La personne active apprend seule.
En tant que philosophe et franc-tireur de la pensée, Nietzsche a passé de longs moments seul et isolé. Sans devenir misanthrope ou frôler les abîmes de la folie – comme Nietzsche à la fin de sa vie –, une brève retraite occasionnelle permet d’assimiler ce qu’on a vécu et de réfléchir à de nouveaux projets. Vider son esprit pour le remplir.
Machado disait : « Celui qui parle, espère seulement qu’un jour il parlera avec Dieu », et c’est sans aucun doute pendant ces moments de déconnexion qu’on s’élève au-dessus de soi et qu’on est capable de maîtriser le hasard.
Outre les bénéfices intérieurs d’un tête-à-tête avec soi-même, la médecine a décrit les avantages d’une période de solitude pour l’organisme.
Baisse de la pression artérielle.
Ralentissement du pouls et du rythme de la respiration.
Disparition du stress.
Renforcement du système immunitaire.
Orientation positive de l’humeur.
Stimulation de l’activité cérébrale.
Apaisement des tensions musculaires.