Une fois confessée une faute à autrui, je peux l’oublier, mais normalement autrui ne l’oublie pas.
Sur ce point, Nietzsche affirme que rares sont les personnes qui hésiteront à ne pas révéler les secrets les plus importants d’un ami lorsqu’elles n’ont plus rien à dire.
Dit d’une autre façon, nous possédons ce que nous taisons, et sommes esclaves de ce que nous disons. C’est pourquoi nous devons faire attention à ce que nous racontons et à qui nous le racontons. Une information, sans importance confiée à un moment donné, peut réapparaître à un autre moment, moins opportun.
Il convient alors, selon James Redfield, de prêter une attention particulière aux personnes qui nous interrogent dans le seul but de capturer notre énergie :
Celui qui pose une question, utilise une procédure concrète pour obtenir de l’énergie. Son objectif est de trouver un objet à critiquer. Une fois trouvé cet objet, l’interlocuteur est soumis à la critique et se sent comme brimé, intimidé. Ensuite, il se tourne vers l’interrogateur et prête attention à ce qu’il fait et pense et agit selon les critères de ce dernier. Cette déférence psychique procure à l’interrogateur l’énergie dont il a besoin.