C’est par la nomination, par l’utilisation d’une terminologie spécifique, que l’on comprend et assimile un objet de connaissance et une pratique.
MICHEL BALLARD
TOUTE DISCIPLINE, tout champ d’activité (spécialisé ou non), tout domaine de connaissance possède sa terminologie propre. L’initiation à la traduction professionnelle ne fait pas exception. On a longtemps déploré l’absence de définitions précises en traductologie en général, et en enseignement de la traduction en particulier. On a aussi dénoncé le fait que les concepts flottent au gré des points de vue et que les études en traduction sont largement marquées par l’idéologie et les jugements de valeur (Gambier, 1992: 421).
Le Glossaire que nous avons placé à la fin du manuel tente de remédier à cette lacune, tout au moins en ce qui concerne la didactique de la traduction. Nous y avons réuni les notions de base indispensables, croyons-nous, à un apprentissage raisonné et méthodique de la traduction générale.
Les quelque deux cent cinquante notions qui le composent décrivent les divers aspects du processus de la traduction, les nombreux procédés de transfert interlinguistique, les types d’équivalences, les stratégies de traduction, des concepts de traductologie, de linguistique différentielle, de grammaire, de rhétorique et de pédagogie, ainsi que les fautes de traduction et les fautes de langue les plus courantes commises en début d’apprentissage.
Mais pourquoi se doter d’un vocabulaire pour discuter de traduction? La traductologue Annie Brisset apporte la réponse à cette question:
Peut-on qualifier de «professionnel» un traducteur dépourvu des moyens de s’expliquer en termes techniques sur son propre métier? […] Traduire un texte, cela exige d’abord qu’on sache le lire. Cette lecture peut être intuitive, ou bien elle peut se fonder sur une analyse qui fait intervenir un ensemble de concepts et de procédures. L’utilité de la théorie, c’est, entre autres choses, de fournir au traducteur la maîtrise de ces concepts et de ces procédures. Et d’abord, de lui apprendre à les nommer, comme n’importe quel technicien apprend le nom de ses outils et des opérations qu’il effectue (Brisset, 1990: 239-240).
Apprendre à lire un texte et à l’analyser, à maîtriser et à nommer un ensemble de concepts et de procédures, voilà exactement l’utilité du Glossaire. Il importe dès le début de se doter d’un vocabulaire précis pour parler de traduction. L’intuition et la subjectivité ont leur limite lorsqu’il faut évaluer une traduction ou justifier des équivalences. Sans être une science exacte, la traduction obéit à un certain nombre de règles. Aussi, l’utilisation d’un métalangage rigoureux et opérationnel dans un manuel comme en salle de classe est le meilleur antidote à l’enseignement impressionniste.
Le métalangage de l’initiation à la traduction générale est bel et bien une spécialisation fonctionnelle du langage et se compose de notions empruntées à une dizaine de domaines: la théorie de la traduction (compléments cognitifs, création discursive), la linguistique générale (collocation, signification pertinente), la linguistique différentielle (calque, étoffement), la grammaire (adjectif de relation, aspect), la rhétorique (animisme, métaphore), les techniques de rédaction (concision, restructuration), la didactique (corrigé, faute de traduction), la terminologie (technolecte, terme), les technologies informatiques (aide à la traduction, traduction assistée par ordinateur) et la documentation (texte parallèle, vocabulaire).
Tout en assimilant les notions fondamentales de l’initiation à la traduction, on se familiarise avec les réalités du transfert interlinguistique. Il se dégage de l’ensemble des définitions du Glossaire une conception particulière de la traduction des textes pragmatiques, les seuls dont traite le présent manuel.
L’assimilation des principales notions du Glossaire au moyen de questionnaires et de textes constitue le premier objectif général de la méthode. Il est utile pour ce faire de regrouper logiquement et de hiérarchiser dans des tableaux les notions apparentées, comme nous l’avons fait dans Terminologie de la traduction (v. les Suggestions de lecture ci-dessous). Dans ces présentations schématiques, les notions s’éclairent les unes les autres.
La plupart des termes qui composent le Glossaire sont repris dans les objectifs subséquents et sont illustrés de nombreux exemples.
Cormier, Monique C. (1985), «Glossaire de la théorie interprétative de la traduction et de l’interprétation».
Delisle, Jean (1998a), «Le métalangage de l’enseignement de la traduction d’après les manuels».
Delisle, Jean, Hannelore Lee-Jahnke et Monique C. Cormier (codir.) (1999), Terminologie de la traduction/Translation Terminology/Terminología de la traducción/Terminologie der Übersetzung, p. 96-101.
V. aussi: Brisset (1990); Delisle (1992).
Répondez aux questions des trois premiers exercices ci-dessous en donnant le plus de détails possible sur les termes étudiés afin de bien cerner les notions.
Exercice 1
1. Les notions «bagage cognitif», «compléments cognitifs» et «contexte cognitif» sont-elles synonymes?
2. Distinguez «principe de traduction», «règle de traduction» et «procédé de traduction». Donnez UN exemple de chacune de ces notions.
3. Les trois niveaux du maniement du langage sont les «règles d’écriture», l’«interprétation» et la «cohérence». Définissez ces trois notions.
4. Les trois niveaux d’interprétation du point de vue de la réexpression sont le «report», la «remémoration» et la «création discursive». Définissez ces notions.
5. Précisez ce qui distingue les «correspondances» des «équivalences».
6. Le mot «transcodage» peut-il servir à désigner la traduction d’une phrase hors contexte?
7. On distingue trois sortes d’«économie»: la «concentration», l’«implicitation» et la «concision». Expliquez pourquoi ces trois hyponymes ne sont pas synonymes.
8. Le terme «étoffement» est-il synonyme d’«explicitation»? Précisez.
9. Quel est l’antonyme d’«omission»?
10. Illustrez, au moyen d’UN exemple choisi dans un texte traduit que vous comparerez à l’original, les procédés de traduction suivants: la «modulation», l’«équivalence» et la «recatégorisation».
Exercice 2
1. Donnez TROIS exemples d’«aides à la traduction».
2. Complétez la phrase suivante: «Le barbarisme est une faute de nature morphologique, tandis que ________________ est une faute d’ordre sémantique, et le solécisme, une faute de ________________.»
3. Qu’entend-on par le terme «cooccurrence»?
4. Qu’est-ce qui permet de distinguer un «verbe d’aboutissement» d’un «verbe de progression»?
5. Qu’est-ce qui concourt à donner au traducteur sa «sensibilité linguistique» particulière?
6. Pourquoi est-il important, quand on traduit de l’anglais vers le français, de distinguer un «adjectif qualificatif» d’un «adjectif de relation»? Donnez UN exemple concret de chacun de ces déterminants.
7. Énumérez les TROIS grands sous-domaines linguistiques qui forment autant de «langues de spécialité»?
8. Peut-on dire qu’il existe un lien entre les notions de «ton» et de «compensation»? Précisez.
9. En quoi la «traduction didactique» diffère-t-elle de la «traduction professionnelle»?
10. Que faut-il entendre par «comparatif elliptique»? Donnez UN exemple.
Exercice 3
1. Comment appelle-t-on le procédé de rhétorique qui consiste à poser une question dans le corps d’un texte sans que cette question soit nécessairement suivie d’une réponse?
2. Précisez ce qu’on entend par métaphore «morte», «vive», «filée» et «usée».
3. DEUX des sept termes ci-dessous désignent des FAUTES DE LANGUE. Encerclez-les et définissez-les.
4. DEUX des sept termes ci-dessous désignent des FAUTES DE TRADUCTION. Encerclez-les et définissez-les.
5. Comment appelle-t-on le procédé de rhétorique qui consiste à répéter un mot (ou un groupe de mots) au début d’énoncés successifs afin de mettre en relief l’expression ainsi répétée?
6. Quel est le synonyme de la figure de rhétorique appelée «animisme»?
7. Sous quelle appellation désigne-t-on le procédé de traduction qui consiste à transformer une forme verbale du texte de départ en un nom ou un syntagme nominal dans le texte d’arrivée?
8. À quelle notion correspond la définition suivante: «Idée intelligible qui se dégage d’un contexte donné et qui se construit à partir des significations pertinentes des mots et des énoncés auxquelles s’ajoutent des compléments cognitifs pertinents»?
9. Les termes «cliché» et «locution» sont-ils synonymes?
10. Comment appelle-t-on le procédé utilisé pour la traduction de l’énoncé suivant? Remember to lock the door/N’oublie pas de verrouiller la porte
Exercice 4
VRAI ou FAUX
1. L’énoncé «Canada is the second largest aluminum producer in the western world» renferme une structure ordinale.
2. Dans notre terminologie, le terme «ajout» désigne toujours une «faute de traduction».
3. Les termes «hypertraduction» et «surtraduction» sont synonymes.
4. L’énoncé suivant «Performance warranty coverage is for 24 months or 40,000 km, whichever comes first» renferme une disjonction exclusive.
5. La locution conjonctive de subordination «ainsi que» est un exemple de «mot vide».
6. On appelle «discours rapporté» la relation d’identité établie hors discours entre des mots ou des syntagmes de langues différentes.
7. On peut employer indifféremment les termes «cohérence» et «cohésion».
8. Toute équivalence qui n’est ni de type «report» ni de type «création discursive» est une «remémoration».
9. Dans notre terminologie, l’«omission», conséquence d’une sous-traduction, est toujours une «faute de traduction».
10. L’«aspect» est une notion qui s’applique aux verbes seulement.
•
On trouvera ci-dessous des symboles qui serviront pour le prochain exercice. Les professeurs peuvent aussi les utiliser pour annoter les travaux de traduction. Ces symboles présentent l’avantage d’étiqueter clairement chacune des fautes de langue et de traduction relevées dans les copies, tout en offrant la possibilité de donner une appréciation positive des passages bien traduits.
Fautes de langue |
|
A |
anglicisme (lexical ou syntaxique) |
AC |
faute d’accord |
AM |
ambiguïté non délibérée |
AN |
absence d’antécédent |
BAR |
barbarisme |
C |
mauvaise charnière/enchaînement boiteux |
C/A |
rapport concret/abstrait non respecté |
CH |
charabia |
EU |
manque d’euphonie |
GS |
rapport générique/spécifique non respecté |
ID |
formulation non idiomatique |
IMP |
formulation imprécise |
LO |
manque de logique/incohérence |
MD |
maladresse/formulation boiteuse/mal dit |
MET |
métaphore incohérente ou non rendue |
MJ |
Ce n’est pas le mot juste. |
N |
nuance non rendue |
O |
faute d’orthographe |
PL |
pléonasme |
R |
répétition maladroite |
RE |
régionalisme |
RL |
mauvais registre de langue |
S |
faute de syntaxe, de structure |
TV |
verbe employé à un mauvais temps ou à un mauvais mode |
Vx |
vieux/archaïsme |
Fautes de traduction |
|
AJ |
ajout |
AL |
allusion non rendue |
CE |
comparatif elliptique pouvant être évité |
CS |
contresens |
CULT |
culture générale/Documentez-vous. |
E |
étoffement manquant |
FS |
faux sens |
NS |
non-sens |
OM |
omission (mot ou membre de phrase manquant) |
Appréciation |
|
B |
bonne solution |
F |
mot faible/Enrichissez votre vocabulaire. |
FO |
trop fort/Atténuez. |
L |
lourdeur/Allégez votre style. |
SP |
style pauvre |
TB |
très bien/Belle trouvaille! |
Vu |
difficulté déjà vue en classe/Attention! |
Autres symboles |
|
T |
typographie/règle d’écriture non respectée |
# |
Ajoutez une espace. |
? |
Pouvez-vous justifier ce terme? |
- - - - |
correction annulée |
() |
mot ou passage pouvant être omis |
Exercice 5
Chacune des phrases du texte «Behind the Scenes: The Culinary Maestro» a été numérotée consécutivement, y compris le titre. Il s’agit d’un texte publié dans le magazine Prélude distribuée aux spectateurs avant chacun des concerts présentés au Centre national des arts d’Ottawa. Le restaurant Le Café est intégré à ce centre, qui compte deux autres salles de spectacles.
Le texte original anglais est suivi de sa traduction française. À la suite de cette traduction, sont reproduits des passages extraits de copies d’étudiants qui ont eu à traduire ce texte. L’exercice consiste à comparer chacun de ces extraits à l’original, puis à la version traduite proposée (d’autres solutions sont évidemment possibles) et à indiquer dans la colonne de droite les symboles de correction correspondant aux erreurs commises ou aux bonnes solutions. Un même extrait peut renfermer plusieurs erreurs, ou encore des erreurs et de bonnes solutions.
Texte 1
Auteur: Anonyme
Source: Prélude
Genre de publication: Magazine culturel et artistique
Domaine: Restauration
Public visé: Grand public
Nombre de mots: 401
Note: NAC: National Arts Centre; en français, Centre national des arts (CNA)
[2] “I compare the dinner hour in Le Café to a wedding reception,” says Executive Chef Kurt Waldele. [3] “Everyone arrives at the same time. But here, they order à la carte.”
[4] With up to 180 people wanting to be upstairs for a show by 19:30 or 20:00, every night is a challenge. [5] It would be relatively easy if the food were precooked. [6] But at Le Café, everything is cooked to order; vegetables are cut by hand and recipes are designed to enhance the natural flavours of perfectly fresh ingredients.
[7] Since his arrival at the NAC in 1978, the German-born and trained Waldele has made Le Café one of the most highly regarded kitchens in the Capital, with its catering services constantly in demand for state banquets, receptions, weddings and meetings.
[8] How does he manage it? [9] By incredible organization and attention to detail.
[10] During the summer months, with an additional 180 guests on the outdoor terrace at any one time, the menu reflects the volume, with dishes that are somewhat quicker to prepare. [11] An enormous outdoor grill constantly billows forth delicious aromas. [12] Ten waiters work the floor. [13] Up to ten cooks are lined up in the kitchen, preparing those individual dishes.
[14] Waldele has made an art of things Canadian. [15] There are always three different preparations of fresh Atlantic salmon on the menu (over 500 pounds served per week!) [16] Duck is another specialty; Waldele is particularly fond of Quebec’s Brome Lake duck: “It tastes like duck.” [17] His personal favourite is lamb. [18] No matter which preparation you sample at Le Café, you will understand why he enjoys it so much.
[19] All meats served at Le Café are cut and aged in the NAC’s own butcher shop. [20] Waldele is also proud that Le Café is one of the few establishments where the desserts, including pastries, ice creams and sherbets, are still made on the premises. [21] Little wonder that the British Columbia raspberry sherbet has been a customer favourite for over 10 years!
[22] Every season, Waldele comes up with new creations. [23] After talking with colleagues across the country and studying what is particularly good, he invents his own recipes, experimenting in the kitchen until he’s got it just right. [24] For its fullest enjoyment, Waldele believes that, like art, food should be appreciated at the leisurely pace.
[25] “Come at six so you have time to savour the cuisine before the show starts.”
•
[2] «Je compare le repas du soir au Café à une réception de noces, dit le chef de cuisine, Kurt Waldele. [3] Tout le monde arrive en même temps, sauf qu’ici chacun commande à la carte.»
[4] Servir chaque soir quelque 180 clients qui doivent être à leur fauteuil à 19h30 ou à 20 h est un vrai tour de force. [5] Ce serait simple si les repas étaient précuits. [6] Mais au Café les plats sont cuisinés sur demande, les légumes coupés à la main, et chaque recette rehausse les saveurs naturelles des ingrédients, toujours bien frais.
[7a] Depuis son arrivée au CNA en 1978, le chef Waldele, né et formé en Allemagne, a fait du Café l’une des tables les plus réputées de la capitale. [7b] Son service de traiteur est très en demande, qu’il s’agisse de banquets officiels, de réceptions, de noces ou de réunions. [8] La recette de son succès? [9] Un sens incroyable de l’organisation allié à un souci constant du détail.
[10a] Durant la belle saison, la terrasse peut accueillir 180 clients supplémentaires. [10b] Compte tenu de cette affluence, des plats plus rapides à préparer figurent au menu. [11] Un immense gril parfume l’air d’arômes exquis. [12] Dix personnes assurent le service aux tables et, [13] dans la cuisine, une dizaine de cuisiniers s’affairent à préparer les assiettes individuelles.
[14] Au fil des années, M. Waldele est passé maître dans l’art d’apprêter les produits canadiens. [15] Sa carte propose toujours trois plats distincts de saumon frais de l’Atlantique — Le Café en sert plus de 500 livres (250 kg) par semaine! [16a] Le canard est une autre de ses spécialités. [16b] Il aime tout particulièrement celui du lac Brome, au Québec: «Il goûte vraiment le canard», dit-il. [17] Mais l’agneau est son mets favori. [18] Quelle que soit la façon dont il l’accommode, vous ne serez jamais déçu et comprendrez pourquoi il l’aime tant. [19] Toutes les viandes sont débitées puis vieillies dans la boucherie du CNA.
[20] Le Café est aussi l’un des rares établissements où les desserts sont faits maison, y compris les pâtisseries, la crème glacée [var. les glaces] et les sorbets. [21] Pas surprenant que le sorbet aux framboises [var. à la framboise] de la Colombie-Britannique soit un des desserts favoris des clients depuis plus de dix ans.
[22] Chaque saison, M. Waldele crée de nouveaux plats. [23a] Il consulte d’abord des collègues dans divers coins du pays pour connaître les produits ayant connu une bonne saison. [23b] Puis, il invente ses propres recettes qu’il perfectionne en cuisine jusqu’à ce qu’il soit satisfait du résultat. [24] À son avis, il en est de la gastronomie comme de tout autre art: pour l’apprécier pleinement, il faut y mettre du temps.
[25] «Arrivez donc dès 18 h, conseille-t-il; vous aurez ainsi tout le temps nécessaire pour déguster votre repas avant le lever du rideau.»
Phrases | Extraits | Symboles |
---|---|---|
[1] |
Derrière la scène. Le maestro culinaire Le maître de cuisine derrière son tablier |
|
[2] |
«Je compare l’heure du souper chez le Café à une réception de mariage,» dit le chef exécutif Kurt Waldele. «Tout le monde arrive à la même heure, mais ici, ils commandent à la carte.» «L’heure du dîner au restaurant Le Café est comparable à une réception de mariage, déclare Kurt Waldele, le chef cuisinier en tête.» |
|
[4] |
Servir chaque soir 180 convives avant les spectacles 180 personnes anxieuses de se rendre à la salle de spectacle Les quelques 180 personnes les 180 personnes qui désirent chaque nuit avoir une place en haut avant 19h30 ou 20 h |
|
[6] |
tout est cuit à la commande tout est préparé à l’ordre des ingrédients remplis de fraîcheur Les recettes sont spécialement conçues pour pouvoir savourer la fraîcheur des aliments. |
|
[7] |
le restaurant le plus respectable de la capitale un des restaurants les plus cotés de la capitale a fait de la cuisine du Le Café, l’une des plus considérée de la capitale le qualifié Waldele banquet d’État Depuis son arrivée au CNA en 1978, Kurt Waldele, né et breveté en Allemagne, |
|
[8] [9] |
Sa recette? Une très bonne organisation |
|
[10] |
cent quatre-vingt personnes additionnelles Au cours des mois d’été, avec cent quatre-vingts convives de plus à la terrace extérieure, le menu reflète l’augmentation de la clientèle par des plats plus faciles à préparer. l’arrivée sur la terrasse extérieure d’une deux centaines d’invités Pendant l’été, comme il y a 180 personnes de plus en tout temps à la terrasse Durant les mois d’été, le menu des plats quelque peu rapide à préparer reflète le volume des 180 clients supplémentaires réunis dans un seul coup sur la terrace. |
|
[11] |
un gril qui déverse un flot de délicieuses arômes. L’énorme rôtisserie de plein air envoie sans cesse des arômes délicieux. Un grill imposant d’où s’échappent des effluves qui creusent l’appétit trône en plein air. |
|
[12] |
Dix serveurs sont en fonction sur le plancher. Dix garçons nettoient le parquet. Dix serveurs travaillent sur le plancher On retrouve 10 serveurs à notre service |
|
[13] |
jusqu’à 10 cuisiniers préparent les plats individuels tant attendus. plus de 10 cuisiniers alignés dans la cuisine préparant les plats particuliers. Près de dix cuisiniers font la file dans la cuisine entrain de préparer ces mets individuels. afin de préparer ces mets préparés individuellement |
|
[14] |
Waldele cherche à mettre en valeur les produits du pays. L’art de M. Waldele évoque tout ce qui est canadien Waldele fit un art des mets canadiens. Waldele a tout transformé sous ses mains d’artiste |
|
[15] |
il y a 3 préparations différentes de saumon de l’Atlantique cela dépasse 500 lbs par semaine! |
|
[16] |
Le canard est une autre spécialité: il préfère surtout celui |
|
[17] |
Personnellement, Waldele préfère le mouton. Mais c’est le veau qu’il aime le plus L’agneau est son plat de prédilection. |
|
[18] |
Peu importe ce que vous goûtiez au Café, vous comprendrez pourquoi Waldele aime tant ce restaurant. |
|
[19] |
la boucherie de la CNA les viandes sont taillées les viandes sont tranchées et macérées dans la propre boucherie du CNA |
|
[21] |
a été un favori du client depuis dix ans. Pas de surprise de réaliser que le sorbet au framboise de la Colombie Britannique est Il n’est guère étonnant que le sorbet aux framboises soit l’un des préférés des clients depuis plus de dix ans! |
|
[22] |
À chaque saison, Chaque nouvelle saison est l’occasion pour Waldele de présenter de nouvelles créations culinaires. |
|
[23] |
Après avoir échangé avec des collègues à travers le pays, après avoir étudié ce qui est bon en particulier Il discute et consulte ses collègues à travers le pays et étudie ce qui est vraiment bon. |
|
[24] |
Pour en retirer un plaisir complet, Waldele croit que la nourriture devrait être appréciée tranquillement. Afin d’en apprécier la plénitude, Il en est de la gastronomie comme de l’art: Pour obtenir la meilleure satisfaction de la nourriture, cette dernière, tout comme l’art, devrait être appréciée dans un lieu tranquille. |
|
[25] |
pour avoir le temps de bien savourer avant le début du spectacle […], conseille-t-il, […] |
Exercice 6
Du point de vue de l’apprentissage de la traduction, le texte Harvest the Sun ci-dessous est intéressant, car il permet d’illustrer plusieurs notions du métalangage de la traduction. Avant de le traduire, relisez attentivement les définitions des notions suivantes dans le Glossaire:
adaptation: Harvest the Sun (titre de l’ouvrage à franciser)
concentration: thousands of years (§ 1)
concision: (§ 2), (début du § 5)
création discursive: various areas of the world (§ 5); is very welcome (§ 5)
expression idiomatique: is not new (§ 1)
implicitation: the book (§ 4)
interprétation: powering (§ 1), developing areas (§ 3), initiated (§ 3)
mot juste: decades (§ 2), development, energy, oil, system (presque tous les §)
négativation: will one day become exhausted (§ 2)
recatégorisation: interest (§ 3), more and more (§ 5)
règle d’écriture: titre francisé, titre dans le texte (§ 4 et 5), 100°C (§ 4)
remémoration: Foreword, peat, buildings (§ 1), low temperature heat (§ 4)
répétition (abusive): energy, provision (§ 4), system, not only… but also (3 occurrences)
report: 100
Autres notions utiles: articulation, charnière, économie
Attention à la traduction de due to (§ 2): évitez le calque (v. l’OS 68).
Texte 2
Auteur: Thomas A. Lawand
Source: Harvest the Sun
Genre de publication: Ouvrage de vulgarisation
Domaine: Énergie solaire
Public visé: Public non spécialisé
Nombre de mots: 375
Note 1 — Nick Nicholson est l’auteur de cet ouvrage, Thomas A. Lawand, le préfacier.
Note 2 — Francisez le titre.
[§ 1] The application of solar energy in its various forms for the needs of man is not new. For thousands of years, we have been drying our crops and clothes, with the sun, powering our ships and mills with the wind, and using stored solar energy in the form of organic matter, wood, oil, peat, etc., to provide heat, energy, and cooling for our buildings.
[§ 2] In recent decades, a newer form of heliotechnology has emerged wherein man has combined the energy of the sun with the sophistication of modern technological procedures. The pace of heliotechnological development has augmented considerably in recent years due to the acute realization that the oil and natural gas, which provide a major part of our energy requirements, will one day become exhausted.
[§ 3] Interest has developed not only in the industrialized countries of the world, but in the developing areas as well. It is significant to note that most petroleum and gas producing nations in the world have also initiated increasingly important programs for the development of renewable energy technologies based on the sun.
[§ 4] The book, Harvest the Sun, addresses principally a specific aspect of solar energy technology, the application of solar energy to the provision of heat for the homes, buildings, businesses and factories of our society. The provision of low temperature heat, less than 100°C, accounts for roughly one-half of the current energy budgets of many of the industrialized nations of the world. The author has therefore not only selected a most important subject area, solar energy, but also one of the more significant areas of energy use to which solar energy is eminently suited, low temperature heat.[…]
[§ 5] The development of practical solar systems which are durable and have a long life is an important facet in the utilization of solar energy as a truly appropriate technology for the advancement of our society. Solar energy heating systems must be appropriate in space and time, not only for our specific needs but for the other areas with similar climates to our own. As more and more solar heating systems are introduced into various areas of the world, a book such as Harvest the Sun, which provides the reader with practical details of proven experiences, is very welcome indeed.
1. Les références complètes des Suggestions de lecture figurent dans la Bibliographie.