Nous avons bousculé un peu dans cette dernière partie l’ordre chronologique, car cette dernière partie comporte trois groupes d’études :

1° Un ensemble d’ordre général et théorique au début, allant de la « philosophie » de la folie (Signification de la psychose) à la sociologie des maladies mentales (La sociologie durkheimienne peut-elle nous offrir le cadre conceptuel de la sociologie des maladies mentales ?) en passant par la constitution d’une méthodologie de la recherche pluridisciplinaire.

2° Une longue étude inédite sur les maladies mentales chez les Noirs et les mulâtres en Amérique du Sud, que nous avons fait suivre, comme compléments, de deux études complémentaires, la première sur les complexes afro-brésiliens, et la seconde sur les suicides des Noirs et des mulâtres au Brésil.

3° De cet ensemble sur la pathologie des nègres dans une société de Blancs, nous passons, par une transition toute naturelle, et où le Noir d’ailleurs a sa place, à côté de toutes les autres espèces de migrants (Rencontres de civilisations et maladies mentales) à deux études terminales, l’une sur certains aspects structuraux de la pensée morbide (Des fausses fenêtres), l’autre sur certains aspects de la névrose de notre époque (L’homme en proie aux images), passant ainsi une nouvelle fois et selon la ligne qui a dominé tout au long de cet ouvrage, de l’individuel au collectif – de la psychologie des profondeurs à la sociologie des gouffres.