L’embarcation, aux trois quarts pleine d’eau, sereleva pourtant..., mais le vieux marin avait disparu !

Jasper Hobson poussa un cri de désespoir. Mrs.Paulina Barnett se retourna vers lui.

« Norman ! s’écria-t-il, montrant la place vide àl’arrière de l’embarcation.

– Le malheureux ! » murmura la voyageuse.

Jasper Hobson et elle s’étaient levés, au risqued’être jetés hors de ce canot, qui bondissait sur lesommet des lames. Mais ils ne virent rien. Pas un cri,pas un appel ne se fit entendre. Aucun corps n’apparutdans l’écume blanche... Le vieux marin avait trouvé lamort dans les flots.

Mrs. Paulina Barnett et Jasper Hobson étaientretombés sur leur banc. Maintenant, seuls à bord, ilsdevaient pourvoir eux-mêmes à leur salut. Mais ni lelieutenant ni sa compagne ne savaient manœuvrer uneembarcation, et, dans ces déplorables circonstances, unmarin consommé aurait à peine pu la maintenir. Lecanot était le jouet des lames. Sa voile tenduel’emportait. Jasper Hobson pouvait-il enrayer cettecourse ?

C’était une affreuse situation pour ces infortunés,pris dans la tempête, sur une barque fragile, qu’ils nesavaient même pas diriger !

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