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Chapitre 9

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Le déjeuner était meilleur que ce à quoi elle aurait pu s'attendre. La bête rôtie fondit dans sa bouche. Et les pommes de terre... OOOH, comment quelque chose pourrait-il être aussi léger que l'air et pourtant si copieux? Peut-être que le cuisinier aurait le temps de lui apprendre avant que la dame ne revienne...... avant...

Anika se leva de sa chaise. Elle avait oublié. "Les papiers."

La femme de chambre plus âgée lui sourit et tendit la pile qui avait été placée au centre de la table. «Ici, ma chérie.

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Son cœur se réinstalla dans sa poitrine. Comment aurait-il pu être si insouciant de ne pas regarder où ses précieux papiers avaient été déposés. Se redressant sur son siège, elle eut un faible sourire. "Merci."

«Oui et bien, vous aviez terriblement faim, et ceux-ci semblaient très importants, alors je les ai mis de côté. La femme plus âgée sourit juste assez pour tordre ses lèvres avant de demander: «Voudriez-vous de l'aide pour les mettre en ordre. Je ne voulais rien lire mais... »

Le soulagement la traversa. «En fait, si possible, serait prêt à m'aider à découvrir ce qu'ils disent?

"Bien sur. Après tout, vous avez le droit de connaître la véracité de ces documents. »

Une chose tellement étrange à dire. Oui, c'était une chose tellement étrange... pourtant...

La femme de chambre plus âgée semblait vraiment consternée non pas par ce qui était écrit sur le parchemin mais plutôt par ce qu'Anika ne savait pas.

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La femme plus âgée prit une profonde inspiration. Ses yeux se fixèrent sur le jeune visage d'Anika. «La maison ira bien pendant que nous ramasserons ces papiers. Mais d'abord, vous aimeriez peut-être connaître mon nom? L'œil bleu vif d'Anika s'illumina dans la plus pure joie. Un nom. Un vrai nom qu'elle pourrait dire. "Oui s'il te plaît. Je me suis sentie tellement seule ici... et un nom... »Elle fit une pause en réalisant qu'elle laissait juste des mots sortir de ses lèvres sans vraiment penser à ce qu'elle disait.

«Je comprends très bien. Vivre seul dans cette maison serait un cauchemar pour la plupart. Plus encore pour quelqu'un d'aussi jeune.

«Oh, mais la maîtresse de maison habite ici. Donc, j'ai une certaine interaction avec une autre personne. " Ça et elle avait Jeremy. Non pas qu'elle veuille dire ça. Pas encore.

«Oui... Eh bien...» Elle secoua la tête et se força à sourire. «Je m'appelle Karina.» «C'est un plaisir de vous rencontrer Karina et merci de m'aider.»

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«Bien sûr, ma chère, qu'est-ce qu'un ancien comme moi va faire d'autre que d'enseigner à ceux qui sont plus jeunes ce qu'ils doivent savoir.»

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