Glossaire

Abénaquis : Peuple algonquien qui occupait le territoire qui est devenu plus tard la Nouvelle-Angleterre. Il y avait les Abénaquis de l’Ouest et les Abénaquis de l’Est. On les désignait comme le «peuple du soleil levant ». Tout le long du XVIIe siècle, ils combattirent les colonies anglaises qui cherchaient à les assimiler et à leur enlever leurs terres, et s’allièrent aux Français.

 

Agniers : L’une des cinq tribus de la Confédération iroquoise. Elle habitait la vallée de la rivière Mohawk, tributaire principale du fleuve Hudson. Son territoire s’étendait au nord, vers le lac Champlain et le Saint-Laurent, au sud, jusqu’au cours oriental de la rivière Susquehanna, à l’est, jusqu’au territoire des Mohicans.

 

Albany : Petite ville de l’État de New York située à l’embouchure de la rivière Hudson et où se tenaient toutes les rencontres diplomatiques et commerciales avec les Iroquois. Elle seule avait le mandat de négocier avec les autochtones.

 

Andastes : Une tribu de la grande famille huronne-iroquoise qui habitait dans la haute vallée de la rivière Susquehanna, sur l’actuel territoire de la Pennsylvanie, du Maryland et du New Jersey. Tout le long du XVIIe siècle, elle fut en guerre avec l’une ou l’autre des Cinq Nations iroquoises.

 

Baie Verte : Mission jésuite aussi appelée « baie des Puants », sur la rive ouest du lac Michigan, et où vivait la tribu des Sakis. Son nom viendrait du fait que les guerriers de la région portaient des jambières de peaux de mouffettes lorsqu’ils partaient en expédition.

 

Batterie : Lieu couvert d’un parapet où l’on plaçait des canons. À l’encontre du bastion, elle n’avait pas de configuration géométrique particulière, quoiqu’elle ait pu prendre la forme d’un bastion, comme la batterie royale de la basse-ville de Québec.

 

Brûlot : Petite embarcation remplie de matières combustibles et destinée à brûler les vaisseaux ennemis.

 

Chaîne d’alliance : Voir le contexte historique, à la page 9.

 

Cinq Cantons ou Cinq Nations : La Confédération iroquoise, les Cinq Nations, les Cinq Cantons ou la Ligue iroquoise sont autant de termes qui renvoyaient à la même réalité. Il s’agit des cinq peuples iroquois : les Agniers, les Onneiouts, les Onontagués, les Goyogouins et les Tsonontouans, regroupés en confédération. Ils occupaient un territoire allant de la rivière Genesee à l’ouest, au fleuve Hudson à l’est, en passant par la région des lacs Finger. On estime que la population iroquoise au moment du contact avec les Européens oscillait entre 10 000 et 15 000 personnes.

 

Clientélisme : C’est une forme de sociabilité nobiliaire que de se grouper en réseaux d’amitiés : cousinage, camaraderie de collège et de combat, compagnonnages, affinités diverses, rencontres de voisinage, etc. Ces chaînes de solidarité mettaient en relation trois types de personnages : le patron, le client et le courtier. Cela permettait aux grandes familles de se rattacher aux sources du pouvoir et du profit. Ces réseaux horizontaux cherchaient à s’agréger à des réseaux verticaux, à trouver en d’autres termes l’appui d’un ou de plusieurs Grands.

 

Colbert, Jean-Baptiste (1619-1683) : Un des grands commis de Louis XIV. Il réussit à prendre la place de Nicolas Fouquet, alors surintendant des Finances, en dénonçant sa gestion financière. Remarquable gestionnaire, il développa le commerce et l’industrie par d’importantes interventions de l’État. Son nom est resté attaché à sa politique, le colbertisme.

 

Condottière : Terme italien désignant au Moyen Âge un chef de soldats mercenaires.

 

Colonies anglaises : À l’époque de Frontenac, les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord n’étaient que douze et étaient situées entre la Nouvelle-Écosse et la Floride, l’Atlantique et les Appalaches. Elles s’échelonnaient le long de la côte, du nord au sud, dans l’ordre suivant : Massachusetts, New Hampshire, New York, Rhode Island, Connecticut, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware, Maryland, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud. La treizième colonie, la Georgie, ne fut intégrée qu’au XVIIIe siècle.

 

Congés : Permis alloués par le gouverneur et l’intendant à des individus ou des communautés religieuses pour faire la traite des fourrures dans l’Ouest. Ils ont été implantés à partir de 1661. Les bénéficiaires les revendaient souvent à des commerçants ou s’associaient à eux. Leur nombre fut théoriquement limité à 25 par année, limitation qui a toujours été contournée. Un congé valait autour de 1000 livres.

 

Conseil souverain : Organe administratif créé en 1663 par Louis XIV sur le modèle de ceux qui géraient les provinces de France et qu’on pourrait comparer aux parlements. À l’origine, il se composait de l’évêque, du gouverneur, de l’intendant et de cinq conseillers. Tribunal d’appel en matières civiles et criminelles où ressortissaient les causes provenant des cours de justice inférieures, ses jugements n’étaient révocables que par le conseil du roi. Il participait notamment à la réglementation du commerce et de l’ordre public, sans compter qu’il devait enregistrer les édits, ordonnances et commissions du roi pour les faire reconnaître dans la colonie.

 

Courir l’allumette : Pratique amérindienne qui consistait pour les hommes à se rendre de nuit dans la cabane de la femme convoitée pour lui présenter un brandon enflammé. Si elle soufflait dessus pour l’éteindre, c’est qu’elle l’acceptait auprès d’elle. Sinon, elle se cachait le visage ou lui tournait le dos, et le prétendant comprenait qu’il était éconduit et se retirait. Il semble que les femmes en faisaient autant.

 

Damoiseau : Jeune homme qui faisait le beau et l’empressé auprès des femmes (par plaisanterie). Aussi, anciennement, c’était le titre donné au jeune homme qui n’était pas encore chevalier.

 

Droit de cuissage : Coutume conférée aux seigneurs du Moyen Âge de passer une jambe nue dans le lit de la mariée. On dit que ce droit a pu être racheté à prix d’argent, puis qu’il s’est changé en un impôt sur le mariage. Des écrivains et historiens des siècles suivants, tels Voltaire dans son Essai sur les mœurs ou Jules Michelet, ont accrédité la thèse que ce droit permettait à un seigneur d’avoir des relations sexuelles avec la femme d’un vassal ou d’un serf, la première nuit de ses noces.

 

Fontange ou coiffure à la Fontanges : Coiffure adoptée par mademoiselle de Fontanges alors qu’elle était la maîtresse de Louis XIV. Galopant avec le souverain lors d’une partie de chasse, mademoiselle de Fontanges se prit les cheveux dans une branche d’arbre. D’un geste rapide, elle rattacha sa chevelure en la relevant sur le sommet de sa tête. Le roi, ébloui par cette vision, lui demanda de ne pas en changer. Pour permettre toutes les extravagances de la cour, la coiffure était faite d’une monture en laiton supportant des ornements de toile séparés par des rubans et des boucles de cheveux postiches. Cette mode devait survivre plus de vingt ans après la mort de la jeune duchesse.

 

Goyogouins : Une des Cinq Nations iroquoises du XVIIe siècle. Elle appartenait à la famille linguistique iroquoienne. Elle occupait le centre-ouest de l’actuel État de New York, de part et d’autre du lac Cayuga.

 

Guerre de Hollande : Guerre qui se déroula de 1672 à 1678. Elle opposa la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) à la Quadruple Alliance comprenant les Provinces Unies, le Saint-Empire, le Brandebourg et l’Espagne.

 

Guillaume III d’Orange et Jacques II : Le premier, un protestant, enleva le trône d’Angleterre au second, un catholique. Cela donna lieu à la guerre de la ligue d’Augsbourg, appelée aussi « guerre de Neuf Ans » (1688-1697). Elle opposa la France, sous la monarchie de Louis XIV, alliée au Danemark et à l’Empire ottoman, à une grande coalition, d’abord défensive. Celle-ci comptait principalement l’Angleterre, sous la monarchie constitutionnelle de Guillaume d’Orange, l’empereur d’Allemagne et plusieurs Électeurs, l’Espagne, les Provinces Unies, la Savoie et la Suède. Cette guerre était issue de l’opposition entre les Bourbon et les Habsbourg, notamment pour le contrôle de l’Espagne.

 

Hollandais : Les Hollandais s’implantèrent en 1613-1614 à l’embouchure de l’Hudson et fondèrent la colonie de la Nouvelle-Hollande. Sa capitale, la Nouvelle-Amsterdam (aujourd’hui New York), fut établie en 1625 par Peter Minuit, dans l’île de Manhattan. Cette colonie passa sous domination anglaise en 1664.

 

Hôte ordinaire : Frontenac avait fait de La Hontan son hôte ordinaire, ce qui signifie que le jeune officier mangeait à sa table régulièrement et pouvait aussi dormir au château Saint-Louis quand il le voulait. Cette habitude chez les aristocrates d’accueillir des gens moins nantis était courante au XVIIe siècle. Frontenac a lui-même été l’hôte ordinaire de monsieur de Bellefonds, à Versailles, avant son retour en Nouvelle-France.

 

Indiens christianisés ou domiciliés : Synonymes. Indiens de différentes provenances (Iroquois, Nipissingues, Abénaquis, Hurons, Algonquins, etc.) qui s’installèrent en Nouvelle-France, près des agglomérations de Québec, Trois-Rivières et Montréal. Ils le firent pour des motifs religieux, économiques ou stratégiques. Ils combattirent pour les Français.

 

Madrigal et lai : Le madrigal est une courte pièce de vers exprimant une pensée ingénieuse et galante. À la cour de Louis XIV, c’était un compliment galant. Le lai est, au Moyen Âge, un poème narratif ou lyrique.

 

Mer Vermeille : On croyait fermement à l’époque qu’il existait une route maritime occidentale des Indes, un passage qui traversait l’Amérique du Nord vers une hypothétique mer de l’Ouest, qu’on qualifia de Mer Vermeille. Les Européens poursuivirent inlassablement sa recherche pendant trois siècles.

 

Michillimakinac : Poste de commerce fortifié fondé en 1681 par les Français sur la rive nord du détroit Makinac, entre les lacs Michigan et Huron. Il était situé dans un lieu stratégique pour créer des alliances avec les peuples amérindiens. C’était une composante essentielle du réseau de commerce français qui s’étendait de Montréal jusqu’à la région des Grands Lacs et du Nord-Ouest au-delà du lac Winnipeg. Il a servi de poste de ravitaillement et de premier point d’arrêt entre Montréal et les contrées de l’Ouest. Le fort servait aussi à protéger les intérêts français contre les ambitions coloniales des nations européennes.

 

Mitasses : Jambières de peau, de cuir ou de toile qui protégeaient du froid.

 

Mohicans : Les Mohicans (dont le nom signifie « loup » dans les dialectes algonquiens) occupaient la partie supérieure de la rivière Hudson et du lac Champlain. Ils s’allièrent aux Hollandais et luttèrent longtemps contre les Agniers pour le contrôle des fourrures dans la région de la rivière Hudson.

 

Mousquetaire : Fantassin armé d’un mousquet. Le mousquet, inventé pour pallier le manque de puissance de l’arquebuse, était encore largement utilisé à l’époque de Frontenac.

 

Noblesse de robe et noblesse d’épée : En France, sous l’Ancien Régime, la noblesse de robe rassemblait tous les nobles qui occupaient des fonctions de gouvernement, principalement dans la justice et les finances. Ces personnes devaient avoir fait des études universitaires et donc revêtir la robe ou toge des diplômés de l’université. Ils furent aussi nommés « robins » ou « hommes de robe ». Cette expression s’oppose à la noblesse d’épée, ces nobles occupant les traditionnelles fonctions militaires de leur groupe social. On rattachait généralement la noblesse de robe à la noblesse récente (créée au XVIe siècle), et la noblesse d’épée à la noblesse d’extraction (très ancienne et sans trace d’anoblissement), mais ce rattachement est parfois abusif. Frontenac était un pur représentant de cette noblesse d’épée.

 

Officier réformé : Militaire de quelque grade que ce soit dont la compagnie n’est pas complétée, faute d’un nombre suffisant d’hommes (une compagnie comptait cinquante hommes sous le régime français), et qui sert de surnuméraire.

 

Onneiouts : L’une des Cinq Nations iroquoises. Le terme onneiout signifiait le «peuple de la pierre debout ». Comme les autres nations iroquoises, les Onneiouts cultivaient le maïs, le haricot, la courge. Cette tribu fut surnommée, avec les Goyogouins (autre tribu des Cinq Nations), « les jeunes frères ». Leur territoire s’étendait de l’actuel Utica, New York, jusqu’au lac Oneida.

Onontio : Terme signifiant « grande montagne » en algonquin. Il a été donné par les Amérindiens au premier gouverneur de la Nouvelle-France, Charles Huault de Mont ma gny, et a toujours été utilisé par la suite pour désigner ses successeurs. Une expression qui s’est particulièrement appliquée au comte de Frontenac, qui a occupé la fonction de gouverneur général pendant dix-huit ans et lors de deux administrations, de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698, date de sa mort.

 

Outaouais : Peuple de langue algonquienne qui vivait au nord du territoire des Hurons, en amont des Grands Lacs, à l’époque de l’arrivée des Français. Selon une tradition des Outaouais, ils formaient jadis un seul peuple avec les Ojibwés et les Poteouatamis. Leur division semble s’être faite à Michillimakinac, point de rencontre des lacs Huron et Michigan. Les Outaouais vivaient près de Michillimakinac, tandis que les Poteouatamis étaient installés plus au sud en remontant le lac Michigan, et les Ojibwés à Sault-Sainte-Marie, au nord-ouest.

 

Pays du Tendre : Représentation topographique et allégorique du pays de l’amour, où l’amant doit trouver le chemin du cœur de sa dame, entre maints périls et maintes épreuves. La carte du pays du Tendre, plus communément appelée « carte du Tendre », a été élaborée collectivement, en 1653-1654, par les habitués du salon de mademoiselle de Scudéry, avant que celle-ci ne l’intègre à son roman Clélie, histoire romaine.

 

Petite guerre : La petite guerre a pris naissance dans la colonie laurentienne au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle, comme conséquence directe des raids iroquois des années 1640 et 1650. La population peu nombreuse de la colonie française fut amenée par cette expérience terrifiante à adopter les tactiques et les pratiques barbares de son tenace ennemi. C’était une guerre de razzias, de guets-apens, d’attaques-surprises, d’escarmouches et de tirs d’embuscades meurtriers provenant du couvert de la forêt. Dépassée en nombre par la population des colonies anglaises depuis le milieu du XVIIe siècle, la Nouvelle-France n’aurait pu survivre autrement pendant aussi longtemps.

 

Puritains : Groupe d’une centaine d’Anglais, connu plus tard sous le nom de « Pères pèlerins », qui aborda au cap Cod en décembre 1620. C’étaient des religieux de stricte observance et de culte calviniste, qui pratiquaient une vie communautaire intense et avaient une discipline sociale et morale sans faille. Ils quittèrent l’Angleterre à cause de l’intransigeance religieuse des souverains Jacques 1er et Jacques II, champions déterminés de l’anglicanisme. Ces « dissidents » puritains désiraient vivre librement leur foi et fonder des communautés reposant sur la «loi de Dieu ». Persuadés d’être ses élus, ils accaparèrent les nouvelles terres et firent une guerre féroce aux autochtones pour les en déposséder.

 

Quartiers de noblesse : Ascendance noble dont la filiation est attestée. On faisait la preuve d’un certain nombre de quartiers pour entrer dans les collèges ou ordres, qui exigeaient la noblesse paternelle et maternelle. Il y avait des fonctions au sein de l’Église qui demandaient jusqu’à seize et trente-deux quartiers.

 

Redoute : Anciennement, ouvrage de fortification isolé et détaché.

 

Réduit : Petit ouvrage de fortification disposé à l’intérieur d’un autre et pouvant servir d’abri.

 

Reliefs : Ce qu’on enlève d’une table servie, ce qu’il en reste.

 

Robes noires : C’est ainsi que les Indiens appelaient les jésuites missionnaires. En référence à leur longue soutane noire.

 

Sachem : Terme emprunté à l’algonquin. Signifie « dirigeant suprême d’une tribu », généralement un ancien, qui faisait office de conseiller et de chef chez les peuplades indiennes du Canada et du nord des États-Unis. Synonymes : chef, grand chef, sagamo, grand sage, capitaine, grand capitaine.

 

Salmon Falls : Petite ville frontière anglaise située près de Portsmouth, Massachusetts, et qui fut attaquée avec succès en 1690 par les hommes de Frontenac.

 

Schenectady : Petite ville de l’État de New York située au confluent du fleuve Mohawk et de la rivière Hudson. Elle fut d’abord peuplée par les Néerlandais arrivés au début du XVIIe siècle. Les Agniers baptisèrent leur campement Schau-naugh-ta-da, ce qui signifie «près des pins ». Le mot fut adopté pour désigner les rives de la rivière Mohawk où la ville était construite.

 

Sous terre : Expression utilisée par les Indiens pour rendre compte d’activités faites secrètement.

 

Tapabord : Chapeau ou bonnet « à l’anglaise ». Il se portait aussi bien le jour que la nuit et ses bords se rabattaient afin de se protéger des vents et du froid.

 

Têtes-de-boule : Surnom donné par les Français aux Atikameks.

 

Tomahawk : Casse-tête utilisé par les autochtones contre leurs ennemis. C’était une arme faite d’un manche de bois ou de métal à l’extrémité duquel était fixée une petite lame de métal ou de pierre très aiguisée. Les autochtones ne se déplaçaient jamais sans elle.

 

Tribus des Grands Lacs : Cette expression fait référence à plusieurs tribus qui gravitaient autour des lacs Huron, Michigan et Supérieur, dont les Hurons (Wyandots), les Outaouais, les Poteouatamis, les Sauteux, les Missisaugés, les Sioux et les Ojibwés.

 

Tribus de l’Illinois et du Mississippi : Expression désignant plusieurs tribus qui gravitaient au sud-ouest des Grands Lacs, autour des fleuves Illinois et Mississippi. Ce sont, entre autres, les Illinois, les Miamis, les Mascoutens, les Kicapous, les Puants, les Assiniboines et les Mandanes.

 

Truchement : Interprète.

 

Tsonontouan : La plus puissante et la plus populeuse des cinq tribus iroquoises. Leur nom signifiait «peuple de la grande colline ». Leur tribu jouissait d’une grande influence politique au sein de la Confédération. Ils occupaient la région la plus à l’ouest du territoire iroquois. Leur rôle symbolique était celui de «gardiens de la porte occidentale de la cabane longue » ou de «défenseurs des frontières occidentales du territoire iroquois ». Ce peuple d’agriculteurs vivait de la culture du maïs, du haricot et des courges, de la chasse, de la pêche et de la cueillette des plantes sauvages.

 

Vertugadin : Il s’agissait d’un bourrelet ou cercle porté sous la jupe pour la faire bouffer autour des hanches; robe munie de ce bourrelet. On disait aussi un panier.