Des monarchies que nous connaissons.
Les monarchies que nous connaissons n'ont pas, comme celle dont nous venons de parler, la liberté pour leur objet direct ; elles ne tendent qu'à la gloire des citoyens, de l'État, et du prince. Mais, de cette gloire, il résulte un esprit de liberté qui, dans ces États, peut faire d'aussi grandes choses, et peut-être contribuer autant au bonheur que la liberté même.
Les trois pouvoirs n'y sont point distribués et fondus sur le modèle de la Constitution dont nous avons parlé ; ils ont chacun une distribution particulière, selon laquelle ils approchent plus ou moins de la liberté politique : et, s'ils n'en approchaient pas, la monarchie dégénérerait en despotisme.