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Le Mensonge de notre
Imperfection
Des souvenirs d’enfance sont évoqués

Je me souviens de ma liberté, quand j’étais enfant. C’était merveilleux, d’être un enfant. Je me souviens d’avoir appris à marcher, avant d’apprendre à parler. J’étais comme une petite éponge essayant d’apprendre tout. Je me rappelle aussi la façon dont j’étais avant d’apprendre à parler.

Petit enfant, j’étais entièrement authentique. Je ne prétendais pas être ce que je n’étais pas. Ma tendance était le jeu, et j’évitais ce que je n’aimais pas. Toute mon attention était concentrée sur ce que je ressentais, et je pouvais voir les émotions émaner des autres gens. Nous pouvons appeler cela instinct si nous voulons, mais c’était une sorte de perception. J’étais attiré par certaines personnes, parce que j’avais confiance en elles. D’autres, je n’aimais pas être près d’elles, parce que ça me mettait mal à l’aise. J’avais beaucoup d’émotions que je ne pouvais pas expliquer, parce que, bien sûr, les mots me faisaient défaut.

Je me rappelle – je m’éveille, je vois le visage de ma mère, je me sens inondé par un désir de l’étreindre. Je ne savais pas que l’on appelait cette émotion amour. C’était un amour totalement naturel. Je ressentais la même chose au sujet de mes jouets, et du chat et du chien, aussi. Je me rappelle – mon père revenait du travail, je courais vers lui, je sautais sur lui avec une joie immense, avec un grand et beau sourire. Complètement authentique. Je pouvais être nu, je ne me souciais pas de ce que l’on pensait. J’étais moi-même, qui que je fusse, parce que je n’avais pas de connaissance. Je n’avais pas de programme dans ma tête. Je ne savais pas ce que j’étais, et je ne me souciais pas de le savoir. De même qu’un chien ne sait pas qu’il est un chien. Mais il agit comme un chien. Il aboie comme un chien. Eh bien! J’étais comme ça. Je vivais par mon intégrité. C’était ma vraie nature avant que j’apprenne à parler.

J’ai continué d’explorer mes souvenirs d’enfance, et j’ai découvert que quelque chose arrive à tout le monde. Qu’est-ce qui arrive? Eh bien! La connaissance arrive. Je peux me rappeler quand j’ai commencé à apprendre des mots. J’apprends les noms de chaque objet que je perçois. J’apprends une langue, ce qui est formidable. Maintenant, je peux utiliser des mots pour demander ce que je veux. Des mois plus tard, ou peut-être des années plus tard, mon mental est assez mûr pour les concepts abstraits. Avec ces concepts, quelque chose d’incroyable arrive. Je commence à créer des histoires en qualifiant toute chose : ce qui est juste ou faux, ce que je dois et ne dois pas être, ce qui est bon ou mauvais, beau ou laid. Ce n’est pas seulement à partir de ce que disent mes parents, que j’apprends, mais aussi de ce qu’ils font. J’apprends de ce qu’ils disent, non seulement à moi, mais aussi aux autres. J’apprends à interagir, à échanger. Je copie tout ce que je vois. Je vois mon père, très puissant, avec ses fortes opinions, et je veux être comme lui. Je suis impatient d’être grand pour avoir mes propres opinions.

Quand finalement je comprends le langage, on se met à me dire ce que je suis. C’est en écoutant les opinions des conteurs autour de moi que j’apprends à mon sujet. Ma mère crée une image de moi fondée sur ce qu’elle croit que je suis. Elle me dit ce que je suis, et je la crois. Puis mon père me dit ce que je suis, et c’est quelque chose de complètement différent, mais je suis aussi d’accord avec lui. Bien sûr, chacun de mes frères, chacune de mes sœurs, a une opinion a mon sujet, et je suis d’accord. Ils en savent sûrement plus long que moi, même si c’est moi qui vis dans ce corps physique. Rien de cela n’est logique, mais je passe du bon temps.

Puis je vais à l’école, et la maîtresse me dit ce que je suis, et je suis d’accord aussi, jusqu’à ce qu’elle me dise ce que je dois être, mais que je ne suis pas. Je suis d’accord, et c’est alors que le problème a commencé. J’entends la maîtresse dire : “Les enfants, vous devez travailler dur pour devenir quelqu’un, pour réussir dans la vie. Le monde est divisé entre gagnants et perdants, et vous êtes ici pour vous préparer à être des gagnants. Si vous travaillez dur, vous pourrez devenir avocat, médecin, ingénieur.” Ma maîtresse me raconte les histoires de tous les présidents passés, et ce qu’ils avaient fait quand ils étaient enfants. Bien sûr, tous ces héros sont des vainqueurs. Je suis un enfant; je suis innocent. J’apprends le concept de “gagnant”. Je suis d’accord, je dois devenir un gagnant, et ça y est – cet accord est emmagasiné dans ma mémoire.

À la maison, j’entends mes parents dire : “Miguel, tu dois te comporter comme ça, pour être un bon garçon”, ce qui signifie que si je ne me comporte pas ainsi, je ne suis pas un bon garçon. Ils ne disent pas cela, mais c’est cela que je comprends. Tu dois faire ceci, ceci et cela, pour être un bon garçon. Alors, tu auras une récompense. Et si tu n’es pas comme ça, tu seras puni. Oh! Je suis trop petit; ils sont si grands. J’essaie de me rebeller, et j’échoue. Ils gagnent. Je commence à feindre d’être ce que je ne suis pas, pour éviter les punitions, mais aussi obtenir des récompenses. Je dois être ce qu’ils me disent d’être, parce que la récompense ne va qu’aux bons garçons. Je me souviens des efforts que j’ai faits pour avoir la récompense de leur attention, pour les entendre me dire : “Miguel tu es vraiment un bon garçon.”

Ce que je ne remarque pas derrière tous les messages que j’entends, ce sont les messages silencieux, implicites, qui ne sont jamais dits, mais que je peux comprendre : Je ne suis pas comme je devrais être; ce n’est pas bien d’être moi. Si le message est : “Miguel, tu dois travailler dur pour devenir quelqu’un”, cela signifie que maintenant je ne suis personne. Dans mon esprit d’enfant, le message silencieux que je comprends est Je ne suis pas assez bon. Je n’y suis pas : je ne serai jamais assez bon parce que je ne suis pas parfait. Je suis d’accord, et alors, comme la plupart des gens, je me mets en quête de la perfection.

C’est ainsi que l’image de la perfection s’introduit dans mon esprit. C’est quand je cesse d’être moi-même, et que je commence à feindre d’être ce que je ne suis pas. Ce premier mensonge se produit au cours de ma première année d’école, presque tout de suite. Être assis dans cette classe, voir ma première maîtresse, cela m’impressionne profondément. La maîtresse est une adulte. Tout ce qu’elle dit doit être la vérité, tout comme ce que disent mon père ou ma mère doit être vrai. Elle est une excellente maîtresse qui prend vraiment soin des enfants, et si le message que je reçois est très positif, la conséquence est un peu différente. Derrière ce message, il y a quelque chose de très subtil. J’appelle cela le mensonge de mon imperfection. C’est le principal mensonge auquel j’accepte de croire à mon sujet, et, pour soutenir ce mensonge, d’autres mensonges sont inventés.

C’est le moment de ma chute, où je commence à partir du ciel, où ma foi en le mensonge commence à produire sa magie. Tout comme un miracle, il commence à produire des effets tout autour de moi : je dois travailler dur pour être assez bon pour ma mère, pour être assez bon pour mon père, pour être assez bon pour mes frères et mes sœurs aînés, pour être assez bon pour mes maîtres. C’est écrasant, mais ce n’est pas encore fini. Je regarde la télévision, et là, on me dit aussi quelle apparence je dois avoir, comment je dois m’habiller, comment je dois être, mais je ne le suis pas. La télévision me donne des images de héros et de méchants. Je vois des gens qui se donnent du mal pour être des gagnants. Je les vois s’efforcer d’être parfaits, vouloir être des gens importants, vouloir être ce qu’ils ne sont pas.

Le vrai drame commence à l’adolescence, parce que, maintenant, non seulement je ne suis pas assez bon pour les autres, mais je ne suis plus assez bon non plus pour moi-même. Le résultat, c’est le rejet de soi. J’essaie de me prouver ma valeur à moi-même, en travaillant dur pour obtenir des "A" à l’école. Je fais des efforts considérables pour être le meilleur en sport, le meilleur aux échecs, le meilleur en tout. D’abord, je fais cela pour essayer d’impressionner mon père et mes frères aînés; ensuite, c’est pour m’impressionner moi-même. À ce moment, je ne suis plus authentique. J’ai perdu mon intégrité, mon authenticité, parce que je ne prends plus des décisions fondées sur ce qui est bon pour moi. Il est plus important de satisfaire aux points de vue des autres.

Quand je passe au secondaire, on me dit : “Tu n’es plus un enfant; tu ne peux pas te comporter en enfant. Maintenant, tu dois te comporter de cette façon.” Encore et encore, j’essaie de plaire aux autres gens en prétendant être ce qu’ils veulent que je sois. Je me mets en quête des opinions de tout le monde. De quoi ai-je l’air? Que pensez-vous de moi? Est-ce que j’ai bien travaillé? Je cherche une approbation, un soutien, quelqu’un qui me dit : “Miguel, tu es excellent.” Et si je suis avec quelqu’un qui me dit que je suis vraiment bon, cette personne peut très facilement manipuler ma vie, parce que j’ai besoin de cette reconnaissance. J’ai besoin que quelqu’un me dise que je suis intelligent, que je suis merveilleux, que je suis un gagnant.

Je ne supporte pas d’être seul avec moi-même. Quand je suis seul, je me perçois comme un perdant, et la critique que je m’adresse est forte. Parce que je ne suis pas comme je dois être selon mon histoire, je me juge et je me trouve coupable. Puis je commence à utiliser tout ce qui m’entoure comme instrument pour me punir. J’ai tendance à me comparer aux autres gens. “Oh! Ils sont meilleurs que moi.

Bon, ils sont pires.” Cela me rend un peu amer, mais alors, je me regarde dans un miroir – aïe! Je n’aime pas ce que je vois. Je me rejette; bien sûr, je ne m’aime pas. Mais je prétends m’aimer. Avec de la pratique, je commence même à croire ce que je prétends.

Plus tard, alors que j’essaie vraiment de m’affirmer dans la société, je deviens médecin. Est-ce que cela fait enfin de moi un gagnant? Oh non! Il y a des cardiologues, des neurologues, des chirurgiens. Alors je deviens chirurgien, mais je ne suis toujours pas assez bon, selon mon histoire. J’ai une image de moi-même à laquelle je crois quand je suis seul, et je projette différentes images pour les autres, selon ce qu’ils veulent croire à mon sujet. Quand j’entreprends de projeter ces images, je dois aussi les défendre. Je dois être très intelligent, juste pour couvrir tous ces mensonges!

Je continue à feindre d’être toutes ces images, et au bout de plusieurs années de pratique, je deviens un grand acteur. Si j’ai le cœur brisé, je me dis : “Ça ne fait pas mal. Je m’en moque.” Je mens. Je fais semblant. Je pourrais gagner un prix pour ma représentation. Quel personnage, quel drame! Et je pourrais dire que le drame de ma vie commence quand j’accepte que je ne suis pas assez bon – quand j’entends mes professeurs, ma famille, la télévision me dire : “Miguel, tu dois être de cette façon”, mais je ne le suis pas.

Je cherche l’estime, la reconnaissance, l’amour – ne sachant pas que c’est juste une histoire. Je cherche la perfection, et je trouve intéressant de noter que “n’être pas parfait” est la plus grosse excuse que les gens utilisent pour justifier leurs actions. Chaque fois qu’ils font une faute et qu’ils ressentent le besoin de défendre leur image, je les entends dire : “Bon, je ne suis qu’un humain; je ne suis pas parfait. Seul Dieu est parfait.” Cela devient aussi la principale excuse pour toutes les fautes que je commets. “Oh! Mais personne n’est parfait!” Quelle justification formidable.

Je vais à l’église, et on me montre les images des saints : “C’est la perfection.” Mais dans les visages des saints, je ne vois que souffrance, douleur. Oh! Pour être parfait, dois-je être comme eux? Oui, je suis ici pour souffrir, et si je souffre avec patience, peut-être, quand je mourrai, je pourrai recevoir ma récompense au ciel. Peut-être qu’alors, je serai parfait!

Je croyais cela, parce que je l’entendais souvent. Mais c’est juste une histoire. J’avais beaucoup de superstitions dans ma tête, à mon sujet, au sujet de tout. Des mensonges qui sont vieux de milliers d’années affectent encore la façon dont nous créons nos propres histoires. Quand j’étais enfant, on me disait : “Seul Dieu est parfait. Toute la création de Dieu est parfaite, à l’exception des humains.” En même temps, on me disait que Dieu avait mis les humains au sommet de la création. Mais comment les humains peuvent-ils être au sommet de la création, alors que tout est parfait, sauf les humains? C’était pour moi quelque chose d’incompréhensible. Quand je fus plus vieux, je pensai à cette contradiction. Ce n’est pas possible. Si Dieu est parfait, très bien, il est celui qui crée tout. Si je crois vraiment en la perfection de la création de Dieu, alors je pense que nous sommes tous parfaits ou que Dieu n’est pas lui non plus parfait.

J’aime et je respecte toute la création de Dieu. Comment puis-je dire : “Dieu, tu as créé des milliards de gens, et ils ne sont pas parfaits”? Pour moi, dire que je ne suis pas parfait, ou que vous n’êtes pas parfait, c’est la plus grande insulte, selon mon point de vue. Si nous ne voyons pas la perfection, c’est parce que notre attention est centrée sur le mensonge, sur cette image de perfection que nous ne pouvons jamais être. Et combien abandonnent la poursuite de leur image de la perfection? Mais abandonner, ce n’est pas agir en guerrier. Nous acceptons juste les échecs, nous reconnaissons que nous n’y arriverons pas, et nous blâmons tout ce qui nous entoure, tout ce qui nous est extérieur. “Je n’y suis pas arrivé parce que personne ne m’a aidé – à cause de ceci ou cela…” Il y a des centaines d’excuses, mais maintenant, le jugement que l’on porte sur soi est pire que jamais. Quand nous essayons encore d’être parfaits, le jugement est là, mais ce n’est pas aussi mauvais que lorsque nous abandonnons. Alors, nous essayons de cacher nos frustrations, et nous disons : “Tout va bien pour moi; c’est le genre de vie que je veux”, mais nous savons que nous avons échoué, et nous ne pouvons cacher ce que nous croyons à notre sujet.

Bien sûr, chaque fois que nous essayons d’être ce que nous ne sommes pas, nous échouons. C’est très difficile d’être ce que l’on n’est pas, de prétendre être ce que l’on n’est pas. Je feignais d’être très heureux et très fort et très important. Oh! Vivre comme ça, c’est vraiment un enfer très profond. C’est un montage, ce n’est pas une victoire. On ne peut jamais être ce que l’on n’est pas, et c’est là le principal. On ne peut qu’être soi, et c’est tout. Et vous êtes vous là maintenant, et c’est sans effort.

Il n’est aucunement besoin de justifier ce que nous sommes. Il n’est nul besoin de s’efforcer de devenir ce que nous ne sommes pas. Nous avons juste besoin de revenir à notre intégrité, à la façon dont nous étions avant d’apprendre à parler. Parfait. En tant que petits enfants, nous sommes authentiques. Quand nous avons faim, nous avons seulement besoin de manger. Quand nous sommes fatigués, nous avons juste besoin de nous reposer. Seul le moment présent est réel pour nous. Nous ne nous soucions pas du passé, et nous ne nous inquiétons pas du futur. Nous jouissons de la vie; nous voulons explorer et nous amuser. Personne ne nous enseigne d’être ainsi; nous sommes nés ainsi.

Nous naissons dans la vérité, mais nous grandissons en croyant à des mensonges. C’est le grand drame de l’humanité, le grand problème des conteurs. L’un des plus grands mensonges dans l’histoire de l’humanité, est le mensonge de notre imperfection. Ce mensonge a eu un grand effet sur ma vie. Je dis aux autres de ne pas faire de suppositions, mais je dois supposer que d’une façon ou d’une autre, cela nous arrive à tous. Bien sûr, il y a des différences dans l’histoire, mais je pense que la structure est plus ou moins la même pour tous. Il est difficile d’échapper à ce montage.

J’étais un petit enfant parfait. J’étais innocent, et j’ai mangé le mensonge, qui disait que je ne suis pas ce que je devrais être. Je croyais que je devrais travailler très dur pour devenir ce que je dois être. C’est ainsi que j’ai appris à créer mon histoire, et parce que j’avais foi en l’histoire, l’histoire est devenue vraie pour moi. Et l’histoire, bien qu’elle soit pleine de mensonges, est parfaite. Elle est merveilleuse et belle. L’histoire n’est pas juste ou fausse ou bonne ou mauvaise – c’est juste une histoire, c’est tout. Mais avec de la conscience, nous pouvons changer l’histoire. Pas à pas, nous pouvons revenir à la vérité.

 

 

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Points à Méditer
• En tant que petits enfants, nous sommes complètement authentiques. Nous ne prétendons jamais être ce que nous ne sommes pas. Notre tendance est de jouer et d’explorer, de vivre en ce moment, de jouir de la vie. Personne ne nous apprend à être ainsi; nous naissons ainsi. C’est notre vraie nature avant que nous n’apprenions à parler.
• Quand le mental humain est assez mûr pour les concepts abstraits, nous apprenons à qualifier toute chose : juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid. Nous créons une histoire au sujet de ce que nous devons être, nous ajoutons foi à l’histoire, et l’histoire devient la vérité pour nous.
• Derrière tous les messages que nous entendons comme enfants, il y a les messages silencieux, jamais dits, mais que nous pouvons comprendre : Ce n’est pas bien d’être moi. Je ne suis pas assez bon. Dès le moment où nous acceptons, nous cessons d’être nous-mêmes, et nous prétendons être ce que nous ne sommes pas, juste pour faire plaisir aux autres, juste pour correspondre à une image qu’ils créent pour nous, selon leur histoire.
• Vous ne pouvez jamais être ce que vous n’êtes pas. Vous pouvez seulement être vous, et c’est tout. Et vous êtes vous maintenant, et sans effort.
• Les humains naissent dans la vérité, mais nous grandissons en croyant à des mensonges. L’un des plus grands mensonges de l’histoire de l’humanité, c’est le mensonge de notre imperfection. C’est juste une histoire, mais nous la croyons, et nous utilisons l’histoire pour nous juger nous-mêmes, pour nous punir nous-mêmes, et pour justifier nos fautes.
• Tout dans la création de Dieu est parfait. Si nous ne voyons pas notre propre perfection, c’est parce que notre attention est centrée sur notre histoire. Les mensonges dans notre histoire nous empêchent de voir la vérité. Mais avec de la conscience, nous pouvons changer l’histoire et revenir à la vérité.

 

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