Chapitre 10

Apostrophez-moi !

 

Dans ce chapitre :

  • triangle.jpg Élisons l’élision
  • triangle.jpg « Entre » ou « contre » en union libre
  • triangle.jpg Les liaisons dangereuses
  • triangle.jpg H dans l’Hexagone et Hors de nos frontières
  • triangle.jpg Les interdits
  • triangle.jpg Et le « y » ?

 

Nous avons l’habitude de glisser une apostrophe devant tout mot commençant par une voyelle si celui-ci est précédé d’un article défini ou de la préposition « de ». Fi du « la » ou du « le », quand le « l’ » s’impose, du « de » remplacé par « d’ ». Mais si une conjonction ou un adverbe s’empare de notre mot et évince l’article défini ou la préposition, nous nous retrouvons démunis.

 

Nous vivons aussi des instants de panique, quand en pleine réunion, le nom qui vous inspire commence par un « h ». Est-il aspiré, muet ? Dit-on l’handicap ou le handicap, l’happy end ou le happy end, l’hiéroglyphe ou le hiéroglyphe… ? Ce chapitre vous livre les recettes du bien-parler.

Élisons l’élision

L’élision est la suppression de la dernière voyelle du mot devant la voyelle ou l’« h » muet du mot suivant.

 

L’ornithologue dont l’étude de l’amazone à front bleu a fait grand bruit vient de publier l’ouvrage en question.

  • coche.jpg Le « h » a la particularité d’être une « lettre double », muette ou aspirée. La première ne se prononce pas, comme si elle n’existait pas à l’oral et exige l’élision.
    L’homme aux cheveux blonds…
    On prononce [l’omme].
    La seconde devrait normalement s’accompagner d’une aspiration, elle équivaut à une consonne en ce sens qu’elle ne supporte pas l’élision. Cette distinction est signalée dans tous les dictionnaires, soit par un astérisque devant le mot, soit par une apostrophe placée dans la partie phonétique.
    Le héros du film danse admirablement le hip-hop. (« H » aspiré pour les deux.)
    L’hermine ne craint pas le hibou. (« H » muet pour le premier, aspiré pour le second.)
    Le handicap de ce pays est son retard technologique. (« H » aspiré.)
    C’est le happy end le plus larmoyant que j’ai vu. (« H » aspiré.)
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Un couple de légende

« Héros » portant un « h » aspiré ne doit pas être précédé de l’apostrophe alors que sa compagne légendaire l’« héroïne » est doté d’un « h » muet.

C’est plutôt la chienne l’héroïne dans Belle et Sébastien.

  • coche.jpg L’usage est plutôt défavorable à l’élision devant une lettre simple.
    Le « o » peut s’écrire de multiples façons selon le sens qu’on lui donne.
    Mais si celle-ci est définie par un élément précis, on adoptera alors la forme élidée.
    L’« è » ouvert peut être prononcé de différentes manières selon la région où l’on a grandi.
    Certaines conjonctions s’élident, selon des restrictions.
  • coche.jpg « Lorsque » et « puisque » doivent abandonner leur « e » devant : « il(s) », « elle(s) », « on », « en », « un(e) ». C’est une faute d’ignorer l’apostrophe dans ce cas.
    Lorsqu’elle a découvert cet héritage inespéré, elle est tombée en pâmoison.
    Puisqu’en Amérique elle est plus célèbre, pourquoi reviendrait-elle en France ?
  • coche.jpg « Quoique » s’aligne sur ses camarades « lorsque » et « puisque », mais se montre plus capricieux en excluant « en ».
    Élision devant « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) ».
    Quoique lasse de sa promenade à bicyclette, elle s’attaqua à la préparation du dîner.
    Quoiqu’on mange du fromage, nous ne ferons pas l’impasse sur le dessert.
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Pas de couac

« Quoique » peut s’écrire en un mot, comme dans nos exemples précédents. Il signifie alors « bien que », et c’est en le remplaçant par ce dernier que l’on aura la certitude de la bonne graphie.

Quoique rebelle, l’étudiant a regagné sa salle de cours.

« Quoi que » séparé en deux mots a le sens de « quelle que soit la chose qui » (pour l’accord de quel que, voir chapitre 4).

Quoi que les gens disent, elle ne vendra pas son terrain.

  • coche.jpg Si notre phrase suppose la graphie en deux mots, la question de l’élision est simplifiée. C’est le « que » qui déterminera s’il y a élision ou non et non plus l’entité « quoi que ». Or, avec « que », le « e » s’incline toujours devant l’apostrophe en cas de voyelle ou d’« h » muet.
    Qu’elles se préparent leur goûter seules.
    Je regrette, il n’est pas plus octogonal qu’hexagonal !

i0089.jpgLes deux constructions (« quoique » et « quoi que ») exigent le subjonctif.

Quoiqu’il remportât la victoire, il ne manifesta pas sa joie.

 

Quoi que nos voisins fassent pour se racheter, nous ne leur pardonnerons pas.

 

Au « que » s’ajoutent toute une série de petits mots derrière lesquels (pour l’accord du verbe derrière un collectif, voir chapitre 3) on élidera si le mot suivant commence par une voyelle ou un « h » muet : « je », « me », « te », « se », « le », « la », « de », « ne », « ce » et « jusque ».

 

J’espérais qu’Aurore s’absorberait dans sa lecture.

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« Ç » se substitue donc au « c’ » devant la voyelle « a ».

Ç’aurait été dommage de louper ce feu d’artifice.

Mais C’eût été un comble qu’ils refusent notre invitation.

Ç’a eu des conséquences sur son activité.

C’en est fini.

Ç’allait être ma fête.

Cette élision est souhaitable devant les temps composés du verbe être (« a été », « avait été », « eut été », « aura été », « aurait été », « eût été »), devant avoir, en et aller.

  • coche.jpg « Parce que » n’admet l’apostrophe que devant « à », « il(s) », « elle(s) », « on », « en », « un(e) ». Il faut cette fois considérer l’entité « parce que » indissociable.
    Je l’ai suivie jusqu’en Islande parce qu’elle voulait visiter ce pays magique.
  • coche.jpg L’adverbe « presque » ne consent à perdre son « e » que dans la formation de « presqu’île ».
    La presqu’île de Crozon où je passe mes vacances dété a subi beaucoup d’intempéries.
  • coche.jpg « Quelque », tout aussi exigeant que « presque », ne s’élide que devant « un » ou « une ».
    (Pour l’accord de quelque, voir chapitre 4.)
    Avez-vous aperçu quelque chose ou quelqu’un ?
    Quelque enlevé que soit son allégro, ce n’est pas le morceau que je préfère.
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Au pluriel, « quelques-uns » comme « quelques-unes » troquent l’apostrophe pour un trait d’union.

  • coche.jpg « Si » ne présente aucune difficulté puisqu’il s’élide uniquement devant « il ».
    S’il apprend la nouvelle, je crains des représailles.

« Entre » ou « contre » en union libre

Un certain nombre de mots, substantif ou verbe, s’acoquinent avec les prépositions « entre » ou « contre » pour créer des composés.

  • coche.jpg Avec « entre », la tendance est de plus en plus pour la soudure : « s’entrechoquer », « s’entrecroiser », « s’entremettre », « s’entretenir »…
    Les politiques se sont longuement entretenus avant de parvenir à un accord.
    • • On remarquera que le mot accompagnateur débute par une consonne. Une autre solution consiste à relier les deux éléments par la divine div. (trait d’union) :
      « s’entre-déchirer », « s’entre-détruire », « s’entre-dévorer  », « s’entre-haïr », « s’entre-heurter », « entre-temps », « s’entre-tuer ».
      Ces deux amis ont fini par s’entre-déchirer pour cette femme.
    • • Si « entre » est suivi d’une voyelle, son « e » peut être absorbé par cette voyelle : « s’entraccuser », s’entradmirer », « s’entraider », « s’entrouvrir »…
      Laisse la fenêtre entrouverte en sortant.
    • • Enfin, quelques-uns remplacent le « e » par l’apostrophe :
      « s’entr’aimer », ou « entr’apercevoir » (qui s’écrit aussi « entrapercevoir »), « s’entr’égorger » (qui s’orthographie aussi « s’entre-égorger ou s’entrégorger »).
      En tant que témoin, j’ai le droit de voir, au moins d’entr’apercevoir, ta robe de mariée.
      Cet usage de l’apostrophe un tantinet désuet tend à se perdre, la composition elle-même laisse progressivement sa place au verbe seul : « aimer » pour « s’entr’aimer », « avertir » pour « s’entr’avertir », « appeler » pour « s’entr’appeler », les dictionnaires récents ne mentionnent même plus les deux derniers.
  • coche.jpg Avec « contre », à la différence de son prédécesseur, le « e » ne s’échange plus (comme il a pu le faire) contre l’apostrophe.
    En revanche, il peut être remplacé par la voyelle du mot qui se greffe à la préposition : « contralto », « contravis », « contrescarpe », « contrordre ».
    Le contremaître joue de la contrebasse en contrebas de la place de la Contrescarpe.
    Les autres composés de « contre » :
    • • si le deuxième élément commence par une voyelle, ils adoptent le trait d’union : « contre-allée », « contre-attaque  », « contre-emploi », « contre-enquête », « contre-espionnage  », « contre-exemple », « contre-expertise », « contre-ut »…
      Une contre-attaque me semble fortement contre-indiquée dans ta situation.
      (Pour l’accord des noms composés, voir chapitre 13.)
    • • si c’est une consonne, on observe soit la div. sur le modèle de la voyelle, soit la soudure.
      « Contrebalancer », « contrecarrer », « contrechamp », « contre-courant », « contre-culture », « contrefaçon », « contre-filet »…
      Ce cinéaste s’est spécialisé dans les contre-plongées.
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La locution « par contre » est critiquée, il faut l’employer justement, ou alors l’éviter. « Par contre » introduit une proposition qui doit venir en opposition à ce qui vient d’être dit.

Je me suis lancé dans une grande aventure professionnelle qui exige de grandes ressources technologiques, par contre j’y ai investi tout mon capital.

Si l’on ne maîtrise pas bien la nuance, on a toujours la possibilité de lui substituer d’autres locutions : « en revanche », « au contraire », « mais »…

Les liaisons dangereuses

Nous avons abordé le problème de l’élision que l’on rencontre avec le « h » (voir le début de ce chapitre), il s’avère être indissociable de celui de la liaison. Il est interdit de faire des liaisons (donc à l’oral) avec des termes commençant par un « h » aspiré. Quelques générations se souviennent peut-être des haricots verts que l’on ne prononce surtout pas des zaricots, avec lesquels on a pu nous marteler la tête.

 

J’ai entendu des hérissons crier cette nuit, c’est fou le bruit qu’ils peuvent faire !

 

Des humains (prononcez zumains) sont partis en expédition sur Mars.

 

De même, il est fautif de ne pas faire les liaisons avec l’« h » muet comme nous les faisons avec les voyelles.

i0093.jpgQuelques rares mots – mais ils ont le mérite d’exister – ne posent pas de problème de liaison ou d’élision. Le hiatus ou la hyène, que l’on ne s’autorise pas à écrire ou à prononcer *l’hiatus ou *l’hyène, sont en réalité dotés d’un « h » muet, mais l’usage nous a tellement conditionnés au son avec « h » aspiré que personne ne s’aventurerait à une prononciation avec élision ou liaison. On serait pourtant tout à fait en droit de le faire. Hiéroglyphe subit le même sort, et l’usage là encore favorise la version non élidée.

i0094.jpgLe huis clos a été demandé. (« H » aspiré, pourtant le terme « huisserie » est issu de l’« huis », et tous deux prennent un « h » muet.)

H dans l’Hexagone et Hors de nos frontières

Nul doute sur les règles d’élision concernant les mots français commençant par un « h », mais quelle attitude adopter devant un nom propre français et, à plus forte raison, étranger ?

 

Point d’astérisque ni d’apostrophe dans la partie noms propres des dictionnaires, aussi que faire de home sweet home ?

 

Pour les noms propres français, là encore, le choix nous est donné :

 

Le règne d’Henri IV ou le règne de Henri IV.

 

Mais aucune élision n’est permise devant les noms étrangers commençant par un « h ».

 

L’art de Hopper vient d’être salué et honoré dans une magnifique exposition parisienne.

 

Elle n’ignorait rien des intrigues de Hollywood.

 

Il est aussi impératif de respecter une unité de présentation dans un même texte. En d’autres mots, si des noms français et étrangers cohabitent, nous nous plierons aux exigences requises pour les noms étrangers.

 

La popularité de Henri IV est restée dans les esprits tout comme le mystérieux revirement de Henri VIII d’Angleterre.

i0095.jpgJamais d’élision devant l’initiale d’un prénom.

As-tu déjà lu la poésie de A. Rimbaud ?

Les interdits

  • coche.jpg Pas d’élision devant un nombre, qu’il soit écrit en chiffres ou en lettres (un, huit et onze).
    Mon voyage dure moins de une heure. Si surprenant que cela paraisse !
    Je viens de ramasser une pièce de 1 € (ou 1 euro).
    Cette règle est à respecter scrupuleusement.
    i0096.jpg Elle bénéficie cependant d’une ouverture…
    Si le nombre écrit en lettres exclusivement est suivi d’une décimale, il est alors permis et d’usage d’élider.
    Mon rendez-vous ne prendra pas plus d’une heure et demie.
  • coche.jpg On ne peut pas élider devant les dérivés de ces mêmes nombres (« huitième », « onzième »…) ni devant « énième ».
    C’est la huitième fois que je lui téléphone aujourd’hui.
    Cette comédienne en est à la onzième représentation.
    Ces castings n’en finissent plus, envoyez le énième candidat.
    i0097.jpg Deux exceptions : le « bouillon d’onze heures » (breuvage empoisonné) que je vous déconseille de boire en guise de tisane et, plus poétique, la « dame-d’onze-heures » qui n’est autre qu’une plante qui s’ouvre en fin de matinée…
  • coche.jpg En revanche, les mots « oui », « uhlan » (lancier dans certaines armées étrangères), la « une » du journal et « ululer » (« ululement ») ne doivent pas s’élider. L’ancienne graphie « hululer » avait hérité d’un « h » aspiré.

Et le « y » ?

C’est encore une histoire de prononciation.

 

Chaque fois que le « y » est suivi d’une consonne, il supporte l’élision, la voyelle étant par nature plus capricieuse ne l’admet que dans trois cas : « yeux », « yeuse » et « yèble » (petit sureau).

 

Une paire d’yeux a croisé mon regard quand je me reposais sous l’yeuse (chêne vert).

 

Il préfère le yachting au trekking.

 

C’est une grande amatrice d’ysopets (recueil de fables au Moyen Âge), qu’elle lit en dégustant le yassa mitonné par sa voisine.

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Exception – À l’étranger ?

Les noms étangers commençant par un «  y » suivent la même règle que le « h », à l’exception d’« York », qui mystérieusement appelle l’apostrophe…

Pouvez-vous me donner le cours du yen ?

Élisabeth d’York était la mère de Henri VIII d’Angleterre.

Quel délice, ce jambon d’York !

i0099.jpgCertains substantifs français dont la première lettre est une voyelle peuvent choisir entre les deux formes, c’est le cas de l’« ouate » ou de la « ouate », de l’« ouistiti » ou du « ouistiti »…

On recense plus d’une vingtaine d’espèces de ouistitis.

 

À l’usage, on observe davantage l’élision devant « ouate » que devant « ouistiti ».

  • coche.jpg Devant les titres d’œuvres, il est conseillé d’élider.
    Une nouvelle adaptation d’Autant en emporte le vent vient d’être tournée.

 

L’essentiel pour un Nul pressé

  • coche.jpg L’élision correspond au placement de l’apostrophe en lieu et place de la voyelle finale d’un mot devant un autre mot commençant par une voyelle ou un « h » muet.
    De nombreuses espèces d’orchidées sont menacées.
    Je déteste les films d’horreur.
  • coche.jpg Lorsque + puisque → élision devant « il(s) », « elle(s) », « on », « en », « un(e) ».
    Lorsqu’on a commencé à parler de lui, il n’avait tourné que trois films.
    Puisqu’elle accepte de venir dîner, je vais lui préparer son plat préféré.
  • coche.jpg Quoique devant « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) ».
    Quoique = bien que quoi que = quelle que soit la chose qui…
    Quoiqu’on soit plus fauchés que lui, nous l’avons invité au restaurant.
  • coche.jpg Parce que devant « à », « il(s) », « elle(s) », « on », « en », « un(e) ».
    Elle a organisé une grande fête parce que aujourd’hui c’est son anniversaire !
  • coche.jpg Presque devant « presqu’île ».
    Sa mixture, je l’ai presque avalée tout rond !
  • coche.jpg Quelque devant « un » ou « une ».
    Quelque odieux qu’il soit, je ne peux refuser de le recevoir.
  • coche.jpg Si devant « il(s) ».
    S’il commençait les cours un peu plus tôt, je pourrais le déposer en voiture.
  • coche.jpg Avec entre, si le mot suivant débute par une voyelle, soit elle absorbe le « e » de la préposition et les deux éléments sont soudés, soit le « e » d’« entre » disparaît au profit de l’apostrophe.
    Nous cherchons des bénévoles pour notre comité d’entraide.
    S’ils pouvaient s’entr’aimer un peu plus, nous aurions moins d’arbitrages à gérer.
    Avec une consonne, on constate la soudure ou le trait d’union.
    Entre-temps, les invités étaient arrivés.
    Les fils des cannes à pêche s’étaient entremêlés, un vrai cauchemar !
  • coche.jpg Avec contre, devant une voyelle, soit la voyelle du mot suivant avale la finale de « contre », soit la div. relie les deux mots.
    Il a émis un contravis.
    Le contre-amiral porte des contre-épaulettes.
    La consonne, elle, sera collée à « contre » ou précédée d’un trait d’union.
    C’est à contrecœur que le contre-ténor avait accepté ce concert.
  • coche.jpg La liaison doit être traitée comme l’élision, c’est-à-dire qu’elle est obligatoire devant un « h » muet au même titre qu’une voyelle et ne pas se faire devant un « h » aspiré comme s’il s’agissait d’une consonne.
    Sortie du hammam, la harpiste (« h » aspiré) eut des hallucinations (« h » muet et liaison « des zallu »).
  • coche.jpg Les noms propres français commençant par un « h » acceptent l’élision, mais elle n’est nullement obligatoire. Si c’est un nom étranger, l’apostrophe est persona non grata !
  • coche.jpg Interdiction d’élider devant « un », « huit », « onze » et devant leurs dérivés, devant « oui », « une » (du journal), « uhlan » et « ululer ».
    C’est la huitième année consécutive que je participe au tournoi.
  • coche.jpg Le « y » admet l’apostrophe quand il est devant une consonne ainsi que devant « yeux », « yèble » et « yeuse ». Devant toute autre voyelle, élision interdite ! (Pour l’accord de tout, voir chapitre 4.)
    Le yin et le yang ne sont pas toujours en harmonie dans chaque personnalité.
  • coche.jpg Devant un titre d’œuvre, il est conseillé d’élider.
    Elle ne se lasse pas d’Un homme et une femme et le regarde en boucle.