– Voyez par vous-même, dis-je maintenant à mon juge imaginaire.
Je lui tends la photo :
– Regardez son bras. Et le mien.
Il examine le cliché. Ainsi que je l’espérais, il ne peut plus s’en détacher. J’en profite pour lui vider mon sac :
– Après ça, il ne faut pas s’étonner que je veuille savoir à tout prix pourquoi et comment ma sœur est morte.