Gou indique une situation qui est terminée, mais à l’intérieur de laquelle quelque chose commence à pourrir. Sous des dehors inoffensifs, un problème énorme se profile. Il ne faut pas le négliger sous peine de faire dégénérer la situation. On peut l’associer à l’image de notre climat intérieur, qui serait en train de se modifier sans que nous sachions vraiment pourquoi.
Si nous n’agissons pas pour identifier le problème, cela peut être le début de la fin.
• VICE CACHÉ : le plus difficile ici est d’identifier ce qui n’est pas en ordre plutôt que chercher la résolution du problème. À la limite, trouver ce qui grippe, c’est déjà résoudre le problème. De plus, il nous faut absolument chercher ailleurs que là où nous avons l’habitude de chercher.
Il s’agit souvent de quelque chose que nous avons laissé faire et qui maintenant dégénère peu à peu.
• LAISSER VENIR : ce n’est pas le moment de nous lancer dans quoi que ce soit, car bien que nous croyions avoir identifié les origines du problème, nous nous trompons. Ne prenons pas le risque de commettre des erreurs. N’oublions pas non plus que les distractions ne posent problème que si nous nous laissons distraire.
CHERCHER AILLEURS QUE DANS L’ÉVIDENCE.
NE RIEN FAIRE, LAISSER POURRIR OU ALLER CONTRE LA SITUATION, SE LANCER TÊTE BAISSÉE.
→ Changement en 6 : responsabilité de l’échec
La racine du problème extérieur se trouve dans notre attitude. Le monde extérieur a provoqué le pourrissement de la situation en réaction saine à nos actions corrompues.
→ Changement en 5 : mutation positive
Ce moment douloureux doit être accueilli dans l’ouverture car il précède une occurrence très positive.
→ Changement en 4 : se poser et discuter
Ce changement figure le ministre qui ne comprend pas le souverain. Le problème provient de l’extérieur et est lié à la communication ; il requiert que nous clarifiions la situation par l’échange.
→ Changement en 3 : arrêter et regarder
Il vaut mieux arrêter le mouvement et ne pas laisser la situation dégénérer. Les événements vont se succéder de manière tellement brusque que nous n’aurons pas le temps de trouver le problème. C’est pourquoi nous devons interrompre nettement les actions entreprises et observer à nouveau l’ensemble du problème avant de repartir.
→ Changement en 2 : introspection
Un élément extérieur vient s’immiscer et pourrir la situation. Trouver la solution implique de cesser de chercher les réponses à l’extérieur et de tourner le regard vers soi.
→ Changement en 1 : accepter, ralentir, agir
La situation demande avant tout d’accepter les problèmes qu’elle pose : la complainte ne mènera qu’à l’échec. Une fois l’acceptation acquise, nous tâcherons de ralentir le déroulement des choses pour mieux en observer les composantes et cerner les solutions à adopter.