Je me réveille d’un songe.

 

Dans mon rêve, je travaillais dans un restaurant sur un paquebot de croisière. Ma spécialité, c’étaient les crevettes, mais, alors que je déambulais entre les tables dressées, avant même l’arrivée des hôtes, je savais que j’avais menti. S’ensuivait un intermède assez flou. Des portes battantes qui s’ouvraient et se refermaient, une série de coups de téléphone sérieux dans différents endroits, jusqu’à ce que j’atterrisse en hélicoptère sur une plaine désolée et battue par les vents. Là, un homme au visage anonyme me faisait un rapport sur l’ampleur de la catastrophe. Je me retournais vers l’équipage pour déléguer les tâches, mais sans savoir ce que je disais. Il y avait un zoom arrière et je me voyais au pied de l’hélicoptère. Je gesticulais, j’avais l’air d’être dans tous mes états. Il était impossible d’entendre quoi que ce soit à cause des moteurs et du vent. C’est la dernière chose qui m’est restée du rêve : une intense sensation de vent.