Ce livre n’est pas né en un jour. Voilà des années que je souhaitais partager ce que j’ai appris sur Pompéi en vingt ans de tournages et de visites, ainsi que sur d’autres sites archéologiques et dans les musées de la région du Vésuve. Il ne m’a pas été facile de tout mettre en ordre pour offrir les informations les plus complètes possibles sur le déroulement des événements, les lieux et les personnages. Aussi de nombreuses personnes m’ont-elles aidé dans ma tâche, et sans elles ce livre n’aurait pas été possible.
Mes premiers remerciements vont à Antonio De Simone. Depuis vingt ans il a nourri ma passion pour Pompéi et pour les mille et un détails qui nous permettent de reconstituer le quotidien de ses habitants. Chaque rencontre sur le terrain avec lui, chaque entretien est l’occasion de lancer de nouvelles pistes de recherche.
J’adresse mes sincères remerciements à Emilio Quinto. Sans son extraordinaire travail de recherche, ces pages n’auraient pas été aussi riches en personnages. Chacune de nos longues discussions dans les rues de Pompéi sur le choix des thèmes à aborder a représenté pour moi un extraordinaire voyage dans le temps.
Je dois aussi remercier Giovanni Macedonio, qui étudie sans relâche le déroulement de l’éruption et les phénomènes qui l’ont précédée. Pendant toutes ces années, d’autres vulcanologues et chercheurs italiens de l’Institut national de géophysique et de vulcanologie, en premier lieu ceux de l’Observatoire du Vésuve, à Naples, m’ont prodigué de précieux conseils et fait partager leur savoir sur l’activité du volcan et l’éruption de Pompéi.
Mes remerciements vont également à Massimo Osanna, superintendant des biens archéologiques de Pompéi, Herculanum et Stabies, pour sa disponibilité ainsi que pour son aide dans l’opération de restauration d’une fresque pompéienne financée en partie grâce à ce livre.
Je remercie en outre tous les restaurateurs et les employés du site de Pompéi, dont le travail silencieux permet à ce lieu extraordinaire d’exister depuis des générations et protège son avenir.
Il m’est impossible de citer tous les archéologues et chercheurs que j’ai rencontrés et interviewés au fil des ans. Quoi qu’il en soit, leurs travaux s’inscrivent en filigrane dans ce volume. Je remercie également toutes les personnes responsables des sites, réserves et musées de Pompéi, d’Herculanum, d’Oplontis, de Stabies, Boscoreale et Naples, toujours prêtes à faire connaître au plus grand nombre l’extraordinaire patrimoine révélé par les fouilles. Merci aussi à tous les experts qui m’ont accompagné lors de mes visites — ils m’ont notamment révélé de curieux détails dont on ne parle jamais — et à Romolo Augusto Staccioli, qui connaît si bien le monde romain.
Enfin, je remercie mon éditrice, Lydia Salerno, qui a fait preuve d’une incroyable constance tout au long de mon travail.
Mes derniers mots sont pour ces milliers de visages souriants que nous ne connaîtrons jamais et qui ont animé Pompéi jusqu’à cette terrible journée de 79 après J.-C.