L’alimentation du runner doit s’attacher à deux notions clés pour satisfaire les besoins nutritionnels de la course tout au long de l’année : équilibre et variété entre les différents aliments. En fournissant quotidiennement une énergie de qualité diversifiée, le runner optimise ses courses en amont, pendant et après lors des phases de récupération.
Nutrition et alimentation : un savant équilibre
Chaque individu est unique. Ainsi, chacun doit trouver son alimentation et non un modèle standard pour tout le monde !
La diététique sportive doit s’adapter en fonction du runner (âge, sexe, morphologie…) et de son activité physique comme le niveau de pratique, la fréquence des séances de course à pied dans la semaine, le type d’activité et la durée (1 500 m, 10 km, fractionné, marathon, trail…), son degré d’intensité (compétition ou loisir), et surtout vis-à-vis de son rythme de vie habituel, de ses goûts et habitudes.
L’alimentation du sportif dépend de beaucoup de paramètres (âge, sexe, taille, poids, activité...) mais il y a une règle d’or quel que soit le profil du runner : équilibre et variété.
Bien manger : simple ou compliqué pour le runner ?
S’il y a bien un domaine qui véhicule toutes sortes de croyances et discours ésotériques, c’est bien l’alimentation.
Simple, car on vous répète à longueur de temps que manger diversifié et varié vous garantit une bonne santé, mais compliqué parce qu’il faut tout de même respecter certaines règles de base pour accéder à cette variété !
La variété, c’est :
Si manger de tout en petites quantités est une nécessité, toute la difficulté réside à consommer les justes quantités. Suffisamment pour éviter les « déficiences », voire les carences ou, à l’inverse sans excès, pour ne pas se retrouver avec une prise de poids à la sortie.
Il n’est pas possible de donner seulement des notions quantitatives en termes de calorie et qualitatives concernant les nutriments. Ces notions sont propres à chacun.
L’alimentation est en fait liée à de nombreux paramètres plus ou moins variables dans le temps : état psychologique, activité sportive, situation professionnelle, familiale…
Lorsque l’on souhaite faire évoluer sa façon de s’alimenter, il est nécessaire de rechercher quels sont les facteurs favorisant le déséquilibre de notre comportement alimentaire.
Chaque aliment (denrée brute) a des vertus (excepté les produits transformés issus de l’industrie agroalimentaire), mais, outre leur qualité et leur quantité, c’est la fréquence avec laquelle ces aliments sont présents dans notre alimentation qui fait que l’on consomme trop (excès de charcuteries, viandes rouges, beurre, graisses saturées…) ou pas assez (légumes, fruits, poissons, fibres, acides gras oméga 3…).