Dans les années 1980, la seule unité antiterroriste qui existe au pays est le ERT – Emergency Response Team –, sous le commandement de la Gendarmerie royale du Canada. Elle n’agit qu’au Canada. Les officiers et les policiers sont bien entraînés, mais le ERT est une unité difficile à déployer rapidement en situation de crise, puisque la plupart de ses membres ne sont pas regroupés en un seul endroit. Il est également très difficile pour un corps qui relève de la police d’agir à l’étranger, même si cela se fait sous le couvert d’une autre activité. De plus, de par sa formation, un état-major de police se sent davantage enclin à protéger et à sauver les gens qu’à supprimer des vies, fussent-elles nuisibles. L’armée canadienne entreprend donc de rapatrier cette unité sous son autorité en lui donnant plus de capacité opérationnelle, en même temps que la possibilité d’intervenir à l’extérieur des frontières canadiennes pour contrer la menace terroriste. Elle calque son modèle sur le fameux SAS – Special Air Service –, unité antiterroriste britannique. La Deuxième Force opérationnelle interarmées va devenir, au fil des ans, l’une des meilleures du genre au monde. Mais le vocable antiterroriste a le dos large. Outre éliminer physiquement des menaces, outre « nettoyer » des scènes de massacre destinées à terroriser – faut-il rappeler que le travail d’un terroriste est de semer la terreur afin d’amener une partie adverse à faire des concessions –, outre préparer le terrain pour des unités d’intervention dites régulières, nous ferons durant ces années bien des choses qui débordent le simple cadre de la lutte antiterroriste.
*
Lorsqu’un appel est lancé à tous les commandants militaires leur demandant de suggérer des noms pour pourvoir les différents postes d’une nouvelle force ultrasecrète, le mien circule comme spécialiste des communications. C’est mon commandant, Roméo Dallaire, devenu maintenant général, qui me recommande pour cette affectation. Il estime que je suis un des meilleurs opérateurs radio au Canada et certainement un des plus calés en informatique. Mais j’ignore ces tractations, à cette époque, tout comme je n’ai aucune connaissance de l’enquête que l’armée effectue sur moi et ma famille. Je suis également choisi sans le savoir. L’état-major d’Ottawa prend très au sérieux cette nouvelle unité, et les personnes comme moi, choisies à l’avance, voient dans les deux années suivantes les portes se fermer subtilement devant elles. Nous sommes aiguillés vers une seule affectation possible, l’unité antiterroriste.
À vrai dire, lorsque les Forces armées me proposent officiellement de faire partie du JTF2, je refuse. Marié avec trois jeunes enfants, j’aime mon emploi en informatique à Valcartier et cela suffit à mon bonheur. Mais les Forces reviennent à la charge et, curieusement, le projet sur lequel je travaille est annulé. Ne sachant pas encore vraiment ce qui m’attend et ne percevant plus vraiment de choix, je finis par accepter.
*
La création de la brigade antiterroriste marque aussi, officieusement, la dissolution de la brigade aéroportée –l’Airborne –, qui disparaîtra officiellement en 1995. Plusieurs de ses membres seront incorporés au JTF2. Cependant, la plupart n’ont pas le profil psychologique pour s’intégrer à la nouvelle unité. Trop sûrs d’eux, affligés d’un ego démesuré et d’un manque d’autonomie, ils ne cadrent pas bien avec l’esprit du nouveau groupe. En plus des ex-membres de la brigade aéroportée et de la trentaine de candidats présélectionnés dont je fais partie, les Forces font appel à des volontaires des différents corps d’armes pour avoir une banque d’environ 150 candidats qui se présenteront au test de sélection.
J’ai la chance avec les candidats déjà choisis de pouvoir être libéré de mon travail quotidien pour aller m’entraîner en prévision du test de sélection. On nous envoie même par petits groupes de cinq suivre l’entraînement régulier des SEALS2 américains, en Virginie. Il faut dire que de 70 à 80 % des volontaires ne parviennent pas à terminer le Hell Week, la phase un de l’entraînement pour devenir SEAL. Nous sommes donc en très bonne forme.
Lorsque je me présente à Ottawa en même temps que les autres, l’atmosphère ressemble à celle d’un jamboree. Tout le monde parle fort et rit. Un officier nous explique à quoi ressemblera l’unité. Sous un commandement unique, deux branches : une pour les opérations militaires et l’autre à laquelle je suis a priori destiné, l’intendance. En tout, une cinquantaine de postes à pourvoir. Théoriquement, 30 postes sont déjà pourvus et une vingtaine d’autres seront disputés par les candidats restants. Mais, tous, nous devons subir le test de sélection de six jours. Et là, la donne change.
Tout commence par un test d’activités physiques, connu sous le nom de test de Cooper. Il comprend cinq étapes. Premièrement, courir en pantalon et chaussé de ses bottes sur une distance de un mille et demi (2,4 km) sous la barre des 11 minutes. Deuxièmement, réussir au moins six élévations à la barre fixe, puis 42 push-ups3 en deux minutes ou moins. Ensuite il faut exécuter 50 redressements assis en moins de deux minutes et lever un poids de 65 kilogrammes minimum.
Beaucoup de personnes ne prennent pas ce test au sérieux et croient que ce n’est qu’une mise en forme en préparation du vrai test de sélection, le six jours. Mais, dès la première épreuve, l’ambiance change du tout au tout. Un officier vient annoncer les résultats : 65 gars ont échoué et, pour eux, tout s’arrête là. La colère, la frustration et surtout l’incrédulité se lisent sur leur visage. À la deuxième épreuve, 10 autres candidats sont retranchés et ainsi de suite. Le test de Cooper se termine par le lever de poids, activité où l’on pourrait entendre une mouche voler.
Plus de la moitié des candidats viennent d’être éliminés et doivent plier bagage. Les autres, dont je fais partie, sont mutés à Dwyer Hill, l’ancien camp du ERT en banlieue d’Ottawa, qui deviendra plus tard la base secrète d’entraînement du JTF2.
Le six jours est le pire test de sélection que j’aie jamais subi. Pendant six interminables journées, nous sommes soumis à des épreuves physiques et mentales qui ne visent qu’un seul but : nous pousser à la limite de nos capacités. Tout est mis en place pour nous faire peur, nous stresser, nous désorienter, nous épuiser. On nous enlève même notre nom pour y substituer un numéro, le 27, dans mon cas.
Pas une seule seconde de repos ne nous est accordée durant le jour et, de plus, les nuits sont courtes. Ce test, mis au point par un des meilleurs officiers du SAS britannique, doit ultimement permettre de sélectionner les candidats qui, en toutes circonstances, ne baisseront jamais les bras. Et les résultats sont surprenants. Tous les plans échafaudés par le futur état-major de l’unité volent en éclats. Certains des candidats présélectionnés échouent et devront attendre un an avant de refaire le processus de sélection. Les gars de la brigade aéroportée, qu’on supposait en mesure d’assurer les opérations militaires, sont tous recalés sans exception. Pour moi les choses tournent bien, puisque je me retrouve là où je ne devais pas être.
Au départ, il était prévu que je m’occupe des communications, du côté de l’intendance. Je ne rencontre pas les critères physiques recherchés en taille et en poids pour travailler dans les opérations militaires. Je fais figure de nain comparé aux géants sélectionnés. Mais, au fur et à mesure que les journées passent, je me classe toujours parmi les meilleurs. Le futur commandant de l’unité est parmi nous, incognito, et il subit le test de six jours comme tout le monde. Homme très charismatique, mais surtout fin analyste, il fait rapidement deux constats. Premièrement, le processus d’élimination fait beaucoup plus de victimes que prévu, ce qui bouscule la planification. Deuxièmement, sur le terrain, il aura besoin d’opérateurs radio bilingues et, comme d’habitude, aucun anglophone ne parle français, alors qu’il ne reste que très peu de francophones parfaitement bilingues parmi les candidats, et seulement deux opérateurs radio.
Un matin, deux jours avant la fin de la sélection, le commandant me fait donc venir dans un bureau adjacent à la cafétéria. Même si j’ignore son grade et son rôle, je saisis assez vite que j’ai devant moi un meneur d’hommes. Son discours confirme ma première impression.
— Numéro 27, me dit-il, vous avez traversé bien des épreuves depuis quatre jours, mais le pire reste à venir. J’ai absolument besoin que vous réussissiez à passer au travers de cette sélection. Je vais avoir besoin de vous. Dites-moi que je peux compter sur vous, que vous ne baisserez pas les bras.
— Pas de problème, je vais réussir.
— Merci, ce sera tout, numéro 27.
Bien sûr, j’ai fanfaronné un peu, car j’ignore ce qui s’en vient… Personne ne peut concevoir l’endurance tant physique que mentale qu’il faut pour passer au travers de ces journées. À une épreuve physique épuisante succède un test psychologique. Entre deux épreuves, les rares moments de détente n’en sont pas, puisque nous devons continuellement plancher sur de petites énigmes mathématiques, nos puzzles, comme ils les appellent. Essayez d’imaginer l’enchaînement suivant : vous commencez par une course de 10 kilomètres. Épuisé par cet effort, vous devez mémoriser une série d’objets disposés sur la plate-forme d’un camion. Vous repartez pour un autre 10 kilomètres et vous entrez dans une salle où un examinateur vous demande ce que vous avez vu sur la plate-forme. Si vous mentionnez entre autres un pistolet, il vous demandera la marque, le modèle, s’il était chargé, etc. Lorsque c’est terminé et que vous ressortez de la salle, vous retombez dans vos puzzles. Puis on vous appelle pour l’épreuve suivante, qui consiste à se balader sous le ventre d’un hélicoptère, au-dessus d’un lac, attaché à une corde de 30 pieds. On appelle ça faire la poche de thé. Et ça se poursuit ainsi, sans arrêt.
L’intervention du futur commandant de l’unité m’a donné une poussée incroyable pour compléter les derniers jours du test. Mais c’est loin d’être une partie de plaisir. Je dois faire face à ma plus grande peur, celle des hauteurs. Eh oui! J’ai le vertige. Grimpé sur la plate-forme d’une tour de rappel, je dois me jeter en bas avec un élastique attaché aux pieds. Je suis tellement nerveux que la sueur me coule partout. L’instructeur connaît ma phobie, elle est mentionnée dans mon dossier, et il doit m’aider à la surmonter. Tout en me préparant, il me donne des instructions :
— Si tu ne veux pas geler au moment de sauter, ferme tes yeux et garde-les fermés, tout en te répétant sans arrêt ces trois mots : facta non verba4.
Je suis ces directives et, lorsque j’arrive en bas, celui qui me détache me demande ce que j’ai lu en descendant, inscrit en grosses lettres blanches sur la tour. Je le regarde médusé, car j’ai gardé les yeux fermés tout au long de la descente. Puis trois mots surgissent de ma bouche :
— Facta non verba.
— Bien, dirigez-vous vers l’épreuve suivante.
Une odeur de chlore me chatouille les narines. Avec les autres candidats, je me retrouve dans le vestiaire de la piscine. Cette épreuve sera celle qui éliminera le plus de candidats. En maillot de bain, nous passons sous la douche où, bien entendu, l’eau est glacée. À la porte menant à la piscine, on nous remet un masque à gaz dont les ouvertures pour les yeux sont obstruées. Puis une grosse veste pare-balles, tellement lourde que nous l’appelons la bête. À tour de rôle, nous devons effectuer un parcours qui nous désoriente. Nous montons ensuite les trois marches d’un petit podium et nous stoppons. Un instructeur nous demande au préalable si nous savons nager. Il nous explique que nous devrons ramasser plusieurs objets dans le fond de la piscine et les rapporter vers le bord. Puis c’est le plongeon. Immédiatement, j’enlève le masque et je laisse le poids de la veste m’entraîner vers le fond. Je repère les objets et commence à les ramasser. Tout à coup je me sens hissé vers le haut. Comme tout le monde, j’ignore que la veste, une fois remplie d’eau, flotte. Je sors donc de la piscine très facilement. Ce ne sera pas le cas de tout le monde. Plusieurs paniquent en se retrouvant au fond et essaient d’enlever la veste. Mais ouvrir une fermeture éclair sous l’eau est loin d’être simple. Résultat, lorsqu’ils remontent automatiquement à la surface, ils n’ont pas ramassé un seul objet. Ils doivent se débarrasser de la veste et replonger plusieurs fois. S’ils arrivent à terminer l’épreuve, au chronomètre, le résultat est catastrophique. Nous ne serons que deux à compléter le test dans le temps, avec la veste sur le dos.
J’assiste ensuite à un événement cocasse. L’épreuve suivante met en jeu la désorientation. Nous devons encore une fois porter le masque dont les ouvertures sont obstruées, et l’on nous envoie dans une pièce d’où nous devons sortir en tâtonnant. Interdiction cette fois d’enlever le masque. Le hic, c’est que la sortie est bloquée par de gros pneus qu’il nous faut aligner pour créer un tunnel permettant de regagner l’air libre. Durant tout le temps de notre recherche, une musique assourdissante et des bruits d’explosions viennent perturber notre capacité de concentration. Un des candidats, un mastodonte qui a été jusqu’à présent le champion des épreuves physiques, perd complètement la boule dans la pièce. Il arrache son masque, défonce un mur à coups de poing et se rue à l’extérieur en hurlant, les yeux exorbités et l’écume aux lèvres. Les examinateurs doivent se mettre à plusieurs pour le calmer. Verdict : éliminé.
Je crois bien le pire derrière moi. J’ai tort. À l’aube de la sixième journée, les survivants sont au bout du rouleau. Physiquement et mentalement épuisés, nous n’avons même plus la force de discuter au déjeuner. Dès la dernière bouchée avalée, nous devons nous rendre au gymnase. Au milieu trône un ring de boxe, entouré de bicyclettes stationnaires et de sacs de sable. Nous commençons par pédaler 2 minutes sur un vélo stationnaire, debout à pleine puissance. Ensuite, il nous faut faire deux minutes de boxe sur le punching-ball qui doit garder un angle de 45 degrés; donc, pas question de coups retenus. Retour sur la bicyclette pour un autre deux minutes intensif, puis nous montons sur le ring pour affronter un de nos coéquipiers. Si nous étions intelligents, nous nous ménagerions pendant cette séance de boxe. Mais, convaincus que ce round marque la fin de l’épreuve, nous y allons à fond de train. Grave erreur. Nous retournons sur la bicyclette, puis de nouveau sur le ring pour y affronter cette fois un champion canadien de taï-boxing. Durant cet ultime round, impossible de placer un seul coup. Le gars nous martèle sans pitié, en nous encourageant à revenir vers lui. Je chute souvent, mais je me relève pour affronter ses enchaînements dévastateurs. Lorsque la cloche sonne finalement et que l’on m’annonce que l’épreuve est terminée, je fais comme tout le monde, je m’agenouille et je vomis tout ce que j’ai dans le corps.
*
De l’extérieur, tout ça peut sembler complètement dément. Mais l’épreuve est sous-tendue par la logique. Les dirigeants ne recherchent qu’une chose : identifier ceux qui sont prêts à se rendre jusqu’au bout, ceux qui peuvent supporter les coups, la douleur et l’épuisement, et continuer malgré tout. Ils recherchent ceux qui, en cas de blessure lors d’une mission, pourront quand même terminer le travail. Dans une épreuve aussi difficile, ceux qui affrontent la douleur, laquelle s’intensifie au fil des minutes, sont de la trempe des combattants. Les faibles baissent les bras au moment de cette phase du six jours.
Macho comme vision? Entendons-nous bien. Quand je dis faible, je ne parle pas seulement de force physique. J’ai vu des géants s’écrouler durant ces journées, pleurant comme des enfants, incapables d’en supporter davantage. Il faut être solide physiquement et mentalement pour passer au travers de tout ça. Je dirais même que la force mentale importe plus, car elle permet de se surpasser. C’est notre cerveau qui pousse le corps jusqu’à ses limites. Je suis le plus petit et, pourtant, c’est à l’épreuve de boxe que j’ai été définitivement choisi.
Comme le disait Yogi Berra, un entraîneur de baseball, ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini. Il nous reste le plat de résistance. Nous devons effectuer un parcours à obstacles dans le gymnase. Nous sommes appelés à tour de rôle pour une dernière entrevue. L’examinateur a devant lui notre dossier militaire, le dossier d’enquête effectué par les services secrets de l’armée et les notes prises durant le test de six jours. Pour une dernière fois, il essaie, à partir de ces éléments, de nous pousser à bout. Dans notre état, ce n’est pas difficile. Par certaines insinuations mensongères sur notre carrière ou notre famille, il essaie, en provoquant colère ou tristesse, de nous faire craquer. Il est important dans ce genre d’entrevue de donner des réponses complètes et bien articulées. Ça nous donne le temps de réfléchir et d’analyser. C’est comme ça qu’on détecte les pièges et les mensonges. Ceux qui ont la mèche courte ou qui répondent par un oui ou un non aux questions se plantent invariablement.
C’est à la fin de cette entrevue que j’apprends que je suis sélectionné. Je ne sais plus du tout si je dois me réjouir. L’examinateur me fait sortir par une porte et je rejoins ceux qui, comme moi, sont maintenant membres de l’unité antiterroriste de l’armée canadienne, le JTF2.
Nous ne sommes que 17 candidats sur 150 à avoir réussi.
L’armée devra rappeler des candidats qui ont échoué de justesse. En leur faisant passer des tests supplémentaires, elle pourra compléter l’unité.
Avec le recul, il m’apparaît évident que l’armée a mal agi dans ce dossier. Nous étions des cobayes, certes, mais nous manquions de préparation. Malgré nos suggestions, l’armée n’a jamais modifié sa stratégie. L’état-major aurait dû former une unité préparatoire sur une base militaire, où des recrues se seraient familiarisées durant plusieurs années avec les différentes facettes du métier de commando antiterroriste : le tir, le rappel, l’entraînement physique, l’analyse de terrain, la cartographie, la cueillette de renseignements, bref toutes les compétences qui auraient fait de vertes recrues des candidats de choix. Mais la bureaucratie militaire est pire que celle du gouvernement. Rien n’a bougé et les petits problèmes se sont empilés.
Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que la rumeur de la difficulté extrême du test de six jours se transmette dans toutes les Forces armées. Aussi, plusieurs candidats se présenteront-ils, au cours des années suivantes, lors de nos périodes de recrutement, avec pour seul objectif de réussir le test de six jours par défi personnel. Ils refuseront ensuite de suivre l’entraînement de l’unité et retourneront à leur base d’attache. Une unité préparatoire aurait probablement éliminé ceux qui ne se présentaient que pour le défi.
2. Acronyme créé à partir de Sea-Air-Land, les trois éléments dans lesquels ces combattants évoluent. Ce sont des unités polyvalentes de forces spéciales créées le 1er janvier 1962, par le président John F. Kennedy, pour mener des guerres non conventionnelles.
3. Pompes.
4. Les actes avant les mots; la devise du JTF2.