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« J’aime bien le métier de libraire,
mais j’ai aussi envie
de voir autre chose ! »

Frédérique Leblanc

Libraire ≠ Libraire

Les notions constituent l’un des outils du sociologue pour identifier son objet de recherche, pour le mettre en quelque sorte en forme théorique. Ces termes sont des intitulés que le sociologue doit définir en évitant de faire comme les individus ordinaires qui, dans le cœur de l’action, n’ont pas besoin d’une stricte définition pour agir. Ce ne sont pas nécessairement des idées fausses, ces prénotions ; elles sont utiles pour le sens pratique, mais elles doivent être revues. Il existe plusieurs manières de « fixer » ces notions. L’une d’entre elles est l’œuvre du droit ou de certaines institutions publiques. Par exemple, l’INSEE établit des nomenclatures précises qui listent et définissent les professions. La profession de libraire semble être clairement identifiée tant dans les nomenclatures que dans les esprits. Il s’agit d’individus qui travaillent dans le commerce de livres. Ce que montre l’auteure c’est combien les caractéristiques associées à ce métier, à ce groupe social des employés de librairie ne sont pas constantes dans le temps. Ils exercent tous le métier de libraire, mais le contenu de leur emploi et leur expérience de celui-ci diffèrent selon le contexte historique dans lequel les individus se sont formés et sont entrés dans ce métier. En d’autres termes, derrière l’unité nominale du métier,

il y a une variété de conditions et d’expériences que le sociologue doit expliciter. Le sociologue ne doit pas trop céder au nominalisme qui consiste à prendre les mots utilisés officiellement ou dans le discours des individus comme des réalités uniques. L’auteur construit la diversité du rapport au métier de libraire en référence à une notion, celle de générations qui se succèdent et qui se côtoient au sein d’une même librairie. Le sociologue aurait pu choisir de dévoiler les variations de l’exercice du métier du libraire en fonction d’une autre problématique, privilégiant alors par exemple le genre ou l’origine sociale.

Libraire = Libraire

Si les mots n’ont de sens que remis dans leur contexte historique, il faut cependant bien comprendre pourquoi tel mot, tel terme perdure pour désigner des collectifs, comment des groupes différents dans leur manière de travailler s’approprient des termes, et en font des étendards communs. Comment le terme de libraire s’est-il maintenu et continue-t-il de faire sens en dépit de transformations très importantes qui peuvent aboutir à l’ajout de qualificatif (librairie électronique). L’usage par les libraires et par le public de ce terme « librairie » exprime l’affirmation d’une unité en dépit de la variété constatée par ailleurs et qui réunit par-delà les générations. Le sociologue doit donc rester vigilant quant aux catégories, sans oublier les intérêts pratiques de leur usage. Il est nominaliste, sans l’être trop !

FdS, CG, OM

Catherine quitte le collège général à 14 ans parce qu’elle veut travailler pour être indépendante. Elle est orientée vers un CAP de secrétariat comptabilité qu’elle abandonne dès que possible, à 16 ans. Après une expérience de deux mois en usine, à laquelle il est mis fin à son grand soulagement, elle cherche du travail dans des commerces de la ville moyenne où elle habite depuis l’âge de 11 ans. On est en 1976 : elle se rend à sept reprises chez le principal libraire de la ville qui finit par l’embaucher. Il a fondé le magasin à la fin des années 1940 : il est devenu un notable et c’est un patron « à l’ancienne ». En 2010, la librairie, de près d’une dizaine de salariés, vient d’être rachetée par un couple de libraires, les premiers à être extérieurs à la famille du fondateur de la librairie. Le changement de mode de relation employeur-salariés est radical, mais finalement jugé très positif. À 52 ans, Catherine, mariée, deux enfants, compte bien finir sa carrière dans ce qu’elle appelle « sa » librairie.

De son côté, Didier, 29 ans, entreprend des études de Lettres en 1999 dans la métropole de sa région (M). N’y trouvant pas sa place, il abandonne au bout de trois semaines et retourne chez ses parents. Pendant qu’il travaille dans une chaîne multiproduit, il s’informe sur l’IUT Métiers du livre de M qu’il intègre en 2000 en option Librairie. Son deuxième stage se déroule dans une librairie de la banlieue de M en juin 2001. Un poste y est créé en fin d’année et la libraire le promet à Didier s’il obtient son DUT : il est embauché en CDI sans période d’essai dès juillet 2002. Il s’épanouit de plus en plus dans son métier et dans cette librairie où il jouit d’une grande autonomie et participe activement à l’organisation de rencontres avec des auteurs. En 2010, il commence à assurer quelques heures de cours à l’IUT qui l’a formé. Il habite un T3 de 90 m2 que son amie, employée à la SNCF, est en train d’acheter.

Enfin, une autre libraire, Aline, 24 ans, s’inscrit en licence IUP Métiers du livre, en 2006, après sa licence d’Histoire. Pendant son stage dans une toute petite librairie parisienne, elle a vérifié que c’est bien le métier dont elle a rêvé. À 26 ans, elle travaille depuis quinze mois dans une librairie où elle est la seule salariée, mais elle est au bord du découragement. L’étudiante aidée par ses parents qu’elle était, est devenue une salariée parisienne au Smic qui partage un studio avec son compagnon, allocataire de recherche, et ne peut se permettre aucun faux pas ni dépense superflue. Aline ne supporte plus l’absence de reconnaissance salariale et envisage de quitter provisoirement la librairie pour gagner davantage afin, comme l’a fait sa « patronne », d’ouvrir ensuite sa propre librairie, de préférence en province. Elle cumule désormais son métier de libraire avec une petite activité de maquettiste dans l’édition, qu’elle exerce à domicile.

Catherine, Didier et Aline pratiquent le même métier, et pourtant leurs manières d’en parler sont très différentes. Que faire, donc, de leurs propos ? Le but de la sociologie n’est surtout pas d’écraser ou de neutraliser les différences mais, au contraire, d’en rendre compte et de les expliquer en retenant selon un point de vue théorique ou empirique celles que le (ou la) sociologue considère comme importantes. Par exemple, une des pistes possibles est de restituer les propos de ces trois personnes dans leurs temporalités respectives (Dubar et Rolle, 2008) afin de comprendre leurs logiques, c’est-à-dire la manière dont le collectif (et lequel) s’inscrit (et comment) dans les carrières des individus.

1. L’enchevêtrement des temporalités

Nul besoin d’être sociologue pour avoir intimement ressenti à quel point le temps n’est ni linéaire ni le même pour tous. Il est à la fois individuel (biologique) et collectif (socialement construit). « Tout moment de notre âge coïncide […] avec un événement dans le cours de l’histoire, avec une étape dans la carrière des institutions et des systèmes sociaux dans lesquels nous travaillons, dans la technologie et le marché du travail, ainsi qu’avec une étape dans la carrière des groupes sociaux (reposant sur la race, la nation, l’ethnie, la religion, la classe sociale ou le sexe) auquel nous appartenons » (Hughes, 1996, p. 177). Les institutions sociales et/ou certains acteurs sociaux (qui n’ont pas tous les mêmes scansions du temps ni les mêmes unités de mesure) impriment plus ou moins fortement leur marque et influencent les manières d’appréhender le temps à différents groupes sociaux, à différents moments et sur différents espaces. Les sociologues qui s’intéressent aux temporalités sociales peuvent travailler : à trouver les caractéristiques en mesure d’expliquer des différences de représentation et d’expérience des temps sociaux ; à décrire les groupes sociaux que rapprochent ou séparent des expériences communes de temporalités particulières et à décrire les impacts de ces appréhensions différenciées ; à identifier les groupes en lutte pour imposer une temporalité et étudier leur envergure, leurs moyens, leurs stratégies, etc.

La recherche dont il est question ici a été financée en 2010 par le ministère de la Culture qui souhaitait comprendre pourquoi les professions du secteur artistique et culturel sont toujours plus attractives alors que les conditions d’emploi sont mauvaises pour le plus grand nombre de ceux qui les exercent. Une vraie recherche a toujours un double objectif : répondre à la question posée et faire émerger tout autre résultat que laisseraient apparaître les données. C’est justement ce qu’il est possible de faire avec les propos de nos trois libraires qui incitent à s’intéresser aux générations sociales (Chauvel, 2006). Celles-ci, contrairement aux générations familiales ou démographiques, sont délimitées par un environnement socio-historico-politico-économico-juridique (début ou fin d’une guerre, droit de vote des femmes, découverte d’un traitement médical, législation sur l’usage de stupéfiants, crise économique, etc.). Mais chaque individu appartient aussi à plusieurs groupes sociaux plus restreints, structurés ou non (groupe professionnel, entreprise, cellule familiale, lieu de résidence, association, etc.) qui impriment chacun leurs rythmes non systématiquement congruents. Les personnes, dont la socialisation (Bourdieu, 1986 ; Dubar, 1991) s’opère dans un environnement historique et politique donné, partagent les mêmes univers des possibles, mais ces derniers sont plus ou moins ouverts ou fermés selon les groupes sociaux restreints auxquels elles appartiennent simultanément (classe sociale, genre, lieu de résidence, etc.).

Comme leurs collègues d’autres sciences humaines, les sociologues doivent abandonner toute ambition d’exhaustivité. Une des étapes essentielles de leur travail consiste alors à identifier, parmi toutes les temporalités dans lesquelles le temps d’un individu se trouve enchevêtré, celles qui sont structurantes et donc explicatives. Croiser les données recueillies en entretien permet dans un premier temps d’isoler ce qui est propre à un individu, qui n’intéresse pas les sociologues, de ce qui est commun à des groupes d’individus et qu’il s’agit de comprendre.

2. La force structurante des temporalités collectives

Catherine, Didier et Alice tiennent des propos divergents sur une série de sujets que l’on retrouve, avec d’autres, dans plusieurs entretiens : l’évolution des rapports au sein de la famille, l’allongement des études et la démocratisation relative de l’accès aux études post-bac, les changements de relations dans le travail, l’augmentation du chômage des jeunes dont les plus diplômés sont davantage protégés, les conditions d’exercice du métier, le rapport au travail, diverses manières d’envisager l’avenir, etc. Ces transformations ont touché la société dans son ensemble, mais certaines ont eu des effets directs sur le métier de libraire.

Au niveau d’un groupe professionnel, les diverses temporalités sociales accélèrent ou ralentissent des processus internes. À l’inverse, les bouleversements du métier ne peuvent avoir lieu et prendre sens que dans ces temporalités. Considérons quelques étapes clefs du métier de libraire (Leblanc, 2013). Dans les années 1960-1970, le livre est un vecteur de réussite scolaire et le principal média de connaissance et de culture. Avec l’augmentation de la scolarisation et de la durée des études, le lectorat s’accroît et se diversifie, et la librairie se transforme pour l’accueillir. En 1981, son ministère de tutelle devient celui de la Culture : désormais, quelle que soit la qualité du point de vente où ils travaillent, les libraires exercent une profession du secteur culturel. Or, en France aujourd’hui, le caractère culturel d’un métier lui garantit un certain prestige social. La librairie devient alors attractive pour les diplômés, et ceux-ci remplacent progressivement leurs prédécesseurs entrés sans diplôme. Les employeurs, eux-mêmes plus jeunes et plus diplômés que leurs aînés, les embauchent volontiers car leurs profils les rapprochent de la nouvelle clientèle, et les relations entre employeurs et salariés se transforment. Dans les années 1990, l’outil informatique modifie les modes de gestion des stocks, induit de nouveaux rapports au livre et au client, mais il invalide aussi une part essentielle des compétences professionnelles des libraires les plus âgés en rendant inutile leur « mémoire bibliographique ». Dès lors, la suprématie des anciens sur les plus jeunes, parce qu’ils avaient systématiquement le savoir le plus étendu, laisse place à une suprématie des plus jeunes, plus aptes au maniement de l’outil technique. Aujourd’hui, les différences entre salariés s’estompent en quelques semaines, dès que le nouvel arrivant sait manier le logiciel qui lui donne accès à l’ensemble du fonds avant même qu’il n’en ait la maîtrise.

Actuellement, les libraires les plus âgés se distinguent nettement des plus jeunes par leurs origines sociales et leur niveau de diplôme, mais aussi dans leur rapport au métier. Ce clivage s’explique par l’impact des temporalités sociales telles qu’elles se sont inscrites dans l’histoire du métier dans les années 1980-1990 : ces générations sont foncièrement séparées par le fait d’avoir eu ou pas une expérience des manières traditionnelles de travailler et par le changement quasi concomitant de la valeur sociale du métier. Si l’on peut confondre cette explication avec une cause biologique, c’est seulement parce que ces changements se sont produits sur un temps relativement court.

3. L’expérience individuelle des temps sociaux

Bien que proches en âge, Didier et Aline tiennent des discours différents sur leur métier et sur le sens qu’il prend dans leur vie professionnelle et privée. En effet, au milieu des années 2000, l’impact des changements du marché de l’emploi (accès, statuts, conditions) clive nettement leur rapport à l’emploi, au travail et au métier. L’enquête met donc en évidence l’existence de trois générations de libraires : Didier, avec huit ans d’ancienneté, et Aline, moins de deux, n’appartiennent pas à la même génération de libraires.

Dans les années 1970, dans une ville de province moyenne, Catherine réussit à s’imposer au moment où les salariés choisissaient encore leur employeur, et sera restée, si tout se passe comme elle veut, dans le même lieu de travail durant toute sa vie professionnelle. Sa génération est essentiellement composée de personnes peu ou pas diplômées, et de femmes. Pour ces raisons, la faiblesse des salaires est tolérée (Maruani, 2011). Les employeurs (alors rarement des femmes), qu’elles ont connus jeunes, appréciaient ce personnel qu’ils formaient eux-mêmes, et les modes de relations paternalistes sont restés longtemps de mise. Libraire était un emploi de commerce encore peu relevé par un prestige social qui ne touchait que les librairies les plus réputées. L’entrée sur le marché de l’emploi de cette première génération s’est faite sans accroc et, si aucune faillite n’est venue interrompre leur carrière, ces libraires ont connu peu de lieux de travail et d’employeurs différents. Leur attachement à leur travail s’explique par le fait que leur niveau de diplôme leur a bloqué l’accès à d’autres métiers aussi enviables socialement.

La deuxième génération, dont Didier est l’un des plus jeunes, entre dans le métier à partir des années 1980. Généralement issue de classe populaire ou de petite classe moyenne, elle est souvent la première de la famille à accéder au Bac et aux études supérieures, en particulier en Lettres et Sciences humaines, et en IUT Métiers du livre. Dès lors, la librairie devient un débouché pour des hommes qui ont déjà dévié d’une promesse de carrière plus masculine en choisissant une filière supérieure (très) majoritairement féminine. Plus largement, la librairie reconnaît ces diplômes dont des personnes d’origine relativement modeste ne savent pas toujours tirer le meilleur parti. Dans les villes non universitaires, elle reste longtemps un des seuls débouchés dans le secteur culturel. La période est très favorable à l’emploi de diplômés encore relativement peu nombreux par rapport aux besoins : il faut remplacer les départs et développer le conseil au client pour lutter contre la concurrence des grandes surfaces culturelles (Chabault, 2010). Ces libraires parviennent à bénéficier de l’arrivée de l’ordinateur car leurs études les ont mieux préparés à la remise en question de leurs savoir-faire que leurs aînés. De leur génération, les plus attachés à leur métier sont toujours en poste, ainsi que les plus prisonniers d’un ancrage local, certains ont ouvert leur librairie, et ceux qui le souhaitaient ont pu changer de voie grâce à leur niveau de diplôme.

Les évolutions récentes des pratiques de lecture ne modifient pas la structure du lectorat (Donnat, 2009), et travailler dans une librairie avec une forte image culturelle est socialement et professionnellement valorisant. Aline, très diplômée, prend donc le premier emploi qui se présente dans une librairie avec une forte image culturelle, de peur que cette chance ne se représente pas. Pourtant, les salaires demeurent proches du Smic et, après avoir connu deux librairies en moins de deux ans, elle cherche déjà à partir. À son image, les libraires de cette troisième génération diffèrent moins des précédents par leurs caractéristiques sociales, que par leur expérience commune de difficultés d’entrée ou de maintien sur le marché de l’emploi, en général ou en librairie en particulier, qu’ils aient vécu ces difficultés concrètement ou comme une menace (Castel, 2009). Ils manifestent deux attitudes différentes vis-à-vis de leur emploi : une inquiétude larvée à propos de l’avenir ; l’intériorisation du fait d’avoir à changer d’entreprise, voire de métier, au cours de leur vie professionnelle. La première attitude rapproche ces libraires de ceux de la génération précédente en les attachant à l’emploi occupé, satisfaisant ou non. La seconde les en éloigne car elle mêle une réelle satisfaction à un grand détachement, comme si chaque expérience professionnelle était une aventure à vivre pleinement mais seulement tant qu’elle ne s’épuise pas (Roulleau-Berger, 2003). Cette attitude montre l’adaptation au monde du travail actuel et pas seulement au métier de libraire, de ceux qui en ont les moyens en termes d’origine sociale, de diplôme et de mobilité (pas – encore – de famille).

Les libraires rencontrés sont tous très attachés au livre papier, mais le format numérique n’est, pour la plupart d’entre eux, qu’un nouveau support d’une matière artistique ou intellectuelle et scientifique qui ne modifiera pas profondément la nature de leur travail : arriver à faire se rencontrer l’ouvrage d’un auteur et son public. On peut alors faire l’hypothèse que l’on assiste à la formation d’une nouvelle génération de professionnels, certes parce que les compétences sur les contenus devraient évoluer, mais surtout parce que les nouvelles modalités d’exercice du métier attireront et feront place à des personnes aux aspirations professionnelles différentes (Muel-Dreyfus, 1983). Cette hypothèse est appelée à être elle-même (in)validée à l’occasion d’autres recherches.

Bibliographie

Bourdieu Pierre, 1986, « Habitus, code et codification », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 64, p. 40-44.

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Chabault Vincent, 2010, La FNAC, entre commerce et culture, Paris, PUF.

Chauvel Louis, 2006, « Générations », in Mesure Sylvie, Savidan Patrick (dir.), Le dictionnaire des sciences humaines, Paris, PUF, p. 489-491.

Donnat Olivier, 2009, Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique, Enquête 2008, Paris, La Découverte.

Dubar Claude, 1991, La socialisation, Paris, Armand Colin.

Dubar Claude, Rolle Christiane, 2008, « Les temporalités dans les sciences sociales : introduction », Temporalités, n° 8 (en ligne, consulté en janv. 2013).

Hughes Everett C., 1996, Le regard sociologique, Paris, Éditions de l’EHESS.

Leblanc Frédérique, 2013, « Évolution des marqueurs de génération dans le domaine des professions », in Burnay Nathalie., Ertul Servet, Melchior Jean-Philippe (dir.), Parcours sociaux et nouveaux desseins temporels, Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant, p. 115-153.

Maruani Margaret, 2011, Travail et emploi des femmes, Paris, La Découverte, coll. « Repères Sociologie ».

Muel-Dreyfus Francine, 1983, Le Métier d’éducateur, Paris, Minuit.

Roulleau-Berger Laurence, 2003, « Jeunes, travail et insécurité salariale », Empan, n° 50, p. 57-61.