Les eaux du fleuve Saint-Laurent ont façonné les îles. Les chenaux, dont le chenal du Courant, qui sépare les îles des grandes battures Tailhandier, sont grouillants de vie et se parcourent aisément en canot (location). D’ailleurs, on y a aménagé des circuits afin que les canoteurs puissent vivre des moments de découverte (faune ailée et aquatique) et de détente.

Plus de 190 espèces d’oiseaux (canard, bernache, aigle pêcheur, hibou des marais, busard des marais, guifette noire, etc.) et 40 espèces de poissons (perchaude, achigan, doré, grand brochet, etc.) y ont été recensées à ce jour. Le fleuve Saint-Laurent étant un des « corridors de migration » des oiseaux migrateurs, les îles de Boucherville offrent tranquillité et nourriture, à quelques battements d’ailes de la ville.

Des îles, la vue sur la ville de Montréal, avec son port et ses gratte-ciel, ainsi que sur le Stade olympique, est magnifique. De l’autre côté, le Vieux-Boucherville se laisse admirer. On y distingue bien l’église de Sainte-Famille ainsi que le couvent de la Congrégation de Notre-Dame, en plus des superbes maisons centenaires.

Parc national des Îles-de-Boucherville : droit d’accès; 55 île Ste-Marguerite, Boucherville, 450-928-5088, www.sepaq.com/pq/bou

Accès

De Montréal, pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, sortie 1 (île Charron). De la Rive-Sud, autoroute 20, sortie 1. En navette fluviale depuis Montréal, Longueuil et Boucherville.

Services et installations

Stationnement, centre d’accueil avec boutique-nature, toilettes, casse-croûte, abri communautaire, aires de pique-nique, location (vélos et embarcations), rampe de mise à l’eau, bac à câble, animation, cartes des sentiers, dépliants, brochures.

Le réseau

Le réseau compte sept sentiers pour un total de 21 km. De ce nombre, quatre sentiers sont réservés exclusivement à la marche, soit le Grand-Duc (1,5 km), la Petite-Rivière (2,5 km), la Grande-Rivière (4 km) ainsi que le sentier de découverte de L’Île-aux-Raisins (3,5 km).

Du poste d’accueil de l’île Sainte-Marguerite, on se dirige vers le bac à câble qui permet de traverser, gratuitement, jusqu’à l’île Pinard. Le bac à câble, qui peut recevoir 34 personnes et leurs bicyclettes, suit un long câble retenu sous l’eau. C’est sur l’île à Pinard que l’on trouve le terrain de golf public, un parcours à 18 trous de normale 70.

De l’île Pinard, on rejoint l’île de la Commune par un petit pont qui enjambe le chenal à Pinard, inondé au printemps et où plusieurs espèces de poissons viennent frayer. On amenait autrefois sur l’île de la Commune le bétail au pâturage. Plus tard, les cultivateurs de Boucherville traversaient le fleuve sur un chaland (bateau à fond plat servant au transport des marchandises) afin d’aller cultiver les champs de l’île.

Le sentier longe le fleuve Saint-Laurent, à une trentaine de mètres de la piste cyclable, puis rejoint l’île Grosbois par la passerelle La Passe. Au début du XXe siècle, l’île Grosbois abritait le parc d’attractions King Edward (1909-1928) ainsi qu’un hippodrome. Le sentier fait complètement le tour de l’île Grosbois, avant de revenir vers l’île de la Commune et le bac à câble. À noter qu’il n’est pas nécessaire de faire le trajet en entier. Plusieurs boucles de quelques kilomètres sont possibles, et le personnel du parc se fera un plaisir de vous tracer un parcours à votre mesure.

Label Ulysse
Parc national du Mont-Saint-Bruno Sentier courtSentier historiqueSentie au file de l’eauObsevation oiseauFlocon

Le petit parc national du Mont-Saint-Bruno (5,9 km²) fut créé en 1985. Il est voué à la conservation et a pour objectif d’assurer la protection de ce territoire, tout en permettant au public de venir s’y détendre et en apprendre davantage sur le mont Saint-Bruno, cette colline montérégienne de plus de 200 m d’altitude et riche d’un passé historique encore bien présent.

Le mont Saint-Bruno est particulier en raison des nombreux lacs que l’on y trouve. Les cinq petits lacs (Seigneurial, des Bouleaux, du Moulin, à la Tortue et des Atocas) se déversent l’un dans l’autre, offrant des décors de toute beauté aux visiteurs.

Parc national du Mont-Saint-Bruno : droit d’accès; 330 rang des 25 E., Saint-Bruno, 450-653-7544, www.sepaq.com/pq/msb

Accès

Autoroute 20, sortie 98. Prenez ensuite l’autoroute 30 en direction de Brossard jusqu’à la sortie 121. Empruntez le boulevard Montarville, puis le chemin des 25 jusqu’au parc. Par l’autoroute 10 ou la route 116, il faut également prendre l’autoroute 30 (vers l’autoroute 20) jusqu’à la sortie 121.

Services et installations

Stationnement, centre de services, toilettes, salon de thé, casse-croûte, aires de pique-nique, refuge, premiers soins, aire de jeux, cartes des sentiers, dépliants et brochures.

Le réseau

Le réseau totalise 27 km de sentiers de randonnée pédestre. De nombreuses boucles peuvent être effectuées. La carte du parc propose six parcours variant de 2 km à 9 km, où se trouvent les principaux points d’intérêt. Tout près du poste d’accueil (0,5 km), à proximité du verger, un point de vue permet d’admirer le centre-ville de Montréal.

Le parc national du Mont-Saint-Bruno couvre la majeure partie de cette colline montérégienne haute de 218 m. Petit mais assez abrupt, le mont Saint-Bruno est situé dans la zone de transition entre l’érablière à caryer et l’érablière laurentienne. On y trouve donc une grande diversité d’habitats, ainsi qu’une grande richesse au niveau de la flore et de la faune.

Le parc est en outre un des sites ornithologiques les plus fascinants du sud du Québec; plus de 230 espèces d’oiseaux y ont été observées à ce jour. Selon la saison et le sentier emprunté, il est également fréquent d’apercevoir des chevreuils, des renards et même des harfangs des neiges, tôt en matinée ou tard en fin de journée.

Le programme d’interprétation de la nature y est très diversifié : culture des pommes, histoire géologique, animaux, histoire humaine, érablière, réseau des lacs et ruisseaux. Le randonneur peut se procurer à l’accueil les différentes brochures traitant de ces sujets.

Le grand tour du parc s’effectue le long d’un sentier formant une boucle de 8,8 km, en partant du poste d’accueil. Il est cependant suggéré de faire un petit détour pour aller admirer le vieux moulin, reconverti en salon de thé (1761), situé entre le lac Seigneurial et le lac du Moulin. Plus loin, le sentier passe près de plusieurs lacs, puis près d’une immense pierre (la Pierre de Lune), vestige du passage des grands glaciers, puis revient vers le poste d’accueil.

Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire Sentier courtSentier avec point de vueSentier historiqueObsevation oiseauFlocon

Le mont Saint-Hilaire fait partie des collines montérégiennes. Avec ses 400 m d’altitude, c’est une des plus imposantes collines qui s’élèvent dans la plaine du Saint-Laurent. Parmi toutes les collines montérégiennes, le mont Saint-Hilaire est celle qui a subi le moins de transformations. Elle est demeurée, au fil des décennies, recouverte d’une belle forêt mature.

Le mont Saint-Hilaire a été classé « refuge d’oiseaux migrateurs » par le gouvernement fédéral en 1960. En 1978, l’UNESCO en fit une « réserve de la biosphère », premier emplacement du genre au Canada. Le mont Saint-Hilaire est un des endroits au monde où l’on trouve le plus de minéraux distincts (près de 200, dont 15 qui sont uniques à cette montagne) entrant dans la composition des roches.

On ne se sent pas seul sur le mont Saint-Hilaire! Avec quelque 600 espèces de plantes (40 espèces rares), 180 espèces d’oiseaux (près de 80 d’entre elles nichent sur la montagne), 45 espèces de mammifères (mais pas d’ours), 13 espèces d’amphibiens et reptiles et 13 espèces de poissons, il y a toujours à apprendre!

Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire : droit d’accès; 422 ch. des Moulins, Mont-Saint-Hilaire, 450-467-1755, www.centrenature.qc.ca

Accès

Autoroute 20, sortie 113. Suivez les indications vers le Centre de la Nature. Route 116, puis rue Fortier, chemin de la Montagne et chemin des Moulins.

Services et installations

Stationnement, centre d’accueil, casse-croûte, toilettes, cartes des sentiers, dépliants historiques.

Le réseau

Le réseau de sentiers de randonnée pédestre compte six sentiers principaux pour un total de 22 km linéaires. On y trouve également quelques petits sentiers secondaires servant de raccourcis. Chacun porte le nom du sommet auquel il mène.

Le sentier Pain de sucre (5,2 km aller-retour) est un des plus fréquentés du Centre. La montée ne fait que 2,6 km, mais elle est passablement abrupte vers la fin. Les quelques sueurs occasionnées sont vite récompensées par la superbe vue (360o) que l’on obtient du sommet du « Pain de sucre » (413 m). On aperçoit la rivière Richelieu; on distingue le mont Saint-Bruno, le mont Royal et, si l’horizon est dégagé, on voit les Laurentides.

Label Ulysse
Mont Saint-Grégoire Sentier courtSentier avec point de vue

Mont-Saint-Grégoire se révèle être un coquet petit village entouré de fermes, d’érablières et de vergers qui en font sa renommée.

Le mont Saint-Grégoire, quant à lui, est une fort jolie petite colline de 250 m d’altitude qui surplombe la plaine montérégienne, à l’est de Saint-Jean-sur-Richelieu, dans le Haut-Richelieu. Le charme irrésistible de cette colline vient du fait qu’elle surgit au milieu d’une vaste région agricole, donnant ainsi l’impression d’être encore plus élevée qu’elle ne l’est, et qu’elle offre des points de vue tout à fait spectaculaires.

Centre d’interprétation du milieu écologique du Haut-Richelieu (CIME) : droit d’accès; 16 ch. du Sous-Bois, Mont-Saint-Grégoire, 450-346-0406, www.cimehautrichelieu.qc.ca

Accès

Autoroute 10, sortie 37. Empruntez la route 227 Sud et tournez à droite dans le rang Fort-Georges, qui devient le chemin du Sous-Bois.

Services et installations

Stationnement, accueil, cartes, aires de pique-nique.

Le réseau

Le réseau compte cinq petits sentiers de randonnée pédestre totalisant 3 km linéaires. Malgré le faible kilométrage, le paysage est tout de même passablement diversifié. On y trouve une très jolie érablière, une petite clairière, des amoncellements de roches, de bonnes pentes et un sommet dénudé.

Des rampes et des escaliers ont été installés dans les sections de sentiers un peu plus difficiles. Le sentier menant au sommet du mont Saint-Grégoire est court, mais demande un certain effort. D’ailleurs, c’est ici même que l’alpiniste Yves Laforest (1956-2003) venait s’entraîner avant son départ pour l’ascension de l’Everest (mai 1991). Il devint ainsi le premier Québécois à fouler le sommet de la plus haute montagne du globe (8 846 m).

Une petite grotte est située au début du sentier Le Panorama. Fort appréciée par les enfants, cette grotte est une halte obligatoire pour les groupes scolaires.

Le sommet du mont Saint-Grégoire est constitué de dalles rocheuses. Une vue exceptionnelle, de plus de 180o, permet d’observer toute la beauté de la Montérégie, avec ses petits villages et ses vastes fermes. Des panneaux permettent d’identifier une vingtaine de sommets. Au loin, on distingue les monts Saint-Bruno, Saint-Hilaire et Rougemont. Le mont Royal, le Stade olympique et les différents gratte-ciel de Montréal sont vite repérés à l’horizon.

Refuge faunique Marguerite-D’Youville Sentier courtSentier avec point de vueSentie au file de l’eauObsevation oiseauFlocon

Assurément une belle découverte, le refuge faunique Marguerite-D’Youville a vraiment tout pour plaire. Avec son charmant café, son île préservée, ses sentiers bien aménagés, sa flore exceptionnelle et ses quelque 220 espèces d’oiseaux qui le fréquentent, ce refuge forme un territoire exceptionnel à seulement quelques minutes de Montréal.

Occupant presque entièrement l’île Saint-Bernard, le refuge est composé de marais, de marécages, de prairies et de forêts. Il abrite, entre autres, le plus gros spécimen de chêne bicolore de la province et est entouré du lac Saint-Louis (fleuve Saint-Laurent) et de la rivière Châteauguay : l’eau y est partout présente. On y dénombre d’ailleurs deux plages et autant de digues. N’oubliez surtout pas vos jumelles!

Héritage Saint-Bernard : droit d’accès; 480 boul. D’Youville, île Saint-Bernard, Châteauguay, 450-698-3133, www.ilesaintbernard.com

Accès

À Châteauguay, continuez sur le boulevard Saint-Jean-Baptiste (route 132/138), tournez à droite dans le boulevard René-Lévesque (route 132), puis à droite dans le chemin Saint-Bernard.

Services et installations :

Stationnement, accueil, café, restaurant, audioguides, cartes, dépliants, livres.

Le réseau

Le réseau compte un sentier principal et quelques sentiers secondaires pour un total de 8,4 km linéaires. Grâce aux sentiers Grande digue (943 m) et Petite digue (797 m), il est possible d’effectuer différents parcours plus ou moins exigeants. Une agréable boucle de 5,6 km permet, au départ de l’accueil, de parcourir la plage Le Grillon, la Pointe nord, l’érablière à caryer ainsi que la Grande digue.

Aménagé face à l’île Saint-Bernard, le parc de la Commune fait partie d’un réseau de marais qui s’étend dans la région. Les marais sont de véritables usines d’épuration naturelle et leur présence est vitale. Le marais du parc de la Commune abrite quelque 25 espèces de poissons, 10 espèces de reptiles et 56 espèces d’oiseaux. Il est composé à 70% de plantes émergentes, principalement des quenouilles à feuilles larges, et à 5% de plantes aquatiques. Le parc est agréable à parcourir, d’autant plus qu’on y trouve des bancs, des panneaux d’interprétation, de petits ponts et une passerelle donnant sur le marais et les champs.

Parc régional des Îles de-Saint-Timothée ChienSentier courtSentie au file de l’eauFlocon

Le parc régional des Îles-de-Saint-Timothée offre une belle nature, des îles, une plage ainsi qu’une foule d’activités à ceux qui ont envie de se rafraîchir. Parc familial par excellence, avec sa dizaine d’îles, c’est une véritable oasis de verdure où conservation et récréation vont de pair.

L’attrait majeur du parc est sans contredit sa magnifique plage sablonneuse, située tout près du chalet. Pouvant accueillir 1 500 personnes, elle est très propre et bien entretenue. L’eau y est étonnamment claire et invitante, obtenant toujours la meilleure cote, c’est-à-dire « A ».

Parc régional des Îles-de-Saint-Timothée : droit d’accès lorsque la plage est ouverte; 240 rue St-Laurent, secteur Saint-Timothée, Salaberry-de-Valleyfield, 450-377-1117, www.plagevalleyfield.ca

Accès

Deux options : 1) autoroute 20 Ouest, sortie 14, direction Salaberry-de-Valleyfield, et pont Mgr-Langlois jusqu’à la route 132; prenez la route 132 à gauche jusqu’au panneau de signalisation du parc (rue Saint-Laurent); 2) pont Mercier et route 132 Ouest, direction Salaberry-de-Valleyfield; à Saint-Timothée, prenez la rue Saint-Laurent à droite.

Services et installations

Pavillon de services, casse-croûte, aires de pique-nique, location d’embarcations, rampe de mise à l’eau, stationnement, service de navette pour la plage, cartes du parc.

Le réseau

Le parc offre 17 km de sentiers de randonnée pédestre. Près de la plage, sur l’île Papineau, de petits sentiers parcourent une érablière à caryer. Des panneaux d’interprétation nous renseignent sur la flore et la faune du parc (herbe à puce, érablière, marais, marmotte). Le long des sentiers, les randonneurs pourront observer 30 espèces d’arbres, 35 espèces d’arbustes et plus de 150 plantes herbacées. Toutes les îles du parc sont parsemées de micocouliers, arbres rares au Québec. Parmi les 100 espèces d’oiseaux observées dans le parc, on retrouve le grand héron, l’oriole du Nord ainsi que le pic flamboyant.

Mont Rigaud ChienSentier avec point de vueSentier historiqueObsevation oiseauFlocon

Le mont Rigaud est fréquenté depuis le début du XIXe siècle. En 1840, la montagne était sillonnée de plusieurs sentiers, notamment dans le secteur appelé le « Sommet de la croix », où une croix a été installée à cette époque. En 1850, les étudiants du collège Bourget parcouraient déjà la montagne lors d’activités scientifiques et éducatives. Au fil des années suivantes, bon nombre de botanistes, biologistes, géologues et ornithologues fréquenteront ce site exceptionnel.

Ce mont se différencie des autres montagnes de la région métropolitaine par le fait qu’il n’appartient pas à la même formation géologique. Il s’apparente davantage au massif des Laurentides. Surplombant la plaine de quelque 150 m, la montagne comporte des falaises, un plateau central et des bas versants.

Le mont Rigaud témoigne d’un phénomène géomorphologique des plus intéressants. Il s’agit d’un dépôt glaciaire de till délavé, que l’on retrouve au bas du Sommet de la croix, près du sanctuaire. Cette accumulation de pierres plus ou moins arrondies, ressemblant à un champ de patates, est étudiée par des scientifiques depuis bon nombre d’années et a donné naissance à la légende du « Champ du diable ».

La montagne se dresse dans la zone considérée comme la plus chaude au Québec. On y retrouve donc une flore et une faune des plus variées. On y dénombre plus de 700 espèces de plantes vasculaires. Une trentaine d’espèces de mammifères, dont le cerf de Virginie, le renard roux et le coyote, fréquentent les lieux. Site ornithologique réputé pour être un des plus riches au Québec, le mont Rigaud abrite près de 250 espèces d’oiseaux, dont 150 qui y nichent.

L’Escapade, les sentiers du Mont Rigaud : 15 rue du Boisé-des-Franciscaines, Rigaud, 514-978-0358, 450-451-4608 (fin de semaine), www.sentiersdelescapade.com

Accès

Autoroute 40, sortie 12. Tournez à gauche vers le centre-ville, puis encore à gauche dans la rue Pagé, ensuite à droite dans la rue Lauzon, à gauche dans la rue Saint-Viateur jusqu’au chalet d’accueil qui se trouve dans le parc Chartier-De Lotbinière, au 15 rue du Boisé-des-Franciscaines. Vous pouvez aussi garer votre voiture au 240 du chemin de la Mairie ou à la Sucrerie de la Montagne (300 rang St-Georges, 450-451-0831).

Le réseau

Le réseau compte sept sentiers de randonnée pédestre pour un total de 24,3 km linéaires. Depuis 1996, la municipalité de Rigaud développe le réseau des sentiers de randonnée, dénommé L’Escapade. Les sentiers sont larges, bien aménagés, et la signalisation demeure adéquate.

Une boucle assez difficile (environ 17 km, départ au stationnement du 240 ch. de la Mairie) consiste à emprunter les sentiers La Foulée du cerf, L’Aventure douce, Le Haut-Lieu et La Virée gourmande. Il est également possible de commencer la boucle au chalet d’accueil (au 15 rue du Boisé-des-Franciscaines, environ 16 km) ou à la Sucrerie de la Montagne (300 rang St-Georges, 14 km). Le long des sentiers, 25 panneaux d’interprétation permettent d’en apprendre davantage sur la faune et la flore de la région.

Réserve nationale de faune du lac Saint-François ChienSentier avec point de vueSentie au file de l’eauObsevation oiseau

À l’extrême sud-ouest du Québec se cache un milieu humide des plus impressionnants. Situé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à 50 km de Salaberry-de-Valleyfield, non loin de la frontière avec les États-Unis, la Réserve nationale de faune du lac Saint-François jouit d’un climat relativement doux et présente une végétation abondante, des sous-bois et des marais denses, des plantes peu communes ainsi qu’une grande variété d’espèces d’oiseaux.

La réserve, qui relève du Service canadien de la faune, est reconnue depuis 1987 par la Convention de Ramsar comme faisant partie de la liste mondiale des milieux remarquables. Ses immenses marais, où les étangs, les marécages et les canaux façonnent le paysage, ont depuis toujours ébloui les ornithologues et les botanistes du Québec.

D’une superficie de 1 400 ha, la Réserve nationale de faune du lac Saint-François, qui a vu le jour en 1978, est grouillante d’activités. Plus de 220 espèces d’oiseaux y ont été observées, dont plus de 20 espèces de sauvagine (oies et canards). Des 110 espèces d’oiseaux qui y nichent (petit butor, garrot à œil d’or, grand pic, passerin indigo, troglodyte à bec court, etc.), le morillon à tête rouge vole quelque peu la vedette, car c’est un des rares lieux des basses terres du Saint-Laurent où il fait son nid.

Fait plutôt rare au Québec, la réserve abrite des sous-bois entremêlés de lianes! De plus, une quarantaine de plantes rares (entre autres l’orme de Thomas, le staphylier à trois folioles et le sumac à vernis) viennent enrichir ce site exceptionnel. On peut y admirer également l’asclépiade élevée, une plante que l’on ne retrouve, ailleurs au Québec, que sur le mont Saint-Hilaire.

Les amis de la Réserve nationale de faune du lac Saint-François : contribution volontaire de 3$; 450-264-5908, www.amisrnflacstfrancois.com, www.ec.gc.ca

Accès

Route 132 Ouest. Au départ de Saint-Anicet, des panneaux indiquent la route à suivre. Le centre d’accueil est situé dans le chemin de la Pointe-Fraser.

Services et installations

Stationnement, centre d’accueil, dépliants. De la mi-juin à la mi-octobre, l’organisme Les amis de la Réserve nationale de faune du lac Saint-François propose des excursions guidées en canot, en canot rabaska et en kayak de mer ($) ainsi que des randonnées pédestres avec guide-interprète ($). Location de jumelles.

Le réseau

Le réseau compte quatre sentiers pour un total de 11,5 km. Une tour d’observation, située près du centre d’accueil, offre des points de vue saisissants sur ce milieu grouillant de vie. Les randonneurs pourront se promener le long de la digue.

Autres randonnées, balades et découvertes

Parc historique de la Pointe-du-Moulin Chien

droit d’accès; 2500 boul. Don Quichotte, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, 450-453-5936, www.pointedumoulin.com

Le Parc historique de la Pointe-du-Moulin est situé à l’extrémité est de l’île Perrot, là où le fleuve Saint-Laurent rejoint le lac Saint-Louis. Le réseau compte 2,5 km de sentiers de randonnée pédestre, dont un sentier d’interprétation de la nature avec panneaux.

Pointe-du-Buisson, Musée québécois d’archéologie

droit d’accès; 333 rue Émond, Beauharnois, 450-429-7857, www.pointedubuisson.com

Pointe-du-Buisson, Musée québécois d’archéologie est situé à 35 km de Montréal et offre 2,5 km de sentiers de randonnée pédestre. Expositions, projections, chantier de fouilles, programme pédagogique, aire de pique-nique et comptoir de souvenirs sont quelques-uns des services et installations qui attendent les randonneurs.

Jardin Daniel A. Séguin

droit d’accès; tlj mi-juin à mi-sept; 3211 rue Sicotte, Saint-Hyacinthe, 450-778-0372 ou 450-778-6504, poste 6215, www.itasth.qc.ca/jardindas

Ce jardin, qui se veut à la fois touristique et pédagogique, compte de nombreux jardins thématiques (japonais, zen, français, etc.) et environ 2 km de sentiers pédestres.

Cidrerie Michel Jodoin Chien

droit d’accès pour la marche; 1130 rang Petite-Caroline, Rougemont, 450-469-2676, www.micheljodoin.ca

Sur les terrains même de cette cidrerie se trouve un sentier de randonnée pédestre (3,6 km) qui parcourt les vergers et la montagne de Rougemont et offre un joli point de vue. Visite de la cidrerie, dégustation et vente de cidre.

Chouette à voir!

droit d’accès; tlj en été dès la mi-juin; 875 rang Salvail S., Saint-Jude, 514-345-8521, poste 8545, www.uqrop.qc.ca

Volières pour la réhabilitation des oiseaux de proie, représentations, sentiers pédestres (1,6 km) et panneaux d’interprétation.

Sentiers naturels d’Hudson

394 rue Main, Hudson, 450-458-6699, www.ville.hudson.qc.ca

Réseau pédestre d’une douzaine de kilomètres. Entre autres le sentier du Parc nature Sandy Beach (0,8 km) mène à une tour d’observation donnant sur la rivière des Outaouais, et le sentier Conservation Nature (3 km) présente un habitat faunique varié (renards, castors, hérons, chevreuils et faune aquatique).