polaire, et que cette mer était libre à cette époque del’année. Quand au cap Bathurst proprement dit, verslequel il avait l’intention de se diriger, les Indiens-Lièvres ne le connaissaient pas. Leur chef parla,d’ailleurs, de la région située entre le Grand-Ours et lecap Bathurst comme d’un pays difficile à traverser,assez accidenté et coupé de rios dégelés en ce moment.Il engagea le lieutenant à descendre le cours de laCoppermine-river, dans le nord-est du lac, de manière àgagner la côte par le plus court chemin. Une fois la merpolaire atteinte, il serait plus aisé d’en suivre lesrivages, et Jasper Hobson serait maître alors de s’arrêterau point qui lui conviendrait.
Jasper Hobson remercia le chef indien, et prit congéde lui, après lui avoir fait quelques présents. Puis,accompagnant Mrs. Paulina Barnett, il visita lesenvirons du campement, et ne revint trouverl’embarcation que vers trois heures après-midi.
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