De retour à l’hôtel, Frédérique appelle sa tante qui joint sans tarder le galeriste Pierre Suzanne. La directrice applique une règle inaltérable transmise par son père : elle est l’interface entre le commanditaire et les détectives. Entre eux, jamais de contact direct. C’est elle qui fait tampon. C’est elle qui prend les décisions. Pour faire ce métier, il faut avoir la tête froide, garder le contrôle, être disponible. D’ailleurs, son téléphone vibre constamment. Elle organise tout, centralise les rapports, gère les missions d’intelligence. Josée est une femme de tête dont la devise est décider, trancher, acter. Le galeriste l’appelle dix fois par jour, demande des nouvelles, encore et encore. Il donne le feu vert pour la suite des opérations, active ses contacts pour retrouver la trace de Victoria. Le duo rentre fissa à Paris et s’envolera le lendemain pour Bangkok. Ils doivent rencontrer ce collectionneur allemand. Le dernier à avoir aperçu Victoria.