C’est la nuit, mais une nuit mince, presque le matin, lorsque Kurt – d’une manière qu’il préférera lui-même oublier, aussi devons-nous l’observer de loin – traverse la ville pour rentrer chez lui, en passant par le quartier résidentiel pour gagner ensuite la périphérie de Nyborg où la ferme, les bus, la grange, Maggie, le vide que Sofie lui a laissé en déménageant, où tout ce qui est à lui se trouve.

 

C’est grâce à un élan du cœur, en vertu d’une connaissance indicible de ses attaches qu’il trouve son lit. Et, avec l’idée lente, pesante et presque sanglante qu’il est Kurt, il tombe dans un sommeil bruyant qui réveille Maggie.