Annexe

Notes du Chapitre 1

1. Le yin yang shi yi mai jiu jing (Traité sur la moxibustion des onze méridiens Yin et Yang), manuscrit trouvé sur le site archéologique de Mawangdui et qui remonte à 169 AEC, contient une description simple du système des méridiens. Dans ce manuscrit, les méridiens renvoient à des régions du corps plutôt qu’aux organes internes. Il ne mentionne pas le méridien du Maître du Cœur (méridien jue yin de la main), les autres méridiens ne sont pas classés en trois méridiens Yin et trois méridiens Yang, et le concept des Cinq Éléments n’est pas non plus évoqué.

Selon le chapitre 17 du Ling Shu et le chapitre 22 du Nanjing, les méridiens ont un trajet centripète, partant des doigts et des orteils. Ils ne représentent pas un circuit fermé. De la même façon, le chapitre 5 du Ling Shu, qui décrit les «racineslaquo; ([a-z]+) racines»raquo; et les «nlaquo; ([a-z]+)œuds uds»raquo; des méridiens (→ 1.2.3) repose sur un modèle centripète.

Par contre, le chapitre 21 du Su Wen contient des références aux étapes conceptuelles les plus anciennes de la théorie des méridiens, répertoriant ainsi les catégories de méridiens:

2. Les chapitres 10 et 15 du Ling Shu décrivent le système des méridiens comme un circuit continu avec, dans l’ordre, P → GI → E, etc. Mais ce n’est que dans des textes plus tardifs comme le Shi Si Jing Fa Hui (Commentaires sur les 14 méridiens, 1341) que, selon Manaka et al (1995), il est fait couramment mention du modèle de circulation évoqué pour la première fois dans le Ling Shu. «Lelaquo; ([a-z]+) Yang décroît lorsque le Yin croît t»raquo;; cette affirmation des textes classiques est la racine de la théorie plus tardive qui veut que les méridiens Yin représentent le flux ascendant du Qi, allant des orteils au tronc et du tronc aux doigts. Il a également été suggéré que les méridiens Yang représentent le flux descendant du Qi, allant des doigts à la tête et de la tête aux orteils.