84. Paulus Potter, Trois Vaches au pâturage, 1648.
Huile sur toile, 23,2 x 29,5 cm. Musée Fabre, Montpellier.
Jan Weenix, qui officiait à la cour du prince Johann Wilhelm, à Dusseldorf, était, quant à lui, le spécialiste des natures mortes représentant volailles et gibiers. Au début il s’attacha à réaliser des portraits, puis des images de ports, avant de se tourner vers les tableaux de chasse, pour enfin se concentrer sur les natures mortes, comme sa Nature morte aux trophées de chasse, au lièvre et au perdreau (première moitié du XVIIIe siècle). Sur ses tableaux, un gibier constitue toujours le centre de la scène, laquelle est parfois complétée par des fleurs ou des fruits. Les scènes se déroulaient généralement dans les pièces ou les jardins d’une riche maison, dont les décorations, statues, bibelots, aspects architecturaux et décors renforçaient encore la valeur de ses toiles, qui se vendaient aisément.
L’intérêt de la bourgeoisie pour ce genre d’art devait être énorme, sans quoi il est difficile d’expliquer le nombre et la qualité des peintres de natures mortes que l’on retrouve en Hollande au XVIIe siècle.