Il n'y a pas de sécurité dans cette vie, absolument aucune. Il n'y a rien à quoi nous raccrocher. Toutes les choses s'évanouiront avec le temps. Ceux que nous aimons vont mourir. Ce à quoi nous tenons maintenant, va disparaître, se désagréger dans le sol, redevenir cendres et poussières.
Il n'y a que l'illusion de la sécurité, qui est maintenue par notre recherche constante pour mettre fin à notre insécurité imaginée. Au-delà de la sécurité et de l'insécurité, il y a la liberté, mais cette liberté ne sera jamais trouvée par une recherche...
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Regardez à travers la nature illusoire de cette chose appelée « vie ». Ce n'est rien d'autre qu'un rêve, un jeu de la conscience, qui n'a ni sens ni raison, ni origine, ni destination, nulle part où aller, et personne pour y aller. Il n'y a toujours que maintenant, et la seule souffrance est l'illusion du passé et du futur. Voir à travers cette illusion convaincante est libération... mais, la grande blague cosmique c'est que vous êtes toujours et déjà libéré et une fois encore, il n'y a pas de « vous » à libérer pour commencer.
Au-delà de ce paradoxe du langage, au-delà de toutes notions dualistes de bien et de mal, de soi et de non-soi, de début et de fin, de lumière et d'obscurité, de Dieu et de diable, de paradis et d'enfer – au-delà de toute dualité créée par le mental, il y a la Conscience dans toute sa pureté et vous êtes Cela . Lire ces mots, essayer d'en comprendre le sens, être complètement perdu ou non, simplement cela, tel que c'est, c'est la libération.
Vous voyez, tous les êtres sensibles sont toujours déjà libérés, toujours déjà libres, bien qu'apparemment beaucoup croient qu'ils ne le sont pas ! Et cela aussi est très bien. Tout est parfait tel que c'est. Les guerres, les génocides, les famines, la maladie, la faim, la violence, la douleur, la souffrance : comment pourrait-il en être autrement ?
Il y a une perfection dans l'imperfection. D'ailleurs, c'est la seule perfection qui soit.