Mon cellulaire sonne tandis que je m’apprête à quitter le bistro. C’est Marc. Il dit connaître l’origine de mon prénom. Je lui demande pourquoi il saurait ça. Il répond que c’est mon père qui le lui a révélé, l’autre jour.
— Si ça n’avait été que de lui, il t’aurait appelée Richelle. C’est une version féminine de Richard.
— S’il te plaît, dis rien de plus.
— Comme dans Maurice Richard.
— J’avais compris.
— Il y tenait mordicus. C’est ta mère qui l’a forcé à changer pour Rachel, dérivant de Richelle, dérivé de Richard.
— Je pense que tu fais erreur. Tu dois te tromper avec quelqu’un d’autre.
— Aurais-tu préféré t’appeler Mauricienne, ou Mauricette, ou peut-être Rocketta ?
— Très drôle.
— Il faut que je raccroche, je descends dans le métro. C’est plein de monde habillé en bleu-blanc-rouge.
— Rajoutes-en pas plus qu’il faut.
— Parce que, que tu le veuilles ou non, la ville est hockey.
Souvenir d’un refrain d’amour (Stardust)
Charles Forge et P. Ampère – Hoagy Carmichael et Mitchell Parish
Comme dans un jardin délicieux
Nous suivions un sentier merveilleux
Les fleurs semblaient s’épanouir pour nous
Et [le printemps] nous disait : « Aimez-vous »
Divine symphonie, hymne d’amour
Qui charme et me grise tour à tour
Si notre joli roman doit finir
J’en veux garder le souvenir (souvenir)
Douce chanson
Souvenir d’un refrain d’amour
Qui remplis d’émoi
Mon cœur trop lourd
Quand descend le soir
Reviens bercer mes fous espoirs
Ton rythme charmeur
Dans mon âme met du bonheur
Sous les étoiles d’or
Sur nous quand tout s’endort
Qu’il est bon de t’entendre encore
Ta mélodie a de troublants accents
Les tendres aveux et les serments
Qui nous ont unis
À jamais y sont réunis
Quand descend le soir
Reviens bercer nos espoirs
Souvenir d’un beau jour
Souvenir d’un refrain d’amour