Dans ce chapitre :
Ce chapitre n’a pas la prétention de faire toute la lumière sur la conjugaison, ces quelques pages n’y suffiront pas, mais il nous éclaire toutefois sur quelques aspects obscurs du sujet.
« Envoyer » et « renvoyer » ne suivent pas la conjugaison classique de leur famille au futur et au conditionnel.
Il enverra, vous enverrez, tu enverrais, nous enverrions…
N’omettez pas le « i » derrière le « y » aux deux premières personnes du pluriel à l’imparfait de l’indicatif et au présent du subjonctif.
Nous grasseyions, vous essayiez, que nous employions, que vous appuyiez…
Les verbes en « guer » conservent le « u » à toute la conjugaison, même s’il semble superflu devant les voyelles « a » et « o ».
Nous conjuguons, elle navigua, ils promulguent, nous irriguions, tu prodiguais, déléguant…
Les verbes en « ier » (« apprécier », « scier ») redoublent le « i » avec « nous » et « vous » à l’imparfait de l’indicatif et au présent du subjonctif.
Nous appréciions, vous sciiez, que nous étudiions, que vous criiez.
Pour les verbes en « éer » (« agréer », « créer », « dégréer », « gréer », « maugréer », « procréer », « suppléer »), voir le chapitre 9.
Nous venons de voir l’irrégularité des verbes « envoyer » et « renvoyer » au futur et au conditionnel. Nous connaissons la particularité du verbe « aller » qui change de radical aux mêmes temps. D’autres verbes se caractérisent par un futur pas tout à fait calqué sur leur radical.
L’impératif se conjugue sur trois personnes : la deuxième du singulier et les première et deuxième du pluriel.
La locution « après que » exige un temps autre que le subjonctif qui incarne l’hypothèse. Elle peut donc être suivie d’un temps de l’indicatif ou du conditionnel. Le sens même de l’expression suppose que l’action a bel et bien eu lieu. En revanche, « avant que » suppose une action à venir, qui peut se produire ou non, et qui justifie l’emploi du subjonctif.
C’est par analogie avec « avant que » que l’on observe souvent l’usage totalement fautif du subjonctif derrière « après que ».
Appelle-le avant qu’il ne soit trop tard…
Après qu’il eut dégusté sa mousse au chocolat, il se leva pour faire quelques pas.
Certains verbes permettent l’ellipse du « pas » dans les constructions, mais rien n’interdit de l’ajouter si la construction vous semble ambiguë : « cesser », « oser », « pouvoir » et « savoir ».
Elle ne cesse d’y penser.
L’essentiel pour un Nul pressé