Si nous nous trouvons tellement à l’aise en pleine nature, c’est qu’elle n’a pas d’opinion sur nous.
Nous autres, êtres du XXIe siècle, sommes « dénaturés », ce qui souvent nous donne le sentiment d’être des Extraterrestres sur notre propre planète. Nous savons que la culture et la civilisation substituent à notre être sa part la plus animale et la plus instinctive, aussi avons-nous toujours besoin de rester en contact avec notre environnement naturel.
Une escapade de deux ou trois jours à la campagne pour des cadres stressés à cause d’un excès de travail et d’un séjour prolongé dans la jungle urbaine, constitue un bien meilleur traitement qu’une tonne de médicaments.
Nous retrouvons notre propre essence, abandonnée depuis trop longtemps, au contact de la terre fraîche, de l’air propre, et du silence seulement troublé par le bourdonnement et le piaillement de petites créatures.
Comme le dit Nietzsche, en ville, nous jouons un rôle car l’opinion des autres nous importe énormément. Si nous revenons à la nature, nous pouvons nous permettre le luxe de redevenir nous-mêmes. Nous n’avons pas besoin de nous habiller, de parler ou d’agir de façon spéciale. Il suffit de laisser la nature nous guider vers le centre de notre être, où une source de calme nous attend.