Post coitum

Post coitum, animal triste ? Rions un peu avec les mots de la langue française si riche et avec le making of d’un ouvrage qui, de par son sujet, donna souvent lieu à des situations cocasses, et tant pis si ces quelques pages partent en sucette ou en couille !

Les jeux de mots

Schwelle

La Schwelle est le lieu berlinois où est basé Felix Ruckert, le fondateur du festival d’exploration sexuelle X-plore.

Felix Ruckert, trilingue francophone et francophile, la cinquantaine bien portée, a souhaité que son association, la Schwelle (qui se traduit par « Chemins de traverse »), soit installée à Uferstrasse (« rue du quai » en français pour les amateurs de contrepèteries). L’homme cherchait un lieu adéquat (fabrique, étage, etc.) dans une rue à connotation sexuelle. Or ufer, c’est aussi la rive (de la Panke, un ruisseau) – donc c’est un pur riverain – et « être sur l’autre rive » signifie « être de l’autre bord », c’est-à-dire « être homosexuel ». De quoi donner le ton à toutes les expériences qui s’y déroulent.

Les inavouables

Il y a de nombreux jeux de mots que je n’ai pas osé faire dans ce dictionnaire. Certains parce qu’ils étaient grossiers comme parler de l’« orifice du tourisme » du Cap d’Agde. Mais il y a également eu tous ceux qui auraient pu faire taxer ce livre de blasphématoire, tel que parler de Gainsbourg et de sa chanson « Lemon Incest » lorsque je cite Jean-Paul II qui explique que l’amour de Dieu devait éloigner de l’amour physique « sans issue ». Ou encore qualifier sœur Emmanuelle en affirmant que « même froide, elle est chaude », à propos de son émoustillant livre posthume. Au rayon « vannes douteuses », j’ai préféré éviter de dire que le phallus est passé par la porte du pénis entier, chère à Johnny Hallyday (« les portes du pénitencier » pour ceux qui n’ont pas suivi, j’ai les noms).

Les discrets

Je vous l’avais promis, j’ai parsemé ce dictionnaire de jeux de mots plus ou moins vaseux… Les avez-vous repérés ? Ci-après quelques réponses, avec les entrées où vous pourrez les (re)lire entre parenthèses.

La guerre franco-prussienne fut une dure lutte… Normal dans un article qui parle de turlutte fatale. (Félix Faure)

Les pacifistes de Fucking pratiquent-ils le fist fucking ? (Ville)

L’arrivée de Rocco Siffredi dans le porno français fut une course d’obstacles, ce qui semble normal pour un étalon. Et ses premières performances ont failli capoter même s’il ne mettait pas forcément de préservatifs. (Rocco Siffredi)

La xénophilie, c’est l’amour des inconnus. Espérons que Pascal Légitimus, Bernard Campan et Didier Bourdon connaissent de nombreuses xénophiles. (Xénophilie)

La digue dentaire ne doit pas seulement s’utiliser de Nantes à Montaigu, pays connu pour sa célèbre chanson paillarde « La digue du cul ». (Digue dentaire)

Le phallus est « introduit » dans la langue française. (Phallus)

Vous avez également pu laisser échapper quelques références obscures et notamment mon hommage à Pierre Desproges où Pierre Moscovici a opportunément remplacé Jean-Claude Bourret. (Moulage de bites)

Si vous êtes encore en train de chercher pourquoi je vous ai donné une information aussi précise que : « On estime l’apparition du sex-toy aux alentours de longtemps avant Jésus-Christ », il vous faut (re)voir La Cité de la peur, qui situe l’apparition du tissu à la même date. (Sex-toy)

Les contrepèteries

À tout seigneur tout honneur, dans L’Album de la comtesse, vous en noterez six : « Le cuisinier secoue les nouilles », « brouillant l’écoute de l’occupant », « femmes folles à la messe », « le choix dans la date », « l’effet kiss cool » et « l’art de décaler les sons que débite notre bouche ».

Dans Con, on retrouve l’art de décaler les sons mais aussi « à Beaumont-le-Vicomte » de François Rabelais, « une belle thèse avec des bons côtés » de Luc Étienne et « ce bond est digne d’un Comanche », d’Ahmédée et Lharidelle, dans leur ouvrage Sagesse n’est pas folie.

Dans Fellation, Frédéric Dard est à l’honneur, même s’il « n’habitait pas Laval ».

Plus complexe, dans Correspondance : « Elle lisait Alfred de Musset au moins six fois par jour » (Élise et Alfred me suçaient au moins dix fois par jour).

Making of

Accepter sa part de perversité

En ce qui concerne les secrets de fabrication, au contraire de Vâtsyâyana qui, pour écrire son Kama-sutra, a testé tout ce qu’il suggère aux amants modèles, je n’ai pas expérimenté toutes les pratiques de mon livre. Peut-être avouerai-je sous la torture une brouette japonaise (qui fut un total échec). Mais malgré tout, pour épargner ma famille, j’ai sollicité de nombreux inconnus. Par exemple, alors que je tentais de démêler la part animale de la part cérébrale dans la pornographie, j’ai interviewé toutes les personnes assises autour de moi dans le TGV, lançant une grande discussion à propos du fait que les pandas se mettaient à copuler lorsqu’on leur projetait des films de leurs congénères en plein coït. Il en est ressorti que les gens regardent du porno ; rien n’a filtré sur l’aspect cérébral ou animal de l’excitation.

Rédiger les articles sur certaines pratiques a eu des effets terribles. Je croyais, ayant lu des journalistes qui traitent de la sexualité, que « quand on en parle beaucoup on a plutôt une baisse de libido ». Eh bien, je ne sais pas comment ils font, et je m’interroge même sur un reniement, quand certains disent : « L’écriture me prend toute mon attention. » Tentez donc, si vous aimez le missionnaire, la fellation, la brouette japonaise ou le clitoris, de faire de longues recherches sur le sujet et de rester stoïque à lire que telle ou telle position provoque une sensation particulière, à analyser une anecdote décrivant dans le détail des informations croustillantes… J’ai parfois cru mourir d’excitation, et c’était toujours dans des moments et des lieux impossibles et improbables. Alors, mesdames et messieurs les journalistes « cul », si vous avez un moment à me consacrer pour me faire des aveux ou m’expliquer vos techniques, je suis à votre écoute.

Enfin, quand on se retrouve à négocier un départ en vacances au Cap d’Agde pour raisons purement littéraires, il faut bien admettre sa part de perversité. Paradoxalement, cette escapade a calmé mes ardeurs.

Changer ses habitudes d’écriture

Pour ce dictionnaire, il m’a fallu trouver moult synonymes de mots étranges et c’est loin d’être simple parce que vous ne pouvez pas demander à vos référents usuels, vos collègues de travail (oui, mes collègues de travail ne sont pas au courant que j’ai commis ce livre), des synonymes d’« enculé » ou de « sadomasochiste » comme vous le faites parfois pour des mots plus communs.

J’ai également, pour la première fois, accédé à l’Enfer de la Bibliothèque nationale de France, en mettant la main sur un ouvrage fort vicieux (il était d’ailleurs scellé par quatre vis entre deux planches de bois).

Le plus amusant est peut-être que, d’ordinaire, j’utilise « XXX » pour marquer ce qui est à reprendre plus tard et là il a fallu que je change parce que XXX est une entrée du dictionnaire. Lorsque même mon signal d’erreur devient un mot !

Ultra Vomit

Pour tout comprendre de ce groupe de musique, vous pouvez lire le dictionnaire (ou écouter ce qu’ils composent, c’est efficace aussi) mais, pour noter à quel point ils sont cohérents, rien ne vaut l’anecdote de notre « rencontre ».

Il s’agit avant tout d’un rendez-vous manqué. J’ai tenté de les interviewer à plusieurs reprises. La première fois, sans réponse de leur part, je leur demandai s’ils étaient trop occupés par leur tournée intitulée « The Renouvellement of Intermittence » pour me répondre, ou si mes questions étaient trop absconses. « C’est un peu de tout ça, et tu fais très bien de nous rappeler à l’ordre ! Ça sera fait ce week-end ! »

J’espérai alors en savoir plus sur ces rockers qui parlent de sexe mais en évitent toujours la sensualité. J’aurais aimé connaître le sens d’un titre comme « Montrez-moi vos miches », qui suggère que les insultes à une boulangère sont une stratégie de séduction plus payante qu’une attitude douce et romantique.

La seconde fois, les métalleux du sexe drôle me répondirent : « Ouais, on est des merdes sur ce coup-là ! La tournée nous a entraînés dans une spirale de flemme ultime ! Mais là, c’est bientôt fini ! »

Au moment de terminer ce dictionnaire, les Ultra ne m’avaient toujours pas répondu. Ils réussirent ainsi à réaliser une interview sans me répondre, tout comme ils réussissent à écrire des chansons qui parlent de sexe en évitant soigneusement le sujet.

La vanne qui a failli disparaître du dictionnaire

Sur Twitter, je m’appelle @Camille_69 et, sur ce réseau social, on utilise des hashtags, technique qui permet de repérer des mots-clefs, précédés du symbole #. Lorsque je relisais le dictionnaire, je me plaignais parfois publiquement de mon nouveau statut d’auteur que personne ne comprend (bien entendu) et j’ai ainsi pu écrire, en moins de 140 signes : « Mon éditrice n’a pas aimé mon “d’après un panel scientifique de dix convives au restaurant” #humourstatdansundico. » Ce à quoi la journaliste Titiou Lecoq, @titiou sur Twitter, a répondu : « Tu peux lui dire que d’après un panel d’une personne sur Twitter cette blague était pourtant très drôle. » Merci Titiou, grâce à toi, ma bifle, que tu as d’ailleurs un peu inspirée avec ton Kata-sutra, a pris de l’envergure.

Les entrées maudites

Certaines entrées portent bien leur nom, il ne faut pas s’y aventurer. En particulier, le fétichisme fut l’objet pervers de mon désir littéraire. Au bout de neuf mois de recherches, je ne parvins à accoucher d’aucun résultat qui me surexcitait. D’une manière générale, tous les mots touchant au sadomasochisme connurent des sorts curieux. Le plus drôle fut sans doute le logiciel de correction automatique qui ne connaissait pas le sigle BDSM (bondage-discipline, domination-soumission, sadomasochisme) et l’a gentiment transformé en une bande dessinée sadomasochiste en scindant les deux premières lettres (BD) des deux suivantes (SM).

Les citations que je n’ai pas osé utiliser

François Cavanna : « Seules deux espèces s’accouplent en se faisant face. L’homme et le sandwich au pâté ! »

Franck Zappa, en réplique à un journaliste qui lui demandait si ses cheveux longs faisaient de lui une femme : « Vous avez une jambe de bois, ça fait de vous une table ? »

Gérald Stehr à propos de Rimbaud : « Vous pourriez mettre vie en position plus érective, c’est dieu qu’il faut mettre en minuscule. »

La vanne que je n’ai pas réussi à placer

J’aurais tellement aimé parler de Charlotte dans l’entrée Trampling.

La syphilis, causée par la bactérie tréponème pâle, fut quant à elle évocatrice. Qui se souvient de Treponem Pal, ce groupe français de metal industriel dont la prestation fut agrémentée d’une bistouquette très fraîche lors de son passage dans l’émission « Nulle part ailleurs » sur Canal Plus ?

Bibliographie

Ouvrages

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Remerciements

Merci à Aurélie pour ton enthousiasme, ta bonne humeur et ta capacité à travailler la nuit, merci pour tes anecdotes aussi. Nous te dédions tout spécialement le quickie, avoue que c’est aussi plus rapide à relire. Tu noteras que, spécialement pour toi, dans les remerciements, nous utilisons le « nous » de modestie qui t’aurait tant plu.

Merci également à Stéphanie et Jessica, chacune à leur manière, pour leur humour, leur motivation et leur soutien.

Merci à Julien sans qui ce dictionnaire n’aurait pas vu le jour, ou pas sous cette forme. Merci pour ton aide, ton soutien, tes recherches, les nombreux coups de fil et les interviews réalisées et pour celles que tu feras peut-être encore. Merci pour ton humour, ton goût prononcé pour les jeux de mots qui s’est si bien marié au mien et toutes tes sources d’inspiration.

Merci à Justine qui est toujours prête à donner de sa personne pour soutirer de riches informations autour d’elle. Même si pour toi Indochine est rock, ton regard, ton écoute, tes encouragements et ta présence sans faille m’ont été indispensables.

Merci à David Abiker pour cette rencontre et pour avoir écrit une préface qui ne pouvait me plaire davantage.

À tous les chercheurs, les intervieweurs, les interviewés, les testeurs, les lecteurs, qui m’ont confié leur parole. Sans eux, qu’ils soient anonymes ou célèbres, et sans nos échanges qui me font toujours avancer, ce dictionnaire n’aurait pas la même saveur.

À Gérald Stehr dont l’enthousiasme rimbaldien m’a fait creuser davantage les hypothèses hortensiennes.

À Francis Miot dont les tétons, les coucougnettes et autres gâteries ont fait chanter mes papilles.

À Hubert Artus sans qui je n’aurais jamais écrit ce dictionnaire. Merci de m’avoir présenté Stéphanie et d’avoir écrit sur le sexe dans Donqui Foot. Et mes excuses de te laisser avec le seul « Donqui » de la série.

À Damien Mascret dont la cartographie sexologique est une grande source d’inspiration.

À A. de Jade, qui a si bien rendu compte de son expérience d’exploration sexuelle berlinoise.

À Philippe Combessie dont les lumières sociologiques et le soutien à l’écriture sont toujours aussi précieux.

Au roi de la capote/Marc Pointel, source inépuisable d’informations sur les préservatifs quels qu’ils soient.

À Nicolas Yoroï, qui sait tisser des liens.

Au Passage du désir/Fleur Breto grâce à qui j’ai pu sonder en profondeur le monde du sex-toy.

À Katsuni, dont la générosité et la gentillesse n’ont d’égales que l’intelligence et la plastique.

À Stéphane Rose et les éditions La Musardine pour tous les ouvrages de documentation hélitreuillés depuis la rue du Chemin-Vert.

À Ghislain de chez Dorcel pour sa réactivité, sa capacité à prendre du recul sur son activité et sa gentillesse.

À Arnaud Le Gué pour son soutien sans faille et ses connaissances multiples.

À Xavier Molénat, de Sciences humaines, qui a contribué à mes connaissances sociologiques.

À Baptiste Coulmont, sociologue, pour ses réponses toujours construites sur de nombreux sujets passionnants.

À Michel Meignant et Vincent Cespedes pour avoir sympathiquement accepté d’être cités dans ce livre.

À la librairie d’Odessa pour les conseils en matière de livres qui ne parlaient pas de sexualité, lire me donne envie d’écrire.

Ils n’ont pas contribué directement à ce dictionnaire mais sans eux, je n’existerais pas :

Mes parents. En espérant qu’ils n’apprennent pas ce qu’ils ont engendré.

Rue89 et en particulier Yann Guégan et Arnaud Aubron, ainsi que la délicieuse Renée Greusard qui a repris le navire.

Coline Bérard, pour être venue me proposer un accueil chaleureux à Lexpress.fr, et toute l’équipe du web de L’Express. Et Éric Mettout, rédacteur en chef à l’audace phallique.

Manuel L. qui a toujours soutenu mes efforts d’écriture.

Sœur Rose qui a procédé à mon unification.

 

Je veux juste profiter d’écrire un dico pour leur faire des bisous, ils ont plus ou moins indirectement contribué à ce livre :

Les blogueuses Maïa, Gaëlle-Marie, Agnès, Titiou.

Plein de gens sur Twitter que je vais oublier si j’essaie de tous les nommer. Hommage malgré tout à @gallica_bnf, compte de la Bibliothèque nationale de France, qui a répondu à nombre de mes sollicitations.

Et puis mes amis avec des mentions particulières (par ordre alphabétique) pour Aurélien, David, Erwan, Guilain, Laurent, Luc, Méta, Michèle, Muriel, Natacha, Partner, les Robots, Thomas.