J’ai besoin d’amis, mais d’amis vivants, pas de morts ni de cadavres que je dois traîner où que j’aille.
Àpropos de l’amitié, Nietzsche recommandait d’être pour un ami doux comme un lit de repos et dur comme un lit de campagne. Wilde ajoutait que nos vrais amis sont ceux qui sont capables de se réjouir de nos succès, mais aussi de nous dire que nous nous trompons.
Les personnes qui nous parlent en ne tenant pas compte de ce que nous voulons entendre mais pour notre bien – cela ne va pas toujours ensemble : la rancune ferme beaucoup de bouches – nous rendent meilleurs. Ce pourrait être la définition du bon ami : celui face à qui nous pouvons être ce que nous sommes et qui aident à dépasser les obstacles de la vie.
Et trop souvent, ce sont des obstacles que nous avons nous-mêmes dressés.
C’est pourquoi les grands hommes, dans l’Histoire, ne se sont pas laissé guider par des adulateurs, mais se sont entourés d’hommes capables de transmettre leur vision du monde. Un ami nous permet de doubler notre compréhension du monde, et donc aussi nos capacités.