J’ai eu envie d’écrire Toni parce qu’aussi vite qu’un météore, il est venu, puis reparti de notre vie. Il me fallait coucher par écrit ces quelques souvenirs qui me restaient de lui afin de les graver, qu’ils ne s’envolent pas comme lui s’est envolé, à jamais. Puis Toni s’est écrit tout seul ; il avait toute l’aisance, la fantaisie, le mystère, la magie d’un personnage de fiction – ce qu’il a toujours été – notre héros, notre ange – qui s’est évaporé, comme le feront toujours les héros et les anges.