Ayant tout essayé
Ayant tout essayé, blême, je ne crois plus
aux amoureux musclés, soupeurs et chevelus ;
car moi, qui suis mourant à toutes les minutes,
tué par la recherche inquiète et les luttes
littéraires, je crains l'épuisante douceur
des chauds oaristys. Je voudrais une sœur,
une femme rêvant avec moi, côte à côte,
frissonnante, croyant qu'elle fait une faute,
et nous nous aimerions d'un amour immortel,
sans stores de voiture et sans chambres d'hôtel.
C. C.