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Les nutriments amis du runner

L’eau

Il est important de prévenir la déshydratation pour éviter une baisse des aptitudes physiques (une perte en eau de 2 % du corps entraîne une diminution de 20 % du rendement physique). Le déficit en eau est un facteur limitant de la performance. Aussi, il faut veiller à une hydratation optimale en buvant 1,5 à 2 litres d’eau par jour.

Les macronutriments énergétiques (glucides, lipides, protéines)

Ils diffèrent selon l’intensité de l’exercice. Le run intense type sprint ou demi-fond met en jeu de façon prépondérante l’utilisation des glucides, tandis que le run d’intensité modérée (footing) sollicite à la fois les réserves de sucres, de graisses et de protéines. L’utilisation des différentes sources se modifie avec la durée de l’effort. Pour une même intensité, plus la course se prolonge et plus le corps utilise les lipides.

Les glucides

Les glucides sont des sucres et les produits qui en dérivent. Le glucose est un glucide simple dont le runner tire pratiquement toute son énergie. L’amidon est un glucide végétal. On appelle féculent un aliment riche en fécule, autrement dit en amidon (avoine, riz, pomme de terre, pâtes, quinoa...). Le glycogène est l’équivalent animal de l’amidon et représente la forme de stockage du glucose dans le foie et les muscles du corps. C’est le carburant privilégié des muscles lors des séances de course.

Les lipides

Les lipides sont les matières grasses. Leur rôle général est un apport d’énergie important sous un faible volume, toujours intéressant sur des courses longues. Tout excédent de graisses végétales et/ou animales entraîne une prise de masse grasse (mauvais poids) constituant un facteur limitant pour la course et un risque pour la santé.

Les protéines

Elles font partie du groupe des protides où sont présents les acides aminés. Chez le runner, elles permettent d’optimiser la récupération et la réparation des tissus lésés par la course. Une alimentation traditionnelle équilibrée et variée fournit des quantités adaptées. Les aliments riches en protéines sont les viandes, poissons, œufs, produits laitiers et légumes secs.

Les micronutriments non énergétiques : vitamines, minéraux et oligoéléments

Ce sont des composés indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Une alimentation diversifiée et variée arrive généralement à couvrir les besoins du runner. Cependant, quand la pratique de la course est très intense, il faut porter l’attention sur certaines vitamines et certains minéraux, tout en sachant que les besoins varient avec l’âge, le sexe, la taille, l’intensité des courses…

Sodium

Minéral perdu avec la sueur, la consommation adéquate de sel avec de l’eau pendant la réalisation d’un exercice permet d’améliorer la prise de boisson, de limiter la baisse de la concentration plasmatique en sodium et les « pauses pipi » du runner.

Magnésium

Minéral perdu avec la sueur, il participe à la contraction musculaire.

Zinc

Le zinc participe à la production d’énergie du runner mais aussi a un rôle antioxydant et immunitaire.

Calcium

Ce minéral participe à la construction osseuse et à la contraction musculaire ainsi qu’à la transmission de l’influx nerveux du runner.

Fer

Le fer participe à la production d’énergie et au transport de l’oxygène, et donc agit au niveau de la bonne respiration du runner lors de ses courses.

Vitamines B

Les vitamines B1, B2, B3, B5, B6 et B8 participent à la production d’énergie ; les vitamines B9 et B12 sont impliquées dans le métabolisme des globules rouges (transport de l’oxygène) nécessaire à la respiration, la synthèse des protéines, la réparation tissulaire (muscles, os…).

Les épices et aromates

Possédant des vertus médicinales reconnues, ils sont intéressants pour la performance du runner avant, pendant et après la course. Mention spéciale à l’ail, la cannelle, le curcuma, le gingembre, l’oignon, le poivre noir...