Cormontaigne. Mais, en attendant le couronnement ducap, la palissade suffisait à mettre les nouvellesconstructions à l’abri « d’un coup de patte », sinon d’uncoup de main.
Le 4 septembre, Jasper Hobson décida que ce jourserait employé à chasser les amphibies du littoral. Ils’agissait, en effet, de s’approvisionner à la fois encombustible et en luminaire, avant que la mauvaisesaison ne fût arrivée.
Le campement des phoques était éloigné d’unequinzaine de milles. Jasper Hobson proposa à Mrs.Paulina Barnett de suivre l’expédition. La voyageuseaccepta. Non pas que le massacre projeté fût trèsattrayant par lui-même, mais voir le pays, observer lesenvirons du cap Bathurst, et précisément cette partie dulittoral que bordaient de hautes falaises, il y avait dequoi tenter sa curiosité.
Le lieutenant Hobson désigna pour l’accompagnerle sergent Long et les soldats Petersen, Hope et Kellet.
On partit à huit heures du matin. Deux traîneaux,attelés chacun de six chiens, suivaient la petite troupe,afin de rapporter au fort le corps des amphibies.
Ces traîneaux étant vides, le lieutenant, Mrs. PaulinaBarnett et leurs compagnons y prirent place. Le tempsétait beau, mais les basses brumes de l’horizon
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