Que m’importe le ronronnement de celui qui ne sait pas aimer, tel un chat.
On peut discuter du fait que les chats ne savent pas aimer. Simplement, on peut dire aussi qu’ils aiment à leur façon. Ce qui est sûr, c’est que parfois nous nous efforçons de plaire à des personnes qui, elles, ont décidé de ne pas nous aimer. P. Gardner a écrit le texte suivant à propos de ce vice improductif :
Ce ne sont pas des choses simples qu’on apprend avec la maturité, la compétence, la connaissance, par exemple.
On apprend à éviter les conduites autodestructives, à dilapider son énergie à cause de l’angoisse.
On découvre comment maîtriser ses tensions,
Et que le ressentiment et l’apitoiement sur soi
Sont parmi les drogues les plus dures.
On apprend que le monde adore le talent,
Mais récompense le caractère.
On comprend que la plupart des gens ne sont ni avec nous ni contre nous
Mais absorbés en eux-mêmes.
On apprend finalement qu’aussi grand que soit notre désir de satisfaire les autres, il y aura toujours des gens pour ne pas nous aimer.
C’est une leçon difficile au début, mais à la fin, elle est source de sérénité.