sensations qui envahissaient son corps, et Cade semblait avoir le pouvoir de
les déchiffrer.
Il la souleva dans ses bras. Encore une première pour elle. Elle ne se souvenait
pas avoir été portée depuis l'époque où elle ne savait pas encore marcher.
Surprise par le geste de Cade, elle fut incapable de résister et se pelotonna
contre son torse pendant qu'il traversait le bureau.
Kylie — l'inébranlable et vaillante défenseuse des moins chanceux — se sentit
soudain séduisante et intensément féminine, comme l'héroïne de l'un de ces
romans sentimentaux qu'elle n'avait jamais eu ni le temps ni l'envie de lire.
Cade était si grand, si fort. Il la portait sans effort puis la posa délicatement
sur le canapé de cuire avant de s'installer au-dessus d'elle.
La tête de Kylie tournait, et ses paupières étaient lourdes. Si lourdes qu'elle
préféra les fermer, pour se concentrer sur les délicieuses sensations qui
prenaient possession d'elle.
Il l'embrassa encore, et elle noua ses bras autour de lui, s'enivrant du contact
avec ce corps lourd et tiède qui pesait sur elle. Elle voulait, elle avait besoin de
le sentir, de le goûter. Ses mains glissèrent sous la veste de Cade pour palper
son dos musclé, sentir sa peau nue sous ses doigts. Sa chemise la gênait, et elle
tira donc sur le vêtement.
Avant qu'elle ne réussisse à le déshabiller, Cade la débarrassa de sa veste de
tailleur et de son chemisier, puis ses doigts dégrafèrent adroitement son
soutien-gorge. Elle était consciente de sa nudité révélée, mais au lieu de
chercher à se cacher, elle se cambra vers lui, dans une invitation muette,
parcourue d'un délicieux fourmillement.
— Cade, s'il te plaît ! supplia-t-elle d'une voix désespérée et voilée par le désir
qu'elle reconnut à peine.
— Je sais, chérie. Je sais, répondit-il d'une voix profonde. Moi aussi.
Kylie tendit la main pour toucher la peau rasée de sa joue, émue par une telle
communion.
Ensuite, la bouche de Cade se posa sur la peau veloutée de sa poitrine,
dessinant un chemin brûlant de baisers jusqu'à la pointe d'un sein tendue de
désir. Kylie retint sa respiration lorsque ses lèvres emprisonnèrent le téton
pour l'aspirer lentement, puis elle commença à gémir pendant que les
flammes du désir embrasaient le cœur de sa féminité. Elle n'aurait jamais cru
que la bouche d'un homme puisse la bouleverser à ce point. La sensation était
si intense, le plaisir si exquis.
Les doigts de Cade se faufilèrent sous les collants et l'élastique de la culotte de
coton blanc de la jeune femme pour caresser la peau nue et douce de son