Glossaire médical

A

ABM : Agence de la biomédecine. Établissement public de l’État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines de l’aide médicale à la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines, du diagnostic prénatal ainsi que dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules.

Acide folique : vitamine B9, indispensable pour le bon développement de l’embryon (en particulier de son système nerveux).

Acné : maladie de la peau fréquente à la puberté. Il s’agit d’une inflammation des glandes qui sont à la racine des poils et sécrètent le produit gras (sébum) qui protège la peau.

Adénofibrome : tuméfaction fibreuse bénigne des seins d’une femme jeune.

ADN : acide désoxyribonucléique. Molécule porteuse du code génétique et présente au sein des chromosomes dans le noyau des cellules.

Aménorrhée : absence de règles.

Amniocentèse : ponction à travers la paroi abdominale de l’utérus dans le but de prélever du liquide amniotique. Ce prélèvement est souvent fait pour étudier les chromosomes des cellules du fœtus qui sont dans ce liquide.

AMP ou PMA : assistance médicale à la procréation ou procréation médicalement assistée. Différentes techniques sont possibles : stimulation ovarienne, insémination artificielle, fécondation in vitro, injection de spermatozoïdes dans l’ovocyte (ICSI)…

Analgésie : technique médicale visant à empêcher la douleur.

Anastomose chirurgicale : rétablissement par une opération chirurgicale de la communication entre deux vaisseaux et, par extension, entre deux conduits de même nature comme par exemple les trompes après ligature.

Anatomopathologiste : médecin qui étudie les tissus ou tumeurs prélevés par le chirurgien ou le médecin pour déterminer un diagnostic précis : bénins ou cancéreux.

Anémie : baisse du taux d’hémoglobine ou du nombre de globules rouges dans le sang.

Anesthésie : technique médicale visant à supprimer les sensations et donc empêcher la perception de la douleur. Elle peut être :
– générale, la personne « dort » et ne se rend compte de rien ;
– locorégionale, limitée à une partie du corps, comme avec la péridurale où l’anesthésie est limitée à la partie inférieure du corps ;
– locale limitée à une zone de peau ou de muqueuse.

Anorexie : perte de l’appétit. Elle peut être de courte durée et associée à une maladie, auquel cas elle disparaîtra à la guérison. Elle peut être prolongée, entraînant un amaigrissement et une dénutrition. L’anorexie mentale est un trouble psychologique au cours duquel se produisent une lutte active contre la faim et un amaigrissement très important avec un indice de masse corporelle inférieur à 17,5 pouvant même conduire à la mort.

Anticorps : substances produites par le système de défense immunitaire de l’organisme, dirigées contre un antigène.

Asthénospermie : présence dans le sperme de nombreux spermatozoïdes peu mobiles entraînant souvent des difficultés pour l’obtention d’une grossesse.

Autoconservation : conservation de tissus ou de cellules pour soimême, en principe avant un traitement risquant de les détruire, comme en cas de chimiothérapie ou de radiothérapie. Ainsi, les ovocytes d’une femme ou le sperme d’un homme peuvent être congelés avant une chimiothérapie en vue de s’en servir ultérieurement pour la procréation.

Azoospermie : absence de spermatozoïdes dans le sperme entraînant une stérilité chez l’homme.

B

Bartholin (glandes de) : glandes situées au niveau de la vulve entre les petites lèvres et l’hymen. Elles contribuent par leur sécrétion à la lubrification de la vulve lors des rapports sexuels.

Bartholinite : inflammation des glandes de Bartholin, généralement en raison d’une infection.

Bêta HCG : hormone chorionique. Hormone sécrétée par le placenta dont la présence signe l’existence d’une grossesse. Une baisse de cette hormone peut être le signe d’une fausse couche ou d’une grossesse extra-utérine.

Bilan urodynamique : examen qui a pour but d’étudier la façon dont un patient urine, sa capacité à se retenir… Ce bilan peut être effectué chez les femmes qui souffrent d’une incontinence ou de fuites urinaires après une grossesse, ou associée à une descente d’organe (prolapsus). Il analyse le fonctionnement de la vessie et des sphincters de l’urètre (canal reliant la vessie à l’extérieur). Il comporte plusieurs types d’exploration :
– débitmétrie : mesure le volume des urines émises et la puissance du jet ;
– cystomanométrie : mesure les variations de pression dans la vessie lors de son remplissage et de sa vidange ;
– sphinctérométrie : mesure les variations de pression tout au long de l’urètre, et permet notamment d’évaluer l’activité du sphincter, le muscle qui permet de retenir les urines.

Biopsie : prélèvement d’un fragment de tissu envoyé ensuite en laboratoire pour être analysé. Exemples : biopsie du col de l’utérus ou biopsie du sein.

BMI : Body Mass Index, voir IMC.

C

Céphalée : maux de tête et migraine.

Cholestérol : graisse (lipide) qui circule dans le sang. Si son taux est trop élevé, il peut se déposer sur la paroi des artères et les boucher. On dose en général le cholestérol total. Le cholestérol LDL (low density lipoprotein) est dit « mauvais » cholestérol car il peut se déposer sur les artères, le cholestérol HDL (high density lipoprotein) est dit « bon » cholestérol.

Chromosome : élément du noyau de la cellule qui contient les gènes. Toutes les cellules de l’organisme contiennent 46 chromosomes (23 paires), sauf les ovules et les spermatozoïdes qui n’en contiennent que 23. Ainsi, à la fécondation, la première cellule (l’œuf) contient 46 chromosomes dont 23 venant du père, et 23 venant de la mère.

Clitoris : organe du sexe féminin dont la partie visible, une proéminence d’environ 1 cm de diamètre, se situe au sommet des petites lèvres. Il est l’extrémité visible d’un organe profond qui comporte deux branches de 10 cm entourant le vagin et l’urètre.

Cœlioscopie (ou laparoscopie) : technique chirurgicale mini-invasive. On introduit au niveau du nombril une optique couplée à une mini-caméra (appelée « cœlioscope ») qui permet de voir dans l’abdomen l’utérus, les trompes, les ovaires mais aussi l’intestin, le foie, la vésicule biliaire. On peut aussi introduire, grâce à de petites incisions, des instruments de chirurgie : pinces, ciseaux, bistouri pour réaliser des interventions sans ouvrir le ventre.

Colposcopie : appareil comportant des optiques pour regarder le col utérin avec un grossissement.

Conisation : ablation d’une partie du col utérin en forme de cône.

Corps jaune : les cellules du follicule après l’ovulation (émission de l’ovule) se transforment en corps jaune qui fabrique l’hormone progestérone.

Cul-de-sac de Douglas : partie basse de la cavité abdominale située derrière l’utérus et en avant du rectum. Il est tapissé par le péritoine et il peut s’y accumuler du sang ou du pus. On peut l’explorer par le toucher vaginal ou le toucher rectal. S’il y a un liquide dans le culde-sac de Douglas, le toucher est très douloureux.

Curetage : intervention chirurgicale qui consiste à enlever dans l’utérus des débris ovulaires (fausse couche) ou des polypes.

Cycle : désigne les événements naturels qui se déroulent au niveau de l’utérus, des ovaires, de l’hypophyse entre deux périodes de règles.

Cystite : inflammation de la vessie liée à une infection des urines. Les signes en sont la sensation de brûlure à la miction et des mictions très fréquentes. Les urines sont troubles.

Cystocèle : descente de la vessie qui apparaît à la vulve. Prolapsus de la vessie.

D

Diabète : le diabète sucré est une maladie liée à un taux trop élevé de sucre dans le sang par suite d’une insuffisance de production d’une hormone sécrétée par le pancréas : l’insuline. Il y a deux types de diabète. Le diabète de type 1 du sujet jeune nécessite un traitement d’insuline. Le diabète de type 2 de l’adulte sujet âgé peut être équilibré par un régime, des comprimés, mais aussi par des injections d’insuline. Une sécrétion insuffisante d’insuline pendant la grossesse entraîne un diabète que l’on appelle diabète gestationnel et qui peut souvent être équilibré par le régime. Il disparaît dans la plupart des cas après l’accouchement.

Diurèse : élimination des urines dans son ensemble, en termes de quantité et de composition.

Don d’ovocytes : il est effectué par une femme qui a la chance d’avoir un ou des enfants à une femme qui n’en a pas. Ce don est anonyme et gratuit, et, en France, organisé par certains centres de PMA autorisés par l’Agence de la biomédecine. Les CECOS (Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme) situés dans des hôpitaux publics sont agréés pour conserver les spermatozoïdes, les fragments d’ovaire, les embryons congelés.

Don de sperme : il est effectué par un homme qui a la chance d’avoir un ou des enfants à un homme qui n’en a pas. En France, ce don anonyme et gratuit est organisé par certains centres de PMA autorisés par l’Agence de la biomédecine. Les CECOS (Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme) situés dans des hôpitaux publics sont agréés pour conserver les spermatozoïdes, les fragments d’ovaire, les embryons congelés.

Doppler : examen qui utilise les ultrasons. Il permet l’étude de la vascularisation et du débit du sang dans les artères et les veines et donne ainsi des renseignements sur ses conditions d’écoulement et la bonne irrigation des organes. En gynécologie, couplé à l’échographie, il renseigne sur la vascularisation de l’utérus, des ovaires, d’une tumeur bénigne ou maligne. L’effet Doppler est le décalage de fréquence d’une onde acoustique (ici les ultrasons) entre la mesure à l’émission et la mesure à la réception. Il permet, après amplification, d’entendre les bruits du cœur du bébé pendant la grossesse et l’accouchement.

DPI : diagnostic préimplantatoire. Lors d’une fécondation in vitro, on prélève une cellule de l’embryon pour en étudier les chromosomes ou les gènes à la recherche d’une anomalie qui provoque une maladie héréditaire.

Dysménorrhée : douleurs apparaissant lors des règles.

Dyspareunie : douleurs apparaissant lors des rapports sexuels.

E

Échographie : appareil d’imagerie utilisant les ultrasons. Il est très utilisé en gynécologie obstétrique puisque sans danger pour le fœtus.

Écho-Doppler : appareil utilisant les ultrasons mais aussi l’effet Doppler des ultrasons (voir Doppler).

Embolie : obstruction d’une artère ou d’une veine par un caillot de sang. L’embolie pulmonaire est l’obstruction par un caillot d’une branche ou de la totalité de l’artère pulmonaire qui apporte le sang aux poumons. Elle peut être mortelle.

Embolisation : technique médicale qui consiste à introduire de petites billes résorbables dans une artère pour obturer les petits vaisseaux et arrêter une hémorragie ou supprimer la vascularisation d’une tumeur. Par exemple : embolisation des artères utérines pour détruire un fibrome ou stopper les hémorragies d’origine utérine.

Endomètre : tissu de revêtement de la cavité utérine qui se développe au cours du cycle, disparaît en partie lors des règles, et se crée à nouveau au cycle suivant. C’est dans l’endomètre que l’embryon fait son nid et s’accroche à l’utérus.

Endométrite : inflammation provoquée par l’infection de l’endomètre.

Endométriose : maladie caractérisée par la présence d’endomètre en dehors de la cavité utérine, habituellement sur les ovaires, l’intestin, le péritoine. Cette maladie bénigne entraîne souvent des douleurs, des difficultés pour être enceinte. Elle guérit seule à la ménopause. Mais parfois un traitement peut être engagé pour lutter contre ses effets ou ses conséquences.

Épididyme : petit organe chez l’homme accolé aux testicules. Il contient un tube pelotonné transportant les spermatozoïdes et se poursuit au-delà du testicule par le canal déférent qui conduit le sperme jusqu’à la prostate et aux vésicules séminales.

Épisiotomie : acte chirurgical consistant à ouvrir en partie le périnée au moment de l’accouchement afin de réduire le risque de déchirure de la vulve et de faciliter le passage de l’enfant. Cette incision sectionne les muscles superficiels du périnée dans le but d’éviter une déchirure complexe pouvant léser le sphincter anal ou le rectum.

F

Fausse couche spontanée : grossesse qui s’arrête au premier trimestre.

Fécondabilité : probabilité de concevoir un enfant au cours d’un cycle.

Fécondité : fait d’avoir un enfant. L’infécondité est le fait de n’avoir pas eu d’enfant. L’indice de fécondité est le nombre d’enfants par femme en âge de procréer.

Fertilité : être apte physiologiquement à concevoir un enfant.

Fibrome : tuméfaction bénigne développée aux dépens du muscle de l’utérus.

FIV : fécondation in vitro.

Fœtus : enfant dans le ventre de sa mère après le premier trimestre de la grossesse.

Follicule : ensemble de cellules de l’ovaire qui entourent l’ovule avant l’ovulation.

Folliculine : hormones œstrogéniques fabriquées par les cellules qui entourent le follicule. Ces hormones font pousser l’endomètre. C’est la baisse du taux de folliculine et de la progestérone à la fin du cycle (du mois) qui entraîne l’apparition des règles.

Fourchette vulvaire : zone de la vulve située en arrière près de l’anus.

FSH : follicle stimulating hormone. Hormone sécrétée par l’hypophyse pour stimuler la maturation des follicules dans l’ovaire ou la fabrication des spermatozoïdes chez l’homme.

G

Gène : unité d’information élément d’un chromosome. Le gène porte un caractère de l’individu comme le groupe sanguin, la couleur de la peau ou des yeux. Ce caractère sera transmis aux enfants en fonction des lois de l’hérédité. Les gènes sont très nombreux et certains peuvent entraîner des maladies par leur présence ou leur défaut de fonctionnement. La maladie est dite génétique.

Génotype : ensemble des gènes que possède un individu, qu’il s’agisse d’un homme, d’un animal ou d’un végétal.

Glaire cervicale : liquide sécrété par le col de l’utérus et dont l’aspect varie au cours du cycle. Elle est abondante et filante, comparable à du blanc d’œuf au milieu du cycle.

GnRh : gonadotrophin releasing hormone. Hormone sécrétée par l’hypothalamus et stimulant la glande hypophyse pour la sécrétion de la FSH.

Gonade : organe destiné à la reproduction. Il s’agit des ovaires chez la femme et des testicules chez l’homme.

Gonadotrope : se dit d’une hormone, en général sécrétée par l’hypophyse, qui fait fonctionner les gonades (ovaires ou testicules).

Gravide : enceinte.

Grossesse extra-utérine : grossesse se développant hors de l’utérus, le plus souvent dans une trompe.

H

HAS : Haute Autorité de santé.

HCG : hormone gonadotrophine chorionique sécrétée par le placenta. Sa composition est proche de l’hormone LH. On utilise de l’HCG purifiée ou de synthèse pour provoquer l’ovulation lors des techniques d’induction de l’ovulation ou de fécondation in vitro.

HDL : high density lipoprotein. Partie du cholestérol dit « bon » cholestérol.

Hémoglobine : molécule présente dans le globule rouge qui transporte l’oxygène dans le sang et lui donnant sa couleur rouge vif.

Hétérozygote : se dit d’une personne chez laquelle les deux chromosomes d’une même paire portent au même emplacement deux gènes dissemblables : l’un est normal et l’autre pathologique. La personne est porteuse du gène pathologique (dit récessif), mais non malade, la maladie n’apparaissant que lorsque le gène pathologique est porté par les deux chromosomes de la même paire. C’est le cas pour la mucoviscidose : le gène pathologique est porté par une personne sur 25, mais la maladie n’apparaît que chez les personnes qui ont le gène sur les deux chromosomes. Des jumeaux hétérozygotes sont issus de deux œufs différents et ont des gènes différents. Ils peuvent être du même sexe ou de sexes différents selon qu’ils ont deux chromosomes X (fille) ou un chromosome X et un Y (garçon).

Homozygote : se dit d’une personne chez laquelle les deux chromosomes d’une même paire portent au même emplacement deux gènes semblables soit normaux, soit tous les deux pathologiques, expliquant alors l’apparition de la maladie. C’est le cas pour la mucoviscidose : le gène est porté par une personne sur 25, mais la maladie n’apparaît que chez les personnes qui ont le gène sur les deux chromosomes (1 sur 2 500 naissances). Des jumeaux homozygotes sont issus du même œuf, et ont les mêmes chromosomes qui portent les mêmes gènes. Ils sont toujours de même sexe.

Hypertension artérielle : augmentation de la tension artérielle au-dessus de 14/9.

Hyperstimulation : les traitements inducteurs de l’ovulation ont pour but d’augmenter les chances de grossesse chez des couples infertiles. En fécondation in vitro, la stimulation de l’ovulation permet d’assurer le développement de plusieurs follicules ovariens (au lieu d’un seul), ce qui permet éventuellement d’obtenir plusieurs ovocytes puis plusieurs embryons à transférer dans l’utérus. L’hyperstimulation ovarienne (HSO) constitue une complication des traitements stimulants de l’ovulation. Il s’agit d’une complication iatrogène (liée au traitement), parfois imprévisible ou inévitable. L’HSO complique environ 3 à 4 % des fécondations in vitro.

Hypofertile : fertilité d’une personne ou d’un couple inférieure à la moyenne. Ces personnes ne sont pas stériles, même si elles n’ont pas d’enfants, mais il leur faudra plus de temps pour concevoir.

Hypophyse : glande endocrine située à la base du cerveau. Elle sécrète différentes hormones, dont celles qui font fonctionner les ovaires (ovulation et fabrication des hormones féminines), et les testicules (fabrication des spermatozoïdes et des hormones masculines).

Hypotension artérielle : baisse de la tension artérielle en dessous de 14/9, parfois à l’origine de malaises.

Hypothalamus : zone du cerveau sécrétant des neuro-hormones qui stimulent l’hypophyse. Le fonctionnement de l’hypophyse étant indispensable au bon fonctionnement des hormones sexuelles, on comprend ainsi que des difficultés psychologiques (anxiété, dépression) puissent retentir sur le rythme des règles.

Hystérectomie : ablation de l’utérus. Elle peut être :
– totale : ablation de la totalité de l’utérus, c’est-à-dire y compris le col ;
– sub-totale : ablation de l’utérus conservant le col ;
– totale sans conservation : ablation de la totalité de l’utérus y compris les ovaires ;
– abdominale : réalisée après ouverture du ventre ;
– cœlioscopique : réalisée sans ouvrir le ventre grâce au cœlioscope ;
– vaginale : réalisée par les voies naturelles, c’est-à-dire par le vagin.

Hystérocèle : descente de l’utérus qui apparaît à la vulve. Prolapsus de l’utérus.

Hystérographie : radiographie de l’utérus et des trompes après avoir injecté par le col utérin un produit opaque aux rayons X.

Hystéroscopie : technique chirurgicale qui permet de regarder à l’intérieur de l’utérus à l’aide d’une optique introduite à travers le col utérin. L’optique est reliée à une caméra et à un écran de télévision. Elle permet aussi, grâce à de petits instruments introduits à côté de l’optique, l’ablation d’un polype, d’un fibrome…

I

ICSI : injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes. Procédé qui, au cours d’une fécondation in vitro, permet d’introduire un seul spermatozoïde pour féconder l’ovocyte. Il permet à des hommes qui ont très peu de spermatozoïdes d’avoir des enfants alors qu’ils ne le peuvent par procréation naturelle.

IMC : indice de masse corporelle. C’est une manière médicale de quantifier le surpoids et l’obésité. Il se calcule en divisant le poids exprimé en kilogrammes par la taille exprimée en mètre au carré : IMC = P[kg]/T2[m]. Un IMC entre 18 et 25 est normal pour un adulte. Au-delà, il signe un surpoids. Supérieur à 30, il signe une obésité importante avec risque de diabète, de maladies du cœur ou des vaisseaux, etc. Inférieur à 18, on parle de maigreur.

Infertilité : impossibilité d’avoir un enfant sans le secours de la médecine.

Infécondité : fait de ne pas pouvoir avoir d’enfant.

Inhibine : hormone sécrétée par l’ovaire stimulant la sécrétion de FSH par la glande hypophyse. Le taux de cette hormone augmente à l’approche de la ménopause ; son dosage est utile pour apprécier le capital folliculaire de l’ovaire. Si le taux d’inhibine est élevé, cela signifie qu’il n’y a plus beaucoup de follicules dans l’ovaire.

Insémination avec sperme du conjoint (IAC) : technique de procréation médicalement assistée consistant à introduire une faible quantité de sperme du conjoint (après avoir sélectionné au laboratoire les spermatozoïdes les plus mobiles) dans le col ou dans l’utérus avec pour objectif d’augmenter les chances de fécondation. Cette insémination est souvent associée à une stimulation de l’ovulation pour bien synchroniser l’ovulation et l’insémination.

Insémination avec sperme d’un donneur (IAD) : technique de procréation médicalement assistée consistant à introduire une faible quantité de sperme d’un donneur anonyme pour suppléer à une absence de spermatozoïdes fécondants chez le conjoint.

Insuffisance ovarienne primitive : l’ovaire n’a plus de follicules avant l’âge de 40 ans, c’est donc une ménopause précoce.

Insuline : hormone provenant du pancréas et réglant le taux de sucre dans le sang. La sécrétion insuffisante d’insuline provoque le diabète.

Interruption médicale de grossesse : interruption volontaire de la grossesse ou avortement pratiqué par un médecin pour un motif médical : maladie de la mère (cancer, affection cardiaque), ou du fœtus (malformation majeure).

Interruption volontaire de grossesse (IVG) : interruption de la grossesse ou avortement pratiqué par un médecin pour un motif non médical à la demande de la femme. L’interruption est faite par aspiration de l’œuf ou expulsion par des médicaments.

IRM : imagerie par résonance magnétique utilisant un champ magnétique et permettant d’examiner les organes : abdomen, seins, cerveau. Cet examen n’utilise pas les rayons X et n’est pas dangereux.

K

Kyste : tuméfaction entourée d’une membrane propre et se développant anormalement dans une cavité ou un organe comme les ovaires, les seins, le vagin. Un kyste est une pathologie bénigne.

Kystectomie : ablation d’un kyste en préservant l’organe sur lequel le kyste s’est développé. La kystectomie d’un kyste de l’ovaire permet l’ablation du kyste en préservant l’ovaire sain.

L

Leucorrhée (ou pertes blanches) : écoulement blanchâtre se faisant par la vulve ou le vagin.

Lipides : graisses dans les aliments ou le sang.

LH : luteinizing hormone. Hormone sécrétée par l’hypophyse (glande à la base du cerveau) et provoquant la rupture du follicule mûr au 14e jour du cycle lors de l’ovulation. Cette hormone permet le développement du corps jaune sécrétant la progestérone.

M

Marqueur tumoral sérique : substance sécrétée par un cancer que l’on peut doser dans le sang. Ce marqueur peut être retrouvé en quantités élevées dans le sang de patients atteints de certains cancers d’organes digestifs ou génitaux. Le CA15-3 (cancer antigen) est un marqueur sérique du cancer du sein, le CA125 celui de l’ovaire, le SCC celui du cancer du col utérin.

Ménopause : arrêt du fonctionnement des ovaires habituellement entre 48 et 56 ans. Elle est dite précoce lorsque cet arrêt se produit avant 40 ans.

Méno-métrorragies : saignements utérins survenant au moment et en dehors des règles.

Ménorragies : saignements utérins survenant à la date normale des règles mais anormales du fait du volume important du saignement ou de sa durée.

Métrorragies : saignements utérins survenant en dehors de la période des règles.

Multigeste : femme dont c’est la deuxième grossesse ou plus, quelle qu’en soit l’issue (fausse couche, interruption volontaire de grossesse, grossesse extra-utérine ou accouchement).

Muqueuse : tissu qui tapisse une cavité ouverte vers l’extérieur. Par exemple, la muqueuse buccale tapisse l’intérieur de la bouche, la muqueuse vaginale tapisse l’intérieur du vagin.

Multipare : femme qui va accoucher ou accouche pour la deuxième fois ou plus.

Mycose : maladie due à un champignon. Par exemple, mycose vaginale.

Myome : fibrome de l’utérus. C’est une tumeur musculaire bénigne.

Myomectomie : ablation par le chirurgien d’un myome (ou fibrome). La myomectomie peut se faire par voie naturelle vaginale, par cœlioscopie ou après ouverture du ventre.

N

Nidation : l’œuf fécondé pénètre dans l’endomètre (la muqueuse de l’utérus) vers le 10e jour après la fécondation et y fait son nid pour que l’embryon puisse se développer.

Nodes : terme anglais signifiant ganglions dans la classification internationale des tumeurs TNM : T pour la taille de la tumeur, N pour ganglions, et M pour métastases.

O

Œstrogène : hormone sécrétée par l’ovaire à la puberté, provoquant le développement des seins, de l’utérus et l’apparition des règles. Le taux des œstrogènes augmente au cours du cycle jusqu’à l’ovulation, il baisse brusquement en fin de cycle, provoquant les règles. Les œstrogènes sont aussi sécrétés en grande quantité par le placenta pendant la grossesse. Ils entrent dans la composition des pilules contraceptives et des traitements hormonaux de la ménopause.

Œuf : nom donné à l’embryon avec le liquide amniotique et les enveloppes (amnios et chorion) en début de grossesse.

Oncogène : gène qui, par sa présence, favorise l’apparition d’un cancer. Par exemple, les femmes porteuses du gène BCRa1 ou BCRa2 ont plus fréquemment un cancer du sein ou de l’ovaire que celles qui ne l’ont pas. Ce gène peut être transmis aux descendants de cette personne, expliquant la fréquence du cancer du sein ou de l’ovaire dans certaines familles.

Orgasme : jouissance extrême lors du rapport sexuel chez la femme ou chez l’homme.

Ovaire : glande sexuelle ou gonade chez la femme. Les deux ovaires contiennent des ovules et fabriquent des hormones.

Ovaire micropolykystique : maladie encore mal connue touchant les ovaires qui comportent de nombreux petits kystes visibles à l’échographie. Causée par un déséquilibre hormonal chez les femmes, elle se traduit par une obésité, des cycles menstruels irréguliers avec des règles abondantes, une acné persistante et une pilosité importante. Tous ces symptômes ne sont pas toujours présents, mais perturbent l’ovulation, rendant difficile une grossesse sans un régime pour obtenir un poids normal et un traitement pour stimuler l’ovulation.

Ovocyte : cellule appelée communément ovule ou gamète femelle permettant la reproduction. L’ovocyte qui possède les capacités d’être fécondé par le spermatozoïde correspond au stade terminal de l’ovogenèse (fabrication et production de l’ovule par l’ovaire). L’ovocyte est logé dans la paroi du follicule ovarien (sorte de petite niche) luimême à l’abri dans l’ovaire. Ce follicule ovarien, au 14e jour du cycle menstruel environ, se rompt. Ceci aboutit à l’ovulation à l’origine de la libération de l’ovocyte. Ensuite, l’ovocyte est transporté grâce aux mouvements de la trompe de Fallope à l’intérieur de celle-ci, en direction de l’utérus et il pourra être fécondé s’il y a un spermatozoïde dans la trompe. L’ovule, ou l’ovocyte, contrairement aux autres cellules du corps, ne contient que 23 chromosomes. Après la fécondation avec un spermatozoïde, la cellule unique, point de départ de l’enfant, comportera 46 chromosomes (23 paires) qui portent l’hérédité provenant donc pour moitié de la mère et pour moitié du père. Chaque paire de chromosomes est alors constituée d’un chromosome venant du père et d’un autre venant de la mère.

Ovule : synonyme d’ovocyte.

P

Pertes blanches : voir Leucorrhée.

Pince bipolaire : instrument chirurgical conçu pour la manipulation et la coagulation des tissus. La coagulation à la pince bipolaire précède souvent la section pour pouvoir sectionner les tissus sans saignements puisque les petits vaisseaux ont été coagulés par la pince bipolaire. Ces pinces sont utilisées en chirurgie qu’il s’agisse de cœlioscopie ou de chirurgie classique, ou lors de l’accouchement pour coaguler un vaisseau qui saigne après une déchirure du périnée, une épisiotomie, ou lors d’une césarienne.

Pince à biopsie : pince coupante permettant de prélever un fragment de tissu pour pouvoir l’analyser : biopsie du col utérin par exemple.

Phénotype : ensemble des caractères apparents d’un individu. Avoir de la barbe sur le visage, par exemple, fait partie du phénotype masculin, les seins développés de celui des femmes.

Phlébite : inflammation aiguë d’une veine. Celle-ci est liée à la formation d’un caillot qui peut se déplacer dans les veines et entraîner une embolie. Dans ce cas, le caillot peut aller se loger dans le cœur ou le poumon, avec alors des conséquences risquant d’être particulièrement graves…

Placebo : un médicament placebo contient des substances supposées neutres, c’est-à-dire sans effet démontré dans la maladie considérée. C’est donc un traitement qui n’en est pas un… et agit par le fait que le médecin dit au patient que cela va faire disparaître le symptôme. Un placebo est administré dans certaines études de façon à comparer l’effet d’un nouveau médicament à une absence de traitement. Si le médicament testé donne de meilleurs résultats que le placebo, les médecins en déduisent que ce nouveau médicament a une certaine efficacité.

Placenta : organe unique qui apporte au fœtus par le cordon, les éléments dont il a besoin pour se développer : les aliments et l’oxygène. Il évacue aussi les déchets : urée, gaz carbonique. On peut dire que le placenta est à la fois le tube digestif, les poumons et les reins du fœtus. Fixé dans le fond de l’utérus, il permet les échanges entre le sang maternel et le sang fœtal sans que les deux sangs ne se mélangent. Les échanges d’aliments (sucres, protides, lipides, minéraux), et de gaz (oxygène, gaz carbonique) se font à travers la membrane des cellules des villosités placentaires. Cet organe éphémère se développe dès la nidation dans l’utérus et est naturellement expulsé dans les 15 à 30 minutes qui suivent la naissance, lors de la délivrance.

Primigeste : femme enceinte pour la première fois, quelle que soit l’issue de la grossesse : fausse couche, interruption volontaire de grossesse, grossesse extra-utérine, accouchement.

Primipare : femme qui va accoucher ou accouche pour la première fois.

Prophylactique : se dit d’une action préventive. Par exemple, il est recommandé de donner un traitement antibiotique prophylactique pendant une hystérectomie afin de diminuer les risques d’infections post-opératoires.

Progestérone : hormone sécrétée par les ovaires et le corps jaune dans la deuxième partie du cycle. La progestérone est aussi fabriquée en quantité par le placenta pendant la grossesse. Elle fait relâcher l’utérus et fermer le col. Elle permet aussi le développement complet de l’endomètre nécessaire à la nidation de l’embryon. La diminution de son taux à la fin du cycle permet l’apparition des règles.

Prolactine : hormone sécrétée par la glande hypophyse située à la base du cerveau. Sécrétée en grande quantité après la naissance, elle provoque la montée de lait et entretient la sécrétion lactée. En dehors de la grossesse, un taux trop élevé de prolactine bloque l’ovulation.

Prolapsus : descente d’un organe à travers un orifice naturel. La vessie, le col de l’utérus, le rectum peuvent apparaître à la vulve lors d’un effort de poussée.

Pyélonéphrite : infection des urines situées dans les conduits amenant l’urine du rein à la vessie (uretères) et les cavités du rein.

Pyosalpinx : présence de pus dans les trompes du fait d’une infection. C’est une complication d’une salpingite.

R

Rachianesthésie : anesthésie locorégionale où seule la partie inférieure du corps est endormie. Cette technique remplace la péridurale en cas de césarienne urgente.

Rectocèle : descente du rectum qui apparaît à la vulve, prolapsus du rectum.

Révision utérine : examen manuel de l’intérieur de l’utérus, effectué après l’accouchement et après la délivrance (expulsion du placenta) pour s’assurer qu’il ne demeure aucune partie du placenta ou de membranes dans l’utérus.

Rhésus négatif (Rh) : personne dont le groupe sanguin Rhésus est négatif, c’est-à-dire dont les globules rouges n’ont pas à leur surface l’antigène D ou RH. Le nom du système de groupe sanguin Rhésus vient du nom d’un petit singe macaque, le macaque rhésus ou Macaca mulatta. Ce groupe sanguin a été découvert par Karl Landsteiner et Alexander Wiener en 1939 en constatant que les globules rouges humains s’agglutinent ou non en présence du sérum de lapin immunisé par des globules rouges de singe rhésus. En France, 15 % des personnes sont Rh et, en cas de transfusion, ne doivent recevoir que du sang Rh.

Rhésus positif (Rh+) : personne dont le groupe sanguin Rhésus est positif, c’est-à-dire avec des globules rouges ayant l’antigène D ou RH à leur surface.

S

Salpingite : inflammation d’une trompe utérine d’origine infectieuse.

Sérologie : étude du sérum sanguin, c’est-à-dire le liquide qui contient les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Dans le sérum sanguin, on dose en général les anticorps lors d’une infection. Par exemple, si une femme contacte la rubéole trois semaines après le début de l’infection, l’analyse retrouvera des anticorps du virus de la rubéole dans le sérum. Cela permet d’affirmer que la personne a bien eu la rubéole et non une autre éruption. On parle de diagnostic sérologique.

Skène (glandes) : glandes de la vulve situées de part et d’autre de l’orifice de l’urètre qui conduit les urines de la vessie à la vulve.

Spermatozoïde : cellule sexuelle masculine fabriquée par le testicule. C’est lui qui féconde l’ovocyte (ou ovule) dans le tiers externe de la trompe utérine. Le spermatozoïde, contrairement aux autres cellules du corps, mais comme l’ovule, ne contient que 23 chromosomes. Après la fécondation, la cellule unique (l’œuf), point de départ de l’enfant, comporte 46 chromosomes qui proviennent donc pour moitié de la mère et pour moitié du père. C’est le spermatozoïde qui détermine le sexe de l’enfant à naître, car l’homme a deux chromosomes sexuels différents XY, contrairement à la femme qui a deux chromosomes sexuels identiques X et X. Lors de la production du spermatozoïde, celui-ci n’aura donc qu’un chromosome sexuel qui sera X ou Y, alors que les ovules auront toujours le chromosome X. Si un spermatozoïde Y féconde un ovule X, on aura un garçon (XY). Si c’est un spermatozoïde X qui féconde un ovule X, ce sera une fille (XX).

Spermogramme : examen du sperme au laboratoire. On étudie le volume de l’éjaculat, le nombre des spermatozoïdes, leur mobilité, la qualité du liquide séminal. Examen demandé si le couple est confronté à des problèmes de stérilité.

Spéculum : instrument en métal ou en plastique que l’on introduit dans le vagin pour examiner le col de l’utérus et les parois du vagin.

Sperme : liquide qui contient les spermatozoïdes.

Stérile : personne qui ne peut pas avoir d’enfants.

Stérilisation : procédé médical ou chirurgical qui empêche un homme ou une femme d’avoir un enfant, par exemple par la ligature des trompes, chez la femme.

Stérilisation iatrogénique : stérilisation du fait de l’effet indésirable d’un traitement nécessaire comme la chimiothérapie ou la radiothérapie qui peuvent rendre stériles un homme ou une femme.

Stimulation de l’ovulation : utilisation chez une femme infertile qui n’ovule pas, de médicaments en comprimés ou en piqûres pour permettre le développement des follicules ovariens et l’ovulation.

T

Testostérone : hormone mâle sécrétée par le testicule chez l’homme.

THM : traitement hormonal de la ménopause. Nommé aussi THS : traitement hormonal substitutif (de la ménopause).

Thrombose : formation d’un caillot de sang dans une veine ou une artère.

Translocation équilibrée : anomalie chromosomique au cours de laquelle un chromosome ou un fragment de chromosome vient se souder à un autre chromosome. La translocation est équilibrée lorsqu’il n’y a ni perte, ni gain de matériel génétique. On parle de translocation robertsonienne quand deux chromosomes sont collés l’un sur l’autre, c’est une anomalie fréquente. On compte alors 45 chromosomes au lieu des 46 habituels, mais l’un d’entre eux en contient en fait deux. Au total, il y a donc le bon nombre de gènes : rien ne manque, rien n’est en trop, rien n’est en double. Si cette anomalie est découverte au cours d’une amniocentèse, il faut bien comprendre que l’enfant sera normal. Il a un chromosome géant au lieu de deux petits chromosomes, voilà tout. Les conséquences concerneront uniquement la descendance du sujet porteur de la translocation. En effet, le chromosome géant ne se comporte pas comme les autres pour la formation des gamètes (ovules ou spermatozoïdes). Certains seront normaux (c’est-à-dire qu’ils contiendront le bon nombre de chromosomes), d’autres pas.

Quatre conséquences possibles à cela :
– fausse couche précoce à cause d’une malformation non viable (trisomie 13 ou 14, monosomie 13 ou 14) ;
– un enfant en parfaite santé qui présente lui aussi une translocation ;
– un enfant en parfaite santé sans translocation ;
– un très rare cas de malformation viable (la trisomie 13, exceptionnellement viable), avec alors un diagnostic prénatal et très probablement une décision d’avortement thérapeutique.

Trompes de Fallope : trompes utérines qui ont été décrites pour la première fois par un médecin italien, Gabriel Fallope, à Padoue au XVIe siècle.

Trachéloraphie : intervention consistant à enlever une partie du col utérin sans enlever l’utérus chez une femme jeune qui a un petit cancer du col et qui souhaite des enfants.

TSH : thyroid-stimulating hormone (thyréostimuline). Hormone sécrétée par l’hypophyse et stimulant la glande thyroïde.

U

Urétrite : inflammation généralement d’origine infectieuse de l’urètre, canal qui conduit les urines de la vessie vers l’extérieur.

V

Vaginite : inflammation du vagin, généralement d’origine infectieuse.

Vaginisme : contraction des muscles du périnée empêchant la pénétration de la verge dans le vagin lors des rapports sexuels.

Vaginose bactérienne : vaginite caractérisée par des écoulements fétides qui se produisent quand certains types de bactéries que l’on trouve normalement dans le vagin commencent à se multiplier en abondance.

Vitrification des ovocytes : technique utilisée lors d’un prélèvement d’ovocytes pour les congeler. Elle permet, par l’effet du froid, le passage direct des ovocytes prélevés de l’état frais à l’état « vitrifié » ou « en verre », sans passer par la phase de « cristallisation ». L’avantage est d’éviter la formation de cristal de glace intra- et extracellulaire. Les ovocytes sont prélevés par ponction lors d’un cycle spontané ou plutôt lors d’un cycle stimulé, ce qui permet d’accroître leur nombre. Ils sont ensuite congelés ou vitrifiés. La vitrification peut s’appliquer à des ovocytes matures, ou bien à des ovocytes immatures, nécessitant d’abord le passage par une phase de maturation in vitro précédant la congélation.

Vulvodynie : inconfort vulvaire persistant ou douleurs vulvaires chroniques durant plus de six mois.