François Dumont
Université Laval
L’Acadie perdue201, essai de Michel Roy paru en 1978 aux Éditions Québec/Amérique, a suscité un certain nombre de débats202, mais n’a pas connu de véritable réception littéraire. Les diagnostics très durs de Roy appelaient certes la polémique, et il faut ajouter que le genre de l’essai, de façon générale, n’est pas intégré à la littérature au même titre que le roman ou la poésie. Je voudrais proposer ici une lecture du texte lui-même en me penchant sur les caractéristiques de l’écriture de l’essai chez Michel Roy, puis sur les tensions entre littérature et histoire qui s’y manifestent.
Une écriture entière
On peut distinguer deux grandes orientations dans les travaux des principaux poéticiens de l’essai. Certains s’attachent à définir la forme inventée par Montaigne ; d’autres cherchent à mesurer l’étendue du genre et la diversité des formes qu’il réunit. La définition de Jean Marcel illustre bien la première tendance : l’essai serait un « discours réflexif de type lyrique entretenu par un JE non métaphorique sur un objet culturel203 ». Cette définition est assez large, mais elle est centrée sur la méditation lyrique et renvoie ainsi très directement à Montaigne et à sa postérité. Du côté de la deuxième tendance, qui élargit l’acception du mot essai et qui s’attache à faire valoir la diversité de ses ressources, les travaux de Robert Vigneault sont sans doute les plus développés. Vigneault propose de distinguer quatre registres : polémique, qui « vise à la fois à séduire l’allocutaire et à réduire l’antagoniste » ; introspectif, où « l’énonciateur est non seulement sujet mais aussi objet de son discours » ; cognitif, « où l’accent est mis sur les idées exprimées » ; et absolu, « où s’accentue l’effacement de l’énonciateur204 ». Dans certains cas, l’un des registres permet de caractériser un ouvrage ou même un auteur ; dans bien des cas, cependant, la combinaison de certains registres conduit à cerner plus précisément les enjeux et les stratégies d’un texte.
La perspective de Vigneault me paraît particulièrement éclairante pour approcher L’Acadie perdue. En effet, ce qui caractérise l’essai de Michel Roy, c’est moins le recours au registre polémique, bien que celui-ci soit très présent, que la combinaison de ce registre avec les trois autres. Michel Roy adopte un registre que je qualifierais d’« entier ». Par certains aspects, son essai est polémique, puisqu’il s’attaque explicitement à plusieurs discours ; par d’autres, cependant, il est « introspectif », puisque l’expérience personnelle lui sert d’appui ; par d’autres encore, il est cognitif, prenant la forme d’un exposé historique ; il correspond enfin aussi à ce registre « absolu » dont parle Vigneault, « où l’énonciateur n’est plus qu’un simple relais d’un discours qui parle à travers lui ». Ce discours transcendant, c’est d’abord la littérature qui le représente dans le livre, comme l’indique bien, dès le départ, l’exergue d’Arthur Rimbaud, tiré d’Une saison en enfer.
Cet exergue n’est pas un segment du célèbre texte de Rimbaud, mais un montage d’extraits205. Je le cite in extenso :
Je suis de race inférieure de toute éternité…
Sur les routes, par des nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé…
Au matin j’avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu…
Oui, j’ai les yeux fermés à votre lumière. Je suis une bête, un nègre. Mais je puis être sauvé…
N’eus-je pas une fois une jeunesse aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d’or…
Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité ma faiblesse actuelle?
Vous qui prétendez que des bêtes poussent des sanglots, que des malades désespèrent, que des morts rêvent mal, tâchez de raconter ma chute et mon sommeil…
Quand irons-nous, par-delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition…
Mais pas une main amie! et où puiser le secours? (AP : [7]).
Ce texte, en raison du montage réalisé, semble commenter directement le Grand Dérangement. Il donne une résonance plus générale au thème de l’ouvrage, puisque c’est l’expérience de l’exil dans le sens le plus ouvert du terme qui fait l’objet de la méditation de Rimbaud. L’exergue donne également une portée plus étendue à la parole même de l’essayiste. En effet, la citation inaugurale de Rimbaud fait en sorte que Roy parle à la fois au nom des ancêtres (« Sur les routes, par des nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé… »), à lui-même (« tâchez de raconter ma chute et mon sommeil… »), au nom de l’adversaire aussi, comme on le verra plus loin (« N’eus-je pas une fois une jeunesse aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d’or… »), et ultimement au nom de l’ensemble des Acadiens du présent et du futur, que l’auteur associe à tous les dépossédés (« Quand irons-nous, par-delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition… »). Roy cherchera tout au long de l’ouvrage à entretenir cette multiplicité des voix et cette hauteur de vues. Il le fera notamment en citant à plusieurs reprises des textes présentés comme des interventions de portée universelle (par exemple, outre Rimbaud pour la poésie ou Gombrowicz pour le roman, Jacques Berque, Simone Weil, Fernand Braudel, qui, invoquant davantage une exigence qu’un savoir, se trouvent à intégrer respectivement la sociologie, la philosophie et l’historiographie à la littérature). La même visée d’élargissement se manifeste par diverses comparaisons avec des pays ou des époques très diversifiés (Roy compare par exemple l’éducation qu’il a reçue en Acadie aux usages de l’Égypte ancienne et il rapproche la situation acadienne du cas de la Palestine). L’écriture s’ouvre par ailleurs au « phrasé poétique », comme l’écrit l’auteur lui-même (AP : 11), ainsi qu’aux ressources de la métaphore, par exemple dans cette évocation de la brûlure de 1755 : « Les Acadiens étaient un peu dans la position de celui qui ne se sent pas impliqué dans l’incendie pour la raison qu’il n’a pas mis le feu. Les flammes faisaient rage autour de nos ancêtres. Ce n’est qu’une fois brûlés à mort qu’ils comprirent que ce feu les concernait » (AP : 158-159). Je souligne enfin le recours à la dimension symbolique, par exemple dans les belles pages du début du premier chapitre où Roy évoque l’impact du paysage, marqué par le contraste entre la forêt et la mer, dans l’élaboration de l’identité acadienne.
Tous les registres et diverses ressources de l’essai se trouvent donc combinés, mais les registres sont distingués par la composition du livre, entrant en scène successivement pour se voir de plus en plus intégrés les uns aux autres au fil des chapitres. Après l’exergue où le « je » rejoint cet « autre » qui pour Rimbaud définit la poésie, figure un prologue que l’on peut placer sous le signe dominant du polémique : il s’agit, j’y reviendrai, de combattre le discours de la Renaissance de l’Acadie, discours désigné dès le premier paragraphe comme l’adversaire par excellence. L’introduction qui suit le prologue (le livre commence assez longuement) correspond au registre cognitif, puisque l’accent est mis sur la synthèse historique. Avec le premier chapitre, le registre introspectif s’impose : Roy évoque son enfance en Acadie et médite un certain nombre de souvenirs dont il cherche à préciser la signification. Dès le début de ce premier chapitre, tous les registres de l’essai ont ainsi déjà été mis à contribution, et dès lors l’essayiste cherchera à les intégrer, à former cette écriture « entière » de l’essai que la gravité du sujet impose.
Littérature et histoire
Cette pratique de l’essai se veut une réponse aux insuffisances de l’historiographie. Michel Roy insiste à plusieurs reprises sur le caractère lacunaire et sur l’orientation idéologique de l’historiographie acadienne, mais aussi sur les limites de la discipline historique elle-même. Il écrit, par exemple, au sujet de la Déportation :
On peut toujours se demander quel pouvait être l’état d’esprit d’un Acadien confronté avec les événements de 1755. Le tissu de la sensibilité, le degré d’intensité de son patriotisme, son statut familial, son état de prospérité, ses sentiments religieux, la brutalité des circonstances, sa vision intime de la situation générale, sont quelques-uns des facteurs qu’il faudrait essayer de connaître et de mettre en relation pour dévoiler une partie du mystère. Mais que de choses abolies pour l’historien dont c’est pourtant le travail de cheminer vers une frontière qu’il sait d’avance infranchissable. C’est le défi de l’histoire : expliquer le mieux possible un passé que jamais on ne comprendra dans sa totalité (AP : 39).
Il ajoute : « Cette impuissance reconnue et assumée est l’angoisse de l’historien et sa force. Elle oblige à mettre en œuvre une foule de moyens, à mobiliser toutes les disciplines du savoir humain ». En recourant à l’essai, Roy cherche à combler ces lacunes de l’historiographie ; mais la discipline historique est parallèlement pour lui une ressource essentielle qui permet de lutter contre les effets néfastes de la totalisation.
C’est surtout sur cette tension que je voudrais insister : si, d’une part, Michel Roy fait appel à l’essai pour mettre en œuvre une parole totalement engagée dans une tentative d’élucidation, d’autre part, il lutte contre l’indifférenciation, contre ce qu’il appelle la « passion de l’unité » et la « vérité au singulier » (AP : 51). De ce deuxième point de vue, la dynamique s’inverse, et c’est plutôt la discipline historique qui permet de contrer l’illusion unitaire que l’écriture elle-même est menacée de reconduire. Même si l’engagement du sujet est entier, il s’agit donc, au moyen de l’histoire, de prendre distance et d’imposer des distinctions. C’est dans cette perspective, me semble-t-il, que l’opposition de Michel Roy à l’idée de « Renaissance acadienne » prend tout son sens.
L’idée de renaissance, je l’ai déjà souligné, est désignée dès le début du prologue comme l’adversaire principal ; elle est par ailleurs l’objet de tout le deuxième chapitre. Cette idée soulève la question du statut de l’Acadie des origines par rapport au présent, mais concerne plus fondamentalement le statut même de l’origine dans la pensée, aspect sur lequel je m’arrêterai d’abord.
Le mot renaissance résume à lui seul le principe de base de toute pensée mythique. Comme l’a clairement montré Mircea Eliade, dans la pensée mythique,
c’est la première manifestation d’une chose qui est significative et valable. […] [Le] Temps de l’origine […] est considéré un temps « fort » justement parce qu’il a été en quelque sorte le « réceptacle » d’une nouvelle création. Le temps écoulé entre l’origine et le moment présent n’est pas « fort » ni « significatif » (sauf, bien entendu, les intervalles où l’on réactualisait le temps primordial) – et pour cette raison on le néglige ou on s’efforce de l’abolir206.
Dans L’Acadie perdue, l’histoire des origines s’oppose au mythe de l’origine. La conception du temps doit être transformée : il faut passer de la rêverie de la permanence à la conscience de l’Acadie perdue. Pour ce faire, l’auteur accorde une grande importance à la nécessaire révision du discours historique sur les origines de l’Acadie, et il reviendra sur ce sujet dans un autre livre, paru quelques années plus tard chez le même éditeur, L’Acadie des origines à nos jours, où la dimension essayistique, bien qu’elle soit encore présente, est beaucoup moins déterminante que les visées historique et didactique.
Comme je l’ai déjà indiqué, la dimension historique se présente dans L’Acadie perdue comme un préalable : après le prologue, qui désigne l’adversaire qu’est la fascination pour la Renaissance acadienne, l’introduction porte comme sous-titre : « Survol historique ». Ce survol est divisé en sept parties, qui correspondent à une périodisation précise : de 1604 à 1610 ; de 1610 à 1654 ; de 1654 à 1697 ; de 1697 à 1702 ; de 1702 à 1754 ; de 1755 à 1763 ; enfin, dernière période, de 1763 à 1881, année du premier Congrès acadien : « À défaut d’un enracinement véritable dans une réalité qui leur échappe, à laquelle ils ne parviennent pas à s’identifier, écrit Roy, les Acadiens jettent l’ancre dans l’azur étoilé et confient leur destin à la divine Providence » (AP : 25). Rien d’autre, faut-il conclure, n’aurait ensuite modifié de façon significative le destin acadien.
Cette structure résume l’enjeu : le présent se définit par l’effacement de l’historicité, et la reconstitution des origines est la façon de contrer cette négation de l’histoire. Pas moins de cinq périodes précèdent la Déportation, alors que, pour la suite, deux dates seulement paraissent significatives : une première, 1763, qui touche le destin de toute l’Amérique française, et la deuxième, 1881, qui correspondrait au refus des Acadiens de s’identifier à cet ensemble.
La fragmentation des commencements par la périodisation est déjà une façon de s’opposer au mythe unificateur de l’origine. Mais Roy va plus loin : chaque balise historique correspond à un échec, c’est-à-dire, plutôt qu’à un commencement ou à une promesse, à une fin et à une leçon. Au départ, ce sont le « peu d’espace » (AP : 13) originel et la « magnifique illusion » (AP : 14) de Champlain qui sont soulignés ; ensuite, écrit Roy, « [d]éjà la dispersion dans l’espace dévorant » (AP : 16), puis une succession rapide de conquêtes. Dès le début du 18e siècle, estime l’essayiste, on observerait une « oscillation du peuple d’Acadie entre la collaboration avec l’Anglais et la fidélité aux intérêts français du continent » (AP : 21). Vient ensuite – Roy insiste pour dire qu’elle constitue déjà une menace depuis 1720 – « la grande chasse » de 1755, mais l’essayiste passe tout de suite à 1763, estimant que c’est à ce moment que « l’Acadie est morte ». Des origines à 1763, Roy raconte en somme la consolidation d’une détermination ancienne, qui ne touche pas uniquement les Acadiens mais également tous les francophones d’Amérique, exposés dès le début de leur histoire à la dispersion et à la rivalité avec l’Anglais. Cette détermination n’est toutefois pas absolue : n’eût été l’influence néfaste du clergé (à propos duquel l’attitude de Roy confine à l’acharnement), une autre histoire aurait selon lui été possible, mais cette virtualité des origines aurait été étouffée autour de 1850, soutient-il, par le clergé, « un corps constitué qui n’a rien compris à la conjoncture de son temps » (AP : 128).
La seule autre date qui scande la synthèse historique de Roy est 1881, année du premier Congrès acadien, où, symboliquement, par le choix d’un drapeau distinct et d’une autre fête nationale, les Acadiens se séparent du Québec. Plus loin dans l’ouvrage, un autre événement significatif apparaît : le 15 novembre 1976, date de la première accession au pouvoir du Parti Québécois. L’événement se produit en cours d’écriture : Roy vient de constater que « l’instrument le plus efficace du colonialisme est souvent l’administration autochtone elle-même, naturellement inconsciente et solidement tenue en main par le faisceau des pouvoirs étrangers ». C’est alors qu’il précise entre parenthèses : « Écrit avant le 15 novembre 1976 » (AP : 67). Pierre Trépanier résume fort bien l’importance de cette date dans l’ouvrage, de même que son rapport avec l’ensemble de la reconfiguration historique :
Ce livre sourd de l’urgence, ce qui en explique le caractère et le ton. Il est né en partie le 15 novembre 1976. Dans ces conditions, l’action attire l’écrivain, bouscule l’essayiste là où l’historien s’attarderait pour évaluer, peser, soupeser, élaborer ses preuves. L’Acadie perdue est un cri d’alarme, une objurgation à opérer les nécessaires ruptures avec une idéologie dépassée, pour accueillir la solidarité avec le Québec, seule planche de salut207.
Trépanier souligne ensuite l’interaction entre la conception de l’origine et celle de l’avenir dans le discours de Roy : « L’Acadie d’avant la dispersion ne se comprend que comme partie de la Nouvelle-France. L’avenir acadien ne se conçoit qu’en symbiose avec l’avenir québécois208 ».
Or, la symbiose avec le Québec paraît bien relative si l’on se place du point de vue des transformations de la littérature québécoise au même moment. En effet, au Québec, dès la seconde moitié des années 1970, un net désengagement de la littérature peut être observé, même dans l’essai. C’est par exemple le cas dans Les deux royaumes de Pierre Vadeboncœur, paru en 1978209, c’est-à-dire précisément la même année que L’Acadie perdue. Dans Les deux royaumes, comme l’indique le titre, le principal essayiste québécois se détourne de son engagement politique antérieur pour insister sur la nécessaire distinction entre le spirituel et le temporel. Michel Roy est quant à lui très proche du Vadeboncœur des années 1960, et particulièrement de La ligne du risque, paru en 1963210, où on observe la même critique du « nous » faite de l’intérieur, le même souci de reconfiguration de l’histoire, le même appel à la rupture, le même martèlement des constats et des arguments, le même procès des institutions et, surtout, le même registre entier que j’évoquais plus haut. De sorte que, si Roy se rapproche du Québec par le récit historique qu’il élabore, il s’en éloigne par la pratique littéraire qu’il met en œuvre.
À partir de la fin des années 1970, il faut dire que le paradigme québécois se transforme exactement en sens inverse de l’incitation de Michel Roy dans L’Acadie perdue. Plutôt que de s’identifier à l’ensemble de l’Amérique française, l’identité québécoise se morcelle, à l’exemple de l’ancienne identité canadienne-française. La littérature le fait très bien voir : après une indépendance littéraire qui a précédé une indépendance politique qui n’a jamais suivi, le Canada français poursuit son atomisation, par exemple avec l’essor de la littérature franco-ontarienne ; et à l’intérieur même du Québec, la littérature montréalaise, la littérature de langue anglaise se présentent de plus en plus comme des entités distinctes à la fois du paradigme canadien et du paradigme québécois. Il n’y a plus de mythe de l’origine commune, ce qui va dans le sens du projet de Roy, mais il n’y a pas non plus de conscience historique commune, ce qui est sans doute ce que l’auteur de L’Acadie perdue appelait avec le plus d’insistance dans son plaidoyer. L’Acadie perdue n’est pas uniquement un essai sur l’histoire, c’est aussi un essai résolument inscrit dans l’histoire : l’engagement de l’essayiste le conduit au provisoire, envers inconfortable de la permanence du mythe des origines.
201 Michel Roy, L’Acadie perdue, Montréal, Québec/Amérique, 1978, p. 318. Pour les références subséquentes à L’Acadie perdue, le sigle AP sera utilisé, suivi du folio.
202 Les positions de Michel Roy ont notamment été contestées dans L’Évangéline, journal que l’auteur critique vigoureusement dans son essai.
203 Jean Marcel, Pensées, passions et proses, Montréal, L’Hexagone, 1992, p. 318.
204 Robert Vigneault, L’écriture de l’essai, Montréal, L’Hexagone, 1994, p. 91-103.
205 Voir Arthur Rimbaud, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1972, p. 95, 97, 115 et 116.
206 Mircea Eliade, Aspects du mythe, Paris, Gallimard, 1963, p. 48-49.
207 Pierre Trépanier, « Historiographie et société. À propos de L’Acadie perdue », Revue de l’Université de Moncton, vol. 12, no 1, juin 1979, p. 115.
208 Ibid.
209 Pierre Vadeboncœur, Les deux royaumes, Montréal, L’Hexagone, 1978.
210 Pierre Vadeboncœur, La ligne du risque, Montréal, HMH, 1963.