Il n’est pas évident de rappeler toujours le passé, s’il ne sert qu’à embellir et orner les cahiers des élèves, au lieu de déclencher un véritable mouvement de prise de conscience. De parler de ces hommes qui ont sacrifié leurs vies pour ce continent, si leurs propositions ne sont plus qu’utopies. De parler de la négritude, de la colonisation, si les mêmes pratiques n’ont fait que changer de noms, de formes et d’approches dans le temps et dans l’espace. C’est pourquoi Mbokolo Elikia affirme que : « Il faut monter aux étudiants que l’histoire n’est pas un fast-food ou l’on vient chercher une connaissance emballée qui ne prête pas à discussion et qui serait reconnue par tout le monde ». Le plus dur est de constater que ceux qui sont censés nous aider nos (dirigeants) utilisent les mêmes pratiques qui nous ont divisés et affaiblies pour parvenir à leur fin (Ethno stratégie, détournement de fonds publics, etc.).
Constituons des unions économiques et monétaires, mais rendons possibles les États-Unis d’Afrique et constituons des unions politiques et de coopérations régionales. Avant tout système de gouvernance, politique de croissance, construisons la base de notre développement en favorisant l’unité et la paix car « si la croissance est un processus endogène cumulatif alors ce sont les pays les plus avancés qui ont les meilleures chances de continuer à progresser, on explique ainsi que se creusent les inégalités entre les pays développés et les pays en développement. »