SAMEDI
Aux douanes, on l’observe à peine. Elle attend qu’on lui pose quelques questions, elle est prête, son livre d’Italien utile en voyage à la main, uno, due, tre, quattro, buongiorno, ciao, mais non. Nathalie Duguay, nationalité canadienne, sexe féminin. On appose un tampon sur son beau passeport tout neuf et hop, au suivant ; elle a un visage trop quelconque pour qu’on la suspecte de quoi que ce soit. Avanti, avanti.
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Elle attend, avec les autres voyageurs, des Italiens pour la plupart, que sa valise apparaisse sur le tapis roulant. Chacun prend ce qui lui appartient, ou ce qu’il croit lui appartenir ; ça se mélange, ça s’excuse, ça papillonne autour du tapis dans un chaos organisé. Il n’y a plus que Nathalie quand sa valise arrive enfin, aplatie en son centre, une roulette en moins.
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Et le voyage n’est pas terminé. De l’aéroport de Rome, elle doit encore trouver la gare. Une fois rendue à la gare, il lui faut trouver la billetterie. Et réussir à faire comprendre à l’employée peu réceptive qu’elle souhaite se rendre à Sienne.
— Il treno ?
— Euh. En train… C’est le treno, ça ?
— Il treno.
— Alors oui, OK. Treno.
La dame imprime tout un tas de billets, les lui met entre les mains et lui explique dans un anglais rudimentaire qu’il y a une correspondance à Grosseto. Nathalie aurait encore une bonne dizaine de questions, mais la file derrière elle s’allonge et s’impatiente et respire fort dans son cou. Elle cherche donc le bon quai d’embarquement sans rien demander à personne. Une fois l’endroit trouvé, il lui faut prendre le bon train, mais d’abord sortir juste à temps de celui qui est arrivé en gare, qui pourtant est au bon quai, mais qui part dans une direction qui n’a rien à voir.
Elle attend le prochain, le voit arriver et, puisqu’il a du retard, se demande si c’est le bon. Son inexpérience excuse facilement qu’elle s’imagine possible qu’un train puisse être à l’heure quelque part en Europe. Elle ne comprend rien des directives qu’un aimable voyageur lui donne, mais elle monte dans le même wagon que lui, en cherchant son regard, et son guide improvisé hoche la tête en signe d’approbation. Elle écoute le nom des villes qu’on annonce à l’interphone et constate que bon, oui, on semble parti pour Grosseto, elle croit bien avoir entendu ce nom ou, à tout le moins, quelque chose qui lui ressemblait. Allons voir où ce train nous mène.
La correspondance entre Grosseto et Sienne se passe plutôt bien, le retard du premier train s’harmonisant avec celui du deuxième. Nathalie n’a que quelques minutes pour observer les environs avant le départ, étonnée de voir des palmiers dans un stationnement d’hôtel. Elle a plutôt l’habitude d’en voir sur les cartes postales monotones que sa sœur lui envoie lors de ses voyages dans le Sud, une fois par année. Météo et culpabilité : « Bonjour ! Ici il fait beau et chaud, la nourriture laisse à désirer mais la mer est tellement belle ! Tu devrais voyager au moins une fois dans ta vie, ça te ferait du bien. Ciao ! Élise. »
Des palmiers en Italie, pourquoi pas. Nathalie n’écarte pas l’idée folle d’envoyer une carte postale à sa sœur.
Elle retient depuis de longues minutes une envie d’uriner, mais arrive le moment où la pression sur sa vessie est plus forte que le désir d’éviter l’hygiène douteuse des toilettes de train. C’est un fond de cuvette brisé qui lui fait découvrir un grand secret ferroviaire : les petits besoins tombent directement sur les rails. Elle comprend alors qu’on suggère aux passagers de ne pas utiliser les toilettes lorsque le train est à l’arrêt pour éviter d’empester les gares. Pour Nathalie, la divine campagne italienne qu’elle parcourt perd ainsi un peu de sa magie. La Toscane, contrée féerique traversée par une voie ferrée couverte de déjections humaines et de papier cul souillé.
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Et puis, oui, tout cela avait donc une fin. Après taxi, autocar, autobus, avion, train et encore train : Sienne. Y a-t-il vraiment des gens qui se reposent en vacances ? En participant au concours proposé sur l’emballage de sa marque favorite de pain blanc1, Nathalie souhaitait gagner le troisième prix, un magnifique barbecue à gaz de marque Major Flam™ en acier inoxydable avec grilloir en fonte émaillée, thermomètre intégré, bouton-poussoir d’allumage électronique, deux tablettes latérales en bois et housse de protection2. Mais, non. Avec sa malchance habituelle, il avait fallu qu’elle gagne l’Italie.
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Il n’y a pas de vaporetti à Sienne. Pas d’eau non plus. Pas qu’elle aime l’eau, non, mais vaporetti est un si joli mot, si agréable à prononcer. Venezia, Venezia, rien qu’à Venezia, qu’on lui explique avec de grands gestes, au kiosque d’information touristique de la gare, en lui mettant des dépliants sous le nez. Déception. Elle hoche la tête, oui, bon, ça va, ça va, j’ai compris, pense-t-elle, arrêtez de me regarder comme si j’étais mongole, je demandais, c’est tout. Je me fais des idées ou c’est tout le personnel qui travaille dans le tourisme en Italie qui aurait besoin de vacances ?
Elle prendra le taxi, donc, dès qu’elle aura casé dans sa valise déformée toute cette paperasse concernant des visites de vignobles.
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Après divers signes de la main, les yeux sortis de la tête, à prononcer villa Cornuto sur tous les tons, plaçant l’accent
tonique sur une syllabe ou sur l’autre, au hasard – il va bien finir par me comprendre –, Nathalie agite une poignée d’euros sous le nez du chauffeur qui se gratte une vieille gale sur l’avant-bras, les fesses appuyées sur son taxi, la tête tournée vers le soleil comme une tortue amorphe sous l’éclairage d’un aquarium. Il hausse les épaules, agite la tête et se décide enfin à ouvrir le coffre pour y jeter la valise en bougonnant. Nathalie s’installe sur la banquette arrière. Elle cherche la ceinture de sécurité pendant qu’un chapelet accroché en haut de la portière lui cogne sur le front, mais elle ne trouve rien, même en fouillant entre le siège et le dossier, sinon des miettes grasses de croissants, de la mousse de nombril et un drôle de machin qui, au toucher, ressemble fort à un écureuil desséché. À genoux sur la banquette, elle s’efforce de ne pas céder à la panique en prenant de longues et profondes respirations, alors que le vieux bouc démarre.
— Un instant, s’il vous plaît ! Je suis pas prête !
Elle repère une ceinture à l’autre bout de la banquette et elle change de côté. Elle se jette dessus, pour tout dire, et se la passe autour de la taille dans de grands gestes vigoureux. Le petit clic qui confirme qu’elle est bouclée lui procure un immense soulagement. La vie peut reprendre, je suis attachée.
Le chauffeur, déjà, se range sur le côté. Ils ont à peine roulé quelques mètres, le temps de grimper une courbe, et le voilà qui sort de la voiture. Elle regarde tout autour. Pas d’arrêt, pas de feu rouge… Mais quel est donc le problème ?
— Villa Cornuto, s’il vous plaît, signore, je voudrais me rendre à la villa Cornuto. Pourquoi on arrête ici ?
Pliant les genoux pour qu’elle puisse le voir de l’intérieur du taxi, il tend ses deux mains ouvertes vers le bâtiment devant lequel il s’est arrêté en répétant villa Cornetto d’une voix tremblotante. Ah, ben oui, tiens. On est arrivés. Il aurait pu le dire avant, non mais.
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Sous le porche, un vieil épagneul français se dore au soleil. Elle l’enjambe en tenant sa valise raplapla d’une main et sonne avec le coude, empêtrée dans ses sacs et ses machins. Le chien ne lui accorde qu’un regard dédaigneux, surtout pour s’assurer qu’elle ne lui écrasera pas une patte par inadvertance. Puis il se rendort en poussant un long soupir, ravi de n’avoir pas à mordre un mollet. Il fait trop chaud pour s’exciter.
Un carillon, en sourdine, joue sa petite mélodie.
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La dame qui l’accueille d’un large sourire et de quelques phrases toutes en points d’exclamation porte sa soixantaine avec grâce et assurance. Étourdie, Nathalie y va d’un buongiorno et de quelques grazie en sortant de sa poche son formulaire de réservation. La dame le regarde à peine et lui confirme que tout est parfait.
— Gratis ?
— Si, si, gratis.
— Gratis les dix jours ?
— Si !
Soulagée, Nathalie s’empêtre dans sa présentation, qu’elle avait pourtant pris soin de répéter avant le départ, et prononce une phrase maladroite qui signifie à peu près « mon chien est Nathalie ». La dame lui rend donc la pareille.
— Mio cagna è Zerbino.
Nathalie serre la main de celle qu’elle croit s’appeler Zerbino, tandis qu’un vieillard arthritique, plié en deux et venu d’on ne sait où, s’empare de sa valise et l’emporte dans l’escalier en la cognant partout. Les deux femmes observent le tricentenaire gravir chaque marche en toussotant. Nathalie hume soudain une odeur qu’elle connaît, quelque chose d’agréable, sans doute le parfum de signora Zerbino. Elle aimerait la complimenter, mais ne saurait dire pour l’instant que buono en pointant son nez et en hochant la tête. Elle préfère donc s’abstenir et se promet d’ouvrir son Italien utile en voyage un peu plus souvent.
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La chambre numéro sept est accueillante et confortable, un peu exiguë peut-être mais bon, au prix que ça coûte. Et puis ce n’est pas comme si elle comptait y inviter toute la ville à y danser la tarentelle. Décor style italien, dirait-elle, sans pouvoir développer, plutôt ignare côté design et aménagement d’intérieur. Un crucifix est posé sur le mur en face du lit et une petite gravure dans un cadre doré est accrochée derrière la porte. Elle croit d’abord que c’est l’illustration d’un vagin vu de près mais, non, elle est vite rassurée alors qu’elle s’en approche : il s’agit de la Vierge de Guadeloupe, dans des teintes de rouges et de bruns décolorés. N’empêche, avec sa position et les plis de ses vêtements, la ressemblance reste troublante. Elle grimace ; tous ces symboles religieux sont plutôt morbides.
Elle remarque un grand panier-cadeau sur la commode. Wow. C’est pour moi, tout ça ? C’est quoi ? Elle retire l’emballage. Des pains. Toutes sortes de pains de marque Pannolino. Un pain blanc. Un pain brun. Un pain de ménage. Un pain multigrains. Six croissants nature et six fourrés aux abricots, ses préférés. Elle en grignote un en lisant le mot qui accompagne le cadeau.
Bienvenue en Italie !
Nous espérons que vous apprécierez votre séjour. Encore bravo ! Nous vous offrons également un assortiment varié de nos produits. N’hésitez pas à parler en bien des pains Pannolino à tous vos amis !
Signature illisible. Nathalie glisse le mot entre deux pains, verrouille la porte, se débarrasse de ses chaussures et s’étend sur le lit pour faire un somme avant le souper. Un peu de repos au début des vacances, pourquoi pas.
Juste avant de s’endormir, ça lui revient : le parfum, qu’elle a encore aux narines, c’est celui qu’elle portait il y a quelques années, avant que la bouteille ne se vide accidentellement dans un tiroir et qu’elle cesse d’en acheter. Pour séduire qui de toute façon ?
Dans la chambre, ça sent surtout la fleur séchée poussiéreuse.
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Femme d’habitude, Nathalie s’éveille en fin de journée avec, comme tous les samedis, envie de manger chinois, sa petite gâterie de fin de semaine. Depuis des années, toujours le samedi, elle compose de mémoire le numéro du seul restaurant chinois de Saint-Charles-Borromée. Riz frit, egg rolls, poulet du général Tao, soupe wonton et biscuits aux amandes. Elle ne cesse d’y penser, sous la douche, en se séchant les cheveux, en s’habillant. Comme elle n’est pas du genre à se bercer d’illusions - ils ont l’air de manger surtout italien, ces Italiens -, elle tente de se laisser aller à des envies de pâtes ou de pizza. Mais pour elle, les mets italiens, c’est surtout le jeudi.
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Très peu excitante, jusqu’à maintenant, la vie d’adulte de Nathalie. De petits gestes banals, dans le respect des lois et des pressions sociales, rien qui ne la distingue des autres, mais il ne faudrait tout de même pas minimiser ce qui au fond constitue l’essence de sa personne. Elle rince ses boîtes de conserve avant de les mettre dans son bac à recyclage, traverse les intersections au feu vert, lave ses vêtements à l’eau froide, tâte et hume les cantaloups pour mieux les choisir, époussette son dieffenbachia, cuit ses pâtes al dente, utilise régulièrement la soie dentaire, achète des soutiens-gorge de la bonne taille, laisse sécher sa vaisselle dans l’égouttoir, écoute parfois la radio, à faible volume, pour meubler, retire le germe des gousses d’ail avant de s’en servir, remplace les piles des détecteurs d’incendie chaque fois qu’on avance ou qu’on recule l’heure, plie les genoux pour soulever des objets lourds, baisse le chauffage avant d’aller dormir, congèle ses restes de sauce à spaghetti, glisse des semelles coussinées anti-odeur dans ses chaussures, s’épile le pubis en n’y laissant qu’une mince ligne de poils, retourne son matelas une fois par année, achète des œufs de poules en liberté, ne va pas nager après les repas, n’urine pas dans les piscines, ne sait pas nager et pour tout dire ne fréquente pas les piscines, ne laisse pas couler l’eau du robinet pendant qu’elle se brosse les dents, fait attention à vos enfants, tient la main courante, réduit ses dépenses énergétiques, garde les sorties de secours bien dégagées, mâche lentement et plusieurs fois chaque bouchée, oublie quelquefois d’apporter ses sacs réutilisables à l’épicerie, mange plus de légumes qu’avant, ne grignote pas entre les repas, ou si peu, aimerait faire plus d’exercice, a hâte de perdre son iPod pour acheter le plus récent modèle, écoute la bande sonore de Grease sans honte, boit du café équitable, prend du soleil, évite le soleil, selon ce qu’on raconte dans les journaux cet été-là, mange des fibres, tente de réduire sa consommation de sel, de sucre, de gras et de roues de tracteur de chez Dunkin Donuts, contribue à un REER, préfère les chats aux chiens, n’a ni l’un ni l’autre, s’assoupit devant la télé, lit pour lutter contre l’insomnie, donne chaque année quelques dollars au téléthon de la dystrophie musculaire, rince abondamment ses fruits et ses légumes, ne trouble pas l’ordre établi, jette des sous noirs dans les fontaines sans même faire de vœux, ne fourre pas l’impôt, ne porte pas à sa bouche ce qu’elle trouve par terre, met des tomates en conserve dans son pâté chinois – plus besoin de ketchup –, ne court pas avec des ciseaux à la main, coupe suivant les lignes pointillées, n’insère pas de coton-tige trop loin dans ses oreilles, s’inquiète du temps qu’il fera demain, se fouille parfois dans le nez (quand il lui semble que personne ne regarde), remplace régulièrement sa brosse à dents, ne remet pas à plus tard ce qu’elle peut faire aujourd’hui, vote quand elle ne se rend pas par erreur dans le mauvais bureau de scrutin, a lu le dernier Marie Laberge, préfère encore sa trilogie, termine rarement les mots croisés, ne veut pas entendre parler des sudokus, ne se souvient jamais du nom du facteur, ne lui parle pas de toute façon, digère mal les concombres, a encore perdu sa pince à épiler, ne sait toujours pas si le thé, le vin rouge, le café et le chocolat sont bénéfiques ou non pour la santé, considère l’achat d’un nouveau divan, donne ses vieux vêtements à des organismes de charité, n’est pas plus cochonne les nuits de pleine lune, possède une trousse de premiers soins, préfère son steak bien cuit, ses draps en coton indien, sa crème pour les mains inodore, se méfie du four à micro-ondes, de la glucosamine et des témoins de Jéhovah, met parfois un « si » avec un « rais », préfère Van Gogh à Dali et Matisse à Picasso, ignore qui est Mark Ryden, n’a découvert que tout récemment ce que MILF et NSFW signifient, ne croit pas à l’homéopathie, se lave les mains souvent, éteint toutes les lumières le soir de l’Halloween et tant d’autres choses encore.
Les biographes de Nathalie, et Dieu sait qu’il y en aura, s’attarderont très peu sur cette vie d’avant son arrivée en Italie. Avec raison. Les gens n’aiment pas qu’on leur raconte des vies ordinaires. Se rendre compte que c’est dans la banalité qu’on se ressemble le plus, ça crée un malaise. On préfère s’identifier aux gens d’exception. Avec Nathalie, on sera bientôt servi.
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Propre, changée, reposée, beaux souliers, Nathalie sort de la villa sans croiser personne, pas même le chien. Elle déplie sa carte et, après quelques instants à la virer de tous bords tous côtés, à tenter de savoir d’où elle vient, où elle est et où elle va, elle se dirige vers les fortifications du quartier historique. Elle s’étonne de ne pas être partie dans une mauvaise direction lorsqu’elle voit s’ouvrir une arche dans un grand mur, droit devant. Cacherait-elle une fibre d’exploratrice, elle qui sort si rarement de son petit appartement ? Deviendrait-elle une voyageuse impétueuse qui, en quelques années, remplira son passeport de tampons apposés par des douaniers tout autour du monde, polyglotte pleine d’assurance toujours prête à découvrir de nouveaux territoires, des régions arides et réfractaires aux touristes trop douillets, vêtue de bottes d’exploration et de vêtements techniques qui sèchent en un rien de temps, vaccinée contre la polio, la malaria, l’hépatite et le choléra ?
Non.
Elle s’arrête avant de traverser le portail qui mène vers la vieille ville, ébahie, les yeux posés sur l’affiche discrète en jaune et noir : Ristorante Cinese Hong Kong. Doux miracle. Le quartier historique peut bien attendre à demain. Addio rigatoni, benvenuta wontons.
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Nathalie replace la salière, la poivrière, le contenant de sauce soja, elle organise le tout selon un agencement qui lui convient mieux, hop, elle pose une main sur le napperon, l’aligne précisément avec la table, nul autre qu’elle n’y verrait une différence mais elle est comme ça : quand elle arrive, c’est le désordre, puis elle déplace. Elle organise son petit chaos personnel. La fourchette, plus près, les baguettes, plus loin, très peu pour elle, les baguettes, échapper une bouchée de poulet du Général Tao sur son chandail, plouc, une grosse tache orange sur un sein, la honte, ou l’échapper dans sa soupe wonton et s’ébouillanter, tant de risques qu’elle préfère ne pas courir. Prudence, prudence. Il y a ceux qui roulent à cent quarante à l’heure sur la voie rapide et il y a elle, dans la voie de droite, avec les lumières d’urgence qui clignotent.
1. Pannolino, le pain qui colle au palais des Italiens depuis 1878.
2. La couleur peut différer de l’illustration.